La matérialisation de la dématérialisation

Grâce au numérique de plus en plus de produits se dématérialisent. Effectivement, pour un nombre de plus en plus important de produits, le contenu devient indépendant de son support « habituel ». Le contenu, numérisé, n’est plus rattaché à une forme matérielle fixe, tangible. Par exemple : avoir un album de musique ne signifie plus posséder un disque…mais avoir accès à des données numériques « immatérielles » par l’intermédiaire d’appareils variables (baladeur MP3, ordinateur…).
Le numérique a certainement cassé le lien sémantique fort qui associait un certain type de données à un certain type de support, mais peut-on parler de « dématérialisation » au sens propre ? Ce qui a réellement changé, avec cette « dissociation contenu/contenant » c’est l’émergence du concept de multi-supports. Cependant, on a toujours besoin d’intermédiaires matériels bien concrets pour acheminer et restituer le contenu, mais ces intermédiaires matériels sont divers et variables pour des données qui le sont également.

PLAN
-Introduction

-État des lieux :

qu’est ce qui se dématérialise ?
quels coûts matériels pour ces changements ?

-Quelles sont les conséquences ?

De manière générale…
Industrie de la musique en particulier

– Quels nouveaux scénarios ? 1- Introduction

Grâce au numérique de plus en plus de produits se dématérialisent. Effectivement, pour un nombre de plus en plus important de produits, le contenu devient indépendant de son support « habituel ». Le contenu, numérisé, n’est plus rattaché à une forme matérielle fixe, tangible. Par exemple : avoir un album de musique ne signifie plus posséder un disque…mais avoir accès à des données numériques « immatérielles » par l’intermédiaire d’appareils variables (baladeur MP3, ordinateur…).
Le numérique a certainement cassé le lien sémantique fort qui associait un certain type de données à un certain type de support, mais peut-on parler de « dématérialisation » au sens propre ? Ce qui a réellement changé, avec cette « dissociation contenu/contenant » c’est l’émergence du concept de multi-supports. Cependant, on a toujours besoin d’intermédiaires matériels bien concrets pour acheminer et restituer le contenu, mais ces intermédiaires matériels sont divers et variables pour des données qui le sont également.

2- État des lieux

-Qu’est ce qui se dématérialise ?

Cet état des lieux n’a aucunement la prétention d’être exhaustif, mais il présente quelques exemples de domaines bouleversés par l’arrivée du numérique…(révolution numérique?)

a) Le courrier/messagerie électronique/
Les messages électroniques (mail, SMS…) ont profondément changé notre façon de communiquer par l’écrit en apportant de nouveaux paramètres, nouvelles possibilités mais aussi nouvelles contraintes et problèmes…

b) La musique/
Le MP3, le peer to peer sur internet ont totalement bouleversé notre perception du « produit musique » et notre façon de le consommer…

c) Les films/vidéos/(télévision?)/
Avec les améliorations de puissances et capacités du numérique(et sa démocratisation surtout !), l’industrie du cinéma se retrouve face à un bouleversement du même type que celui qui frappe l’industrie du disque…

d) La photographie/
Le développement de la photographie et de l’image numérique offrent de nouvelles possibilités et une nouvelle conception de l’image.

e) Les livres/journaux/
Le concept du livre virtuel (e-book) apporte une alternative à l’édition traditionnelle et une nouvelle façon de percevoir le produit livre…

f)La vente à distance/l’achat en ligne/
Il devient de plus en plus facile d’acheter en ligne une multitude de produits, le fait de payer sur internet se banalise il existe déjà des cartes dédiées au paiement en ligne. (billets numériques…)

-Quels coûts matériels pour ces changements ?

a) Les infrastructures et réseaux (acheminement des données)

(pas encore fait…)

b) Les terminaux (création/restitution des données)

-LES ORDINATEURS DE BUREAU
-LES ORDINATEURS PORTABLES
-LES PC ULTRA-PORTABLES (Sony VAIO)
-LES DISQUES DURS AMOVIBLES
-LES DISQUES DURS AVEC BALADEUR MP3 (iPod)
-LES BALADEURS MP3
-LES ASSISTANTS PERSONNELS NUMÉRIQUES (Personnal Digital Assistant – PDA)
-LES TÉLÉPHONES MOBILES / « SMART-PHONES »
-LES TERMINAUX DE TÉLÉVISION NUMÉRIQUES (CanalSat)
-LES APPAREILS PHOTOS NUMÉRIQUES

-LES ORDINATEURS DE BUREAU

Ce sont les machines les plus polyvalentes, elles sont la base même du développement exponentiel du numérique. Aujourd’hui, en plus de l’accès internet et des applications de traitement de texte, un modèle standard gère trés bien la musique, l’image, les vidéos (DVD, Divix,…)…Créer et graver ses propres CD, DVD, télécharger et écouter de la musique où regarder un film via son ordinateur devient banal.
De plus, l’ordinateur est le noyau central sur lequel vient se greffer une multitude de périphériques numériques annexes.

-LES ORDINATEURS PORTABLES / ULTRA-PORTABLES

Ils offrent les mêmes possibiltés que les ordinateurs de bureau et sont facilement transportables (de plus en plus légers, compacts, résistants aux chocs…). Par ailleurs avec le développement des technologies sans-fil (WI-FI, Bluetooth, Centrino,…) les possibilités d’usage deviennent presque sans limites…

-LES DISQUES DURS AMOVIBLES

Ce sont des disques durs externes que l’on branche à son ordinateur, le plus souvent à l’aide d’un câble USB ou Firewire. Ils offrent un espace de stockage de données supplémentaire au disque dur interne de la machine. Leurs capacités de stockage sont variables et peuvent pour certain se mesurer en To (TerraOctet = 1000 GigaOctets !). On les utilise généralement pour l’archivage ou pour le stockage de fichiers lourds. Toutefois, il existe des disques durs amovibles prévus pour être transportés fréquemment (bonne résistance aux chocs, à l’usure, etc…) et trés peu contraignants à l’usage (auto-alimentés , grande vitesse de transfert des données, compatibles PC/Mac…). Ces nouveaux disques durs permettent de nouveaux usages comme le transfert / transport rapide de données, de quelques Mo (« clés » USB) jusqu’à plusieurs centaines de Go pour un encombrement et un poids trés raisonnables. Il peuvent ainsi offrir une solution alternative à l’usage d’un ordinateur portable si l’on dispose d’ordinateurs à l’endroit où l’on va (pas de nécessité de copier nos données sur le disque interne de la machine).

-BALADEURS MP3
De la mémoire flash au disque dur…
Il existe quatre types de baladeurs MP3. Tout d’abord, les baladeurs CD MP3, pour lire des CD audio et ceux gravés en MP3. Ensuite certains baladeurs MD (MiniDisc) appelés « Net MD » permettent de copier des fichiers MP3 (via l’ordinateur) et les convertissent en Atrac3 (format de compression utilisé par le MiniDisc). Troisièmement, les baladeurs MP3 à mémoire flash sur lesquels la musique est transférée par simple copier-coller sur une mémoire interne et/ou une carte mémoire (appareil de petite taille mais avec un stockage limité de 1 à 2 heures). Enfin, le « Jukebox MP3 » (muni d’un disque dur à partir de 10 Go) pouvant stocker l’équivalent de 300 CD audio, voir plus (par exemple le iPod de Apple).

-LES ASSISTANTS PERSONNELS NUMÉRIQUES (PDA)

Ils peuvent se répartir entre deux familles de produits : les modèles équipés de tablettes tactiles (tablet-PC), et ceux équipés de claviers.
Ces appareils sont de véritables ordinateurs de poche (pocket-PC) et offrent toutes des possibilités d’ordinateur de bureau dans la limite de la taille de l’écran (agenda électronique, prise de notes, mails, internet, enregistrement sonore, appareil photo, telephones, etc…). Avec le développement des technologies sans-fil ce type de terminal nomade amène de nouvelles possibiltés de mobilité, sachant qu’en plus des technologies GSM, GPRS et UMTS certains appareils intègrent des cartes WI-FI et Bluetooth…!

« Dès le réveil, le matin, vous téléchargez les nouvelles du jour et la météo et vous les lisez en trempant tranquillement votre pain dans votre café. Quelques minutes plus tard, fraîchement sorti de la douche, vous faites le point sur vos rendez-vous de la journée. Un email vous prévient que le tout premier est décommandé. Vous avez le temps de rédiger le compte-rendu de votre réunion de la veille au soir. Arrivé au bureau, vous n’aurez plus qu’à le transférer sur votre ordinateur…
Profitez de la pause déjeuner pour contacter vos amis, discuter avec eux en direct, et leur envoyer les photos de votre dernier week-end en Provence… Puis, les écouteurs sur les oreilles, écoutant à fond votre dernier disque au format MP3, direction votre rendez-vous de l’après-midi.
Si jamais vous êtes en avance, vous aurez tout le temps de visionner ce court-métrage que vous avez téléchargé sur un site alternatif américain.
Encombrement minimum vous enregistrez l’ensemble de la conversation du rendez-vous sur la carte mémoire de votre Pocket PC et vous relevez rapidement les points clés directement sur Pocket Word avec la reconnaissance d’écriture manuelle.
Décidément, la journée passe vite avec votre Pocket PC 2002. Le soir, moment de détente obligatoire, vous hésitez un peu entre une partie de billard et un Pac-Man…
Pour finalement vous décider pour un petit parcours de golf. Relevez une dernière fois vos emails avant de vous coucher : demain, la journée s’annonce palpitante. » Scénario publicitaire pour le Microsoft Pocket PC 2002.

-LES TÉLÉPHONES MOBILES / « SMART-PHONES »

Avec l’arrivée des technologies de réseau GPRS -General Packet Radio Service- (débit 10 à 50 Kb/s), et UMTS -Universal Mobil Telecommunication System- (débit jusqu’à 384 Kb/s en réception et 128 Kb/s en émission) l’augmentation des débits de transmission amène de nouvelles possibilités pour les téléphones de 2,5 et 3eme génération. Ainsi, les « téléphones » offrent la possibilité d’échanger des images, des vidéos, de la musique, permettent de de prendre des photos, d’accéder à internet, etc…
Depuis peu de temps on trouve des PDA qui sont également des téléphones mobiles (ou l’inverse !), appelés smart-phones, comme par exemple le Ericsson P800 ou le Microsoft Pocket PC 2002 Phone Edition.

-LES TERMINAUX DE TÉLÉVISION NUMÉRIQUES

Le nouveau terminal numérique de Canalsatellite, PILOTIME, permet (en plus de recevoir les programmes TV numériques) d’enregistrer et stocker jusqu’à 40h de vidéo sur le disque 80 Go intégré, ecrire et reçevoir des mails en créant jusqu’à 5 boîtes e-mail ainsi que d’accéder à un bouquet de services type météo, etc…

-LES APPAREILS PHOTOS NUMÉRIQUES

Les photos numériques sont stockées sur des cartes mémoire dans l’appareil (type CompactFlash ou Memory Sticks) avant d’être transférées sur l’ordinateur. Des logiciels permettent de faciliter ce transfert, comme par exemple iPhoto développé par Mac qui permet de classer, visionner et archiver ces albums photo numériques.
Plusieurs appareils permettent aujourd’hui d’éviter de passer par un ordinateur et d’imprimer directement ces photos sur des stations d’accueil-imprimantes.
Par ailleurs de plus en plus de terminaux intègrent aujourd’hui une fonction appareil photo, comme les téléphones portables ou les PDA par exemple.

Pour conclure cette partie sur les terminaux, on peut dire qu’avec la numérisation des données et le développement des réseaux, un terminal aujourd’hui permet de traiter tout type de données. Ce phénomène entraîne un métissage qui a déjà commencé et qui permettra de créer les terminaux numériques de demain, adaptés aux usages que nous voulons en faire.

3- Quelles sont les conséquences ?

-De manière générale…

a) positives

– Allégement matériel qui facilite la mobilité et l’échange
– Plus grande souplesse des usages (multi-supports, réseaux…)
– Nouvelles possibilités de création et de diffusion de données (circuits parallèles, alternatifs…)
– Accès à une multitude de données

b) négatives

– Perte de repères
– Inégalités d’accès au numérique (voir « fracture numérique »)
– Suréquipement (posséder plus d’objets pour une fonction identique)
– Dépendance aux réseaux (énergie, internet, etc…) = perte de notre indépendance

-Industrie de la musique en particulier

« De tous les secteurs « remodelés » par l’e-Business, l’industrie musicale est celui qui l’a sans doute été de la manière la plus spectaculaire.
e-Commerce et dématérialisation des produits rebattent les cartes de la chaine de valeur entre artistes-créateurs, majors-producteurs et marchands-distributeurs.
De nouveaux acteurs en profitent pour s’insérer dans le dispositif : opérateurs et fabricants de supports mobiles, diffuseurs ou producteurs indépendants trouvent de nouvelles opportunités aussi bien en matière de revenus qu’en termes de dispositifs marketing et promotionnels.
-Quelles nouvelles règles du jeu s’imposent à quels acteurs ?
-Comment créer des communautés autour d’un artiste ?
-Comment lancer un disque en ligne ?
-Quels nouveaux formats musicaux vont s’imposer ?
-Comment gérer de façon enfin fiable les droits numériques ?
-Quel rôle les radios peuvent-elles jouer grâce à Internet ?
-Les plates-formes commerciales de distribution de musique numérique ont-elles un avenir ?
(sujet d’une conférence organisée par Benchmark Group – www.benchmark.fr)

« Avec l’avènement du tout-digital et de l’Internet, notre approche des faits musicaux se modifie radicalement.
De la création à l’écoute, l’ensemble du processus est bouleversé par de nouveaux formats, outils et logiciels et nous acquérons des habitudes qui nous auraient paru relever de la science-fiction il y a à peine dix ans.
Le marché des objets musicaux lui-même n’échappe pas à cette révolution et les grands du milieu mettent en place les stratégies qui leur permettront de garder la main dans cette nouvelle donne. L’objectif de ce dossier est de vous proposer de vous livrer à une exploration de l’univers de la musique numérique.

QU’ENTEND-ON PAR MUSIQUE NUMÉRIQUE ?

-LES DIFFÉRENTS SUPPORTS DE LA MUSIQUE NUMÉRIQUE

1) Compact Disc

Le CD, abréviation de Compact Disc, est le premier support numérique rigide apparu sur le marché grand public. Il marque le véritable passage à l’ère du numérique et un réel bond en avant dans la qualité d’écoute. La technique se caractérise par la lecture (décodage) du disque qui est effectuée par un rayon laser.

·· Compact Disc : support numérique/
Premier support numérique, le Compact Disc est essentiellement un support de diffusion. L’impressionnante qualité de reproduction des enregistrements sonores fait qu’il a remplacé, très rapidement après son apparition, les anciens disques en vinyle.

·· Compact Disc : avantages/
La technique de lecture par réflexion d’un lecteur laser sur la surface du disque, exempte de frottement, n’endommage pas la surface du support et le rend ainsi peu sensible à l’usure.
La gravure numérique améliore considérablement la qualité d’écoute et d’enregistrement ainsi que les capacités de stockage de ce support.

·· Compact Disc : évolutions/
Apprécié pour son faible encombrement, le Compact Disc a connu deux grandes évolutions depuis son apparition :
:: le CD-R enregistrable une seule fois ;
:: le CD-RW dont la caractéristique est d’être réenregistrable autant de fois qu’on le désire.

Le nouveau format SACD (super audio CD) développé par Sony et Philips se positionne pour avoir des qualités audio plus avancées que celles du DVD. Une nouvelle technologie qui succède au CD (qui a maintenant plus de 20 ans). Le SACD contrairement au DVD audio n’accepte aucune compression. C’est un système audio sans aucun compromis réservé aux plus exigeants et ses performances (bande passante jusqu’à près de 100 kHz, dynamique de 120 dB…) risquent de rendre obsolète bien des lecteurs de CD…

·· Compact Disc : trois types d’enregistrements/
On distingue trois types de gravures du Compact Disc déterminés par les phases précédant la gravure numérique proprement dite et de qualité numérique croissante :
AAD : enregistrement, mixage et montage analogiques
ADD : enregistrement analogique, mixage et montage numériques
DDD : enregistrement, mixage et montage numériques.

2) MiniDisc

Le MiniDisc, en raccourci MD, a été conçu pour remplacer la cassette audio classique, en particulier dans ses usages nomades, usages auxquels il se prête particulièrement bien, grâce à sa petite taille et surtout à sa très faible sensibilité aux chocs et aux mouvements, mêmes brutaux.

·· MiniDisc : support d’enregistrement/
Le choix de programmes préenregistrés est inexistant, MD étant essentiellement un support d’enregistrement. Dans tous les cas, vous pourrez bénéficier de fonctions exceptionnellement pratiques pour faire vos propres « compils ».
Fonctions : titrage, effacement sélectif et déplacement des plages.

·· MiniDisc : avantages/
Grâce au codage numérique, vous disposez tout à la fois de la qualité sonore et de la commodité du disque pour l’accès immédiat à chaque plage. Le disque optique, bien à l’abri des chocs et de la poussière dans son boîtier de protection plastique, est tout petit, ce qui permet de fabriquer une mécanique ultra-compacte. La durée maximale d’écoute, 80 minutes en continu, a été multipliée par 4 avec la technologie (Long Play). Un gain obtenu sans perte de qualité sonore, infiniment plus proche de la qualité CD que de celle de la mini-cassette, grâce au progrès des algorithmes de compression.

·· MiniDisc : comment ça marche ?/
Un peu de technique : d’abord chauffer un point de la surface d’un MD au laser, puis le soumettre à un champ magnétique. C’est ainsi que procède l’enregistrement opto-thermo-magnétique qui remplace les « cuvettes » du pressage des disques d’édition par des magnétisations de la surface qui, suivant leur polarisation, réfléchissent différemment la lumière.

3) DVD

Clé de voûte du « home entertainment » le digital versatile disc offre une qualité de reproduction et d’enregistrement sans limite, au son comme à l’image, il vous donne un accès global à la qualité numérique audio et vidéo.
Les dernières évolutions de ce support sont le DVD-R et le DVD-RW respectivement enregistrable une seule fois et à volonté comme leurs grands frères les CD-R et les CD-RW.
Le disque réinscriptible DVD-RW peut être réenregistré plus de 1000 fois sans altération du support : une souplesse à vous couper le souffle. Et quand on pense que la durée de vie du DVD donnée par les constructeurs est d’un siècle, on se prend à rêver que films, photos, sons et données vont rejoindre la postérité sur un support capable de stocker jusqu’à 4.7 Go d’informations (DVD-R et DVD-RW).
Compatible avec tous les formats d’enregistrement numérique et d’une capacité non égalée, le DVD enregistrable répond largement à l’attente de standardisation des supports que n’avait pas réussi son prédécesseur, le cédérom.

·· DVD audio et super audio CD/
Le DVD audio est une évolution du DVD vidéo définie par le DVD forum, l’instance où se rencontrent fabricants de matériels et éditeurs, le SACD est un format plus propriétaire , c ‘est-à-dire plutôt moins répandu …
Dans les 2 cas, le propos est de donner un successeur au « vieux » – presque 20 ans !!- CD audio, auquel on adresse trois critique essentielles : il est trop facilement piratable, il est limité en possibilités, voire en qualité. Ajouter à cela des questions de gros sous à partager entre les industriels en fonction de leurs brevets sur leurs technologies CD et DVD …

·· La qualité DVD audio/
D’aucuns reprochent au CD une certaine dureté dans les aigus, attribuée au manque de précision de la numérisation, opération où l’on transforme le son, analogique, en informations numériques : on analyse le son, 44 100 fois par seconde (44,1 kHz), en mesurant chaque fois ses caractéristiques sur une échelle graduée de 16 valeurs (bit ). Le DVD audio voit la fréquence d ‘échantillonnage multipliée par 4,3 (192 kHz)et la quantification portée à 24 bits ,soit 256 fois plus. C’est plus de 1 000 fois plus (4,3 x 256) d’informations musicales que sur le CD ! C ‘est jusqu’à 125 minutes de qualité sonore stéréo époustouflante sur un seul disque.

·· Les possibilités DVD audio/
1 000 fois plus de datas vont aussi permettre jusqu’à 8 heures de stéréo qualité CD, ou 106 minutes de son sur 6 canaux, en 96 kHz/24 bit. De la musique qui pourra être agrémentée d’images fixe ,ou de clips vidéo, voire d’interactivité…

·· La compatibilité DVD audio et SACD/
Un disque DVD audio 192/24 ne peut être lu que par un lecteur dédié, qui lit aussi tous les formats CD et DVD.Le lecteurs DVD Vidéo classiques sont limités aux disques « hybrides », qui comportent un enregistrement DVD vidéo « classique ». Quant aux lecteurs SACD, ils lisent les CD et certains modèles sont capables de lire les DVD vidéo. Et pour le moment, aucun ne lit les DVD audio …

·· Le disque DVD audio et SACD/
Pour le moment, ils brillent par leur faible présence ! Normal, pour exploiter ces qualités et possibilités, il faut de nouvelle prises de son, de nouvelles musiques, de nouvelles créations audiovisuelles. Mais ils commencent à arriver…

4) MP3 (Mpeg Audio Layer 3), un comprimé de musique

Le format MP3 développé par l’Institut Fraunhofer en Allemagne depuis 1987 permet d’obtenir des fichier sonores très légers (12 fois moins encombrants en moyenne que le format wav utilisé pour les CD audio) et de bonne qualité, adaptés aux débits de transmission de l’Internet et aux capacités de stockage des baladeurs numériques miniatures.
La norme MP3 largement étendue est celle retenue par les sites libres ou les sites commerciaux de diffusion musicale. Petit à petit, les sites gratuits se voient rachetés par les majors du marché mais il en apparait de nouveaux en permanence.

L’immense polémique des droits d’auteurs soulevée par la diffusion de ce format par les sites libres n’empêche pas au contraire son développement et déjà de nouvelles perspectives s’ouvrent avec l’arrivée du nouveau format MP3 Pro un codage qui non seulement prend deux fois moins de place pour une qualité de son encore supérieure, mais reste compatible avec le format MP3.

·· MP3 Pro/
Grâce à des techniques sophistiquées de psychoacoustique et d’analyse musicale, MP3 Pro génère des fichiers prenant moins de place que les fichiers MP3 traditionnels, avec une qualité sonore égale ou supérieure, tout en étant compatible avec le format MP3. Vos fichiers MP3 actuels pourront être lus tout à fait normalement par les lecteurs MP3 Pro, mais cela ne permettra pas d’exploiter la qualité supérieure offerte par MP3 Pro. Les nouveaux fichiers MP3 Pro lus sur un lecteur MP3 Pro permettront de bénéficier d’une qualité sonore optimale.

·· Comment la technologie MP3 Pro fonctionne t-elle ?/
Lorsqu’il génère un fichier MP3 Pro, le nouvel encodeur MP3 Pro scinde les enregistrements audio en 2 parties. La partie analyse les données en basse fréquence et l’encode en MP3 traditionnel, permettant ainsi à l’encodeur de se concentrer sur moins d’information et ainsi d’effectuer un encodage de meilleure qualité. Ce système permet également d’offrir une entière compatibilité sur les lecteurs MP3 traditionnels. La seconde partie analyse les données en haute fréquence et les encode en données MP3 que les lecteurs MP3 traditionnels ne peuvent pas reconnaître. Les nouveaux lecteurs, ou ceux qui ont été actualisés pour le format MP3 Pro, permettent de combiner ces 2 parties pour offrir une bande passante audio complète.

·· Toujours plus de musique/
Le format MP3 Pro réduit de moitié la place des fichiers, doublant ainsi l’espace disponible sur les cartes mémoires flash et les CD. Par exemple, des CD audio traditionnels contiennent 15 titres, et jusqu’à 150 titres encodés à 128 Kps. Prochainement, lorsque les lecteurs de CD MP3 seront équipés du décodeur MP3 Pro, il sera possible d’encoder plus de 300 titres sur un CD encodé en MP3 Pro.

·· Qualité sonore/
Le format MP3 Pro offre une meilleure qualité sonore à un débit plus réduit que le MP3 traditionnel…Faites l’expérience vous-même …Vous comprendrez ainsi tous les avantages de MP3 Pro.
5) Téléchargement – le chant immatériel

Le big-bang du numérique qui réconciliera à terme les majors et les auteurs avec le marché, c’est la dématérialisation de la musique et de son support.
Au moment où la musique s’offre un support absolu, elle se détache de lui.
Des services comme DigiFnac ou les nombreux sites de téléchargement MP3 n’auraient pas vu le jour sans ce paradoxe qui change radicalement nos habitudes de consommer la musique.
Le raisonnement est simple, puisque le support est ce qui permet de diffuser et de reproduire à l’infini une oeuvre musicale, il ne faut plus vendre ce support mais son contenu numérisé.
Certes le marché souffre un peu de la perte du contrôle de la diffusion, mais déjà les audacieux commencent à tirer leur épingle d’un jeu qui profite cependant pleinement au consommateur en posant de nouvelles règles. »
(extrait du site www.fnac.com)

Suite à l’affaire Napster, il est courant de penser que l’irruption du format MP3 dans le paysage musical présente un danger pour les musiciens, menacés de ne pas toucher de droits d’auteur sur leurs créations. La réalité est plus complexe. Car le MP3 pourrait bien devenir un formidable outil de promotion pour les jeunes créateurs, ignorés par les maisons de disque.

L’an passé, les premiers rebondissements de l’affaire Napster provoquaient aux Etats-Unis un débat enflammé entre musiciens pro et anti Napster. Selon Lars Ulrich, le batteur de Metallica, le système d’échange gratuit de fichiers, rendu possible grâce au format de compression MP3, risquait purement et simplement d’anéantir toute création musicale à venir. Un avis partagé par Eminem qui, au moment de sortir son deuxième album, s’en prenait violemment à la personne qui avait mis son œuvre à disposition sur Napster avant même qu’elle ne sorte dans les bacs. « Qui, franchement, a envie de travailler gratis ? », disait-il alors indigné. En dépit de ce piratage, le disque du protégé de Dr Dre s’est extrêmement bien vendu dès les premiers jours de sa sortie, battant au passage de nombreux records. Un autre rappeur célèbre, Chuck D (Public Enemy), prenait quant à lui la défense de Napster et autres sites de téléchargement gratuit. Son argument ? Ce nouveau mode de diffusion, assez similaire à celui de la radio, permettra, à terme, à de nombreux musiciens de s’affranchir du joug des maisons de disque et constituera un formidable outil de promotion.

Un outil pour les jeunes créateurs : le MP3/
Le format MP3 offre aux jeunes musiciens une autre solution que celle qui consistait à assiéger les directeurs artistiques des maisons de disque, dans l’espoir souvent vain d’être un jour diffusés. Les sites consacrés aux artistes non signés se multiplient et quiconque ayant envie de se faire connaître peut désormais passer par ces réseaux. Le coût est minimal puisqu’il n’y a, aujourd’hui, rien de plus simple que d’encoder des morceaux en MP3. La difficulté consiste ensuite à assurer la promotion. Une charge qui incombe souvent à l’artiste. En tout cas, il dispose dorénavant d’une adresse sur laquelle son œuvre est accessible. A lui de propager la nouvelle. Mais attention. Côté finances, l’opération ne lui rapportera rien. Puisque la question des droits d’auteur sur les téléchargements est actuellement très peu traitée. Ce système implique, forcément, une stratégie différente. « Nous nous servons du Web pour constituer notre réseau de clientèle » , explique Julien Lakshmanan, l’un des cerveaux du collectif Timec. « L’idée est de procéder ensuite de manière radiale et non frontale comme le font les maisons de disque qui attaquent tous les médias au même moment et dont le seul objectif est de faire du chiffre. Dans notre cas, notre cercle de fans s’étend au fur et à mesure et on ne perd personne en route. Nous produisons et offrons constamment de nouveaux morceaux dans le but d’arriver à un nombre important de downloads mensuel. Parvenus à ce stade, nous n’aurons plus qu’à mettre les disques dans les bacs. On sera sûrs de les vendre. »

Lors de la sortie de son disque, « Music », Madonna a mis gratuitement plusieurs titres en ligne. L’opération, appuyée par une campagne de publicité, s’est soldée par l’impressionnant chiffre de 700 000 téléchargements. Une démarche qui n’a rien de suicidaire puisque « Music » a connu un succès retentissant. Cet exemple démontre bien que le téléchargement, même gratuit, peut inciter l’amateur à se procurer le « vrai » support, infiniment plus réel que quelques données stockées sur un disque dur.

Quoi qu’il en soit, le format MP3 est devenu un support musical incontournable. Dans un avenir proche, on trouvera des lecteurs de ce type un peu partout. Dans les voitures, à la maison, mais aussi dans les vêtements ou les chaussures. Les firmes Nike et Levi’s vont bientôt mettre sur le marché de nouveaux produits incluant de petits disques durs à partir desquels il sera possible d’écouter une grande quantité de musique.

4) Quelles nouvelles solutions ?

Pour lutter contre « ce fléau » les maisons de disques mettent déjà sur le marché des disques « copy-controlled » dont la lecture et la duplication s’avèrent trés difficiles (voir impossible)…il en résulte une belle restriction de notre liberté, par exemple, dans ce schéma il est impossible de télécharger les morceaux du dernier album que l’on a acheté (cher en plus) sur son baladeur mp3. De plus, les majors rachètent, attaquent tous les sites de création et diffusion de morceaux au format mp3… Personnellement je pense que ce genre d’attitudes des maisons de disques est réactionnaire et n’apporte pas de solutions pertinentes aux bouleversements actuels. Effectivement, c’est le système dans son ensemble qui a changé (production-distribution-consommation), Apple parle de « stylede vie numérique »* qui se met en place. aussi de nouveaux schéma globaux doivent être imaginés, bouleversant les codes établis jusqu’alors… Le travail qui reste à faire est complexe, car chacun doit pouvoir trouver son compte (artistes, maisons de disques, consommateurs…), sans pour autant nier les nouvelles possibilités apportées par le numérique et le développement des réseaux et de la mobilité…
Cependant, quelques solutions acceptables semblent s’esquisser aujourd’hui.

*style de vie numérique
« iLife >Mode de vie numérique: Apple avait tout bon.
Une récente étude soutenue par Microsoft et Dell et publiée par la firme Harris Interactive le confirme : pour la majorité des répondants, l’ordinateur personnel à la maison est l’appareil le plus utile au centre d’un mode de vie numérique, au point de supplanter en ordre d’importance des appareils aussi communs que le lecteur CD audio, le DVD ou le téléphone portable. Steve Jobs et Apple voient ainsi leur vision confirmée.
Le concept de « hub numérique » qu’ Apple avait choisi comme mission d’entreprise au début de l’an 2000 semble avoir reçu l’imprimatur d’une des plus importantes firmes de services conseils au monde.
Avec sa stratégie de développement des iApps (iMovie, iTunes, iPhoto) et des petits appareils numériques complémentaires aux iApps comme le iPod, Apple prouve que le mode de vie numérique, avec l’ordinateur comme point central, est quelque chose de bien réel, et non pas un simple concept qui connaîtra un déploiement dans plusieurs années.

Toutefois, du côté des deux grands de l’informatique (Microsoft et Dell) qui ont soutenu cette étude réalisée auprès de 1500 répondants en Amérique du Nord et en Europe, la course pour rejoindre la firme de Cupertino n’est pas encore débutée, et ce, même si ceux-ci constatent ce changement de mentalité du consommateur.
« Nous observons un changement de style de vie. Celui-ci évolue d’une utilisation quasi-exclusive de la télévision, à un pourcentage supérieur de gens passant du temps devant leur ordinateur », remarque Mark Oldani, le directeur marketing de Dell.
Ironiquement, malgré ces belles paroles, et contrairement à Apple qui a compris depuis des années ce virage que prendraient les consommateurs, Dell ne verse pas encore dans la diversification d’outils numériques grand public, malgré l’introduction récente d’une gamme d’assistants numériques personnels. »
(extrait du site www.branchez-vous.com)

-digifnac
-rhapsody, pressplay et musicnet

-Le contenu libre : pourquoi pas ?
La musique gratuite serait-elle le seul modèle économique viable ?
Dans News.com, l’investisseur Greg Blonder prédit que la gratuité est le modèle d’affaires du futur pour la musique. La musique sera en fait financée par des tiers, annonceurs ou commerçants qui associent de la musique avec la vente d’autres choses : un lecteur MP3, un abonnement à une salle de concert, une nouvelle voiture équipée stéréo… Des tiers de confiance se chargeraient de mesurer quelle somme revient à chaque éditeur musical. Résultat : l’industrie musicale recevrait au moins autant d’argent qu’aujourd’hui (si l’on tient compte de la réduction des coûts liés à l’édition et à la distribution de galettes physiques) et les mélomanes pourraient enfin écouter toute la musique qu’ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent.
L’info : http://news.com.com/2010-1071-995188.html (lettre de la FING n°112 – le 13 mai 2003).

Publié dans Enjeux et usages des TIC (février-juin 2003) | Laisser un commentaire

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Publié dans Enjeux et usages des TIC (février-juin 2003), L’homme porteur d’objets communicants | Laisser un commentaire

E-Formation

Un économie en mouvement, un besoin d’adaptation, de renouvellement des connaissances.
La E-formation se présente comme une bonne solution. Nous distinguons ici le cas des universités virtuelles et celui des « campus » d’entreprises. E-FORMATION

PARTIE 1

E-FORMATION : LES UNIVERSITES

La connaissance est aujourd’hui devenue accessible pour une grande partie des gens. On la transmet sous différentes formes plus ou moins efficaces. Longtemps réduite au livres, elle s’est ouverte à l’internet, au réseaux internes… lui donnant un caractère nomade et intemporel.
Pour aborder la question, je me suis concentré sur les université virtuel, essayant de comprendre à quelle demande elles répondaient. Qui sont les étudiants ? Que veulent-ils ? Que leur offre-t-on ?
En me promenant dans ces puits de sciences, j’ai noté des manques graves dus à des soucis techniques parfois, mais le plus souvent, l’erreur est de ne pas avoir repensé la transmission de la connaissance en fonction des nouveaux médias dont nous disposons.

A) Les raisons de l’apprentissage virtuel

Le livre, les cassettes audios ou vidéos ne sont plus l’unique moyen de travailler à distance . Les ventes de ces deux dernières ont d’ailleurs considérablement chutées au cours de ces dernières années. L’impacte du numérique sur ces deux supports est ravageur : il s’agit de conserver les contenus en s’affranchissant des supports physiques et des équipements qui permettent de les consulter .
Dans ce nouveau monde, tout est permis surtout d’apprendre ou de travailler à distance, car telle est la vraie valeur ajoutée du web dans ce domaine .

L’un des précurseurs du travail à distance en France est le CNED. Permettant déjà à des étudiant de passer de suivre des cours sur polycopiés, faire des examens… Les résultats du CNED sont satisfaisant à en lire les sondages sur leur site www.cned.fr. Cet organisme s’adresse très principalement aux étudiants de lycée ou collège .
C’est un peu la façon dont on pouvait vous l’apprentissage « avant ».

Mais aujourd’hui, de plus en plus d’individus sont demandeurs en RE-formation, c’est à dire, non pas en sortie de bac ou de BEPC, mais après 20 ans d’expérience professionnelle . Ces personnes soit n’ont pas eu le temps de s’adapter, soit veulent améliorer leur potentiel, soit souhaitent se réorienter, changer de carrière .

Aux Etats-Unis, la plupart de universités ont une jumelle en ligne. On peut accéder à tout type d’information, les cours de professeurs sont disponibles… Idéalement, on pourrait penser que l’on peut aller à Harvard sans y mettre les pieds. Les réalité est différente. Le limites de débits et d’investissement font qu’elle reste une université palpable.

B) Exemple : l’Open University

Elle est un fort exemple fort d’université virtuelle, prise fréquement comme exemple dans ce cadre précis d’apprentissage : l’Open University en Angleterre.

L’Open University ( www.open.ac.uk ) n’est autre que la plus grosse université anglaise avec à son bord plus de 200 000 étudiants. Elle aussi a démarrée comme le CNED par correspondance. Elle met en avant l’assistance des étudiants et la personnalisation adaptée de la formation pour chaque étudiant.
L’Open University gagne de plus en plus d’étudiant de profiles très différents, cherchant à changer de voie, se reformer. Ils font du conseil en orientation afin de permettre à leurs étudiants de rebondir.
Ils permettent différents types d’interactions : avec le professeur (tchat, mail, mailing list), avec des bibliothèques, de professionnels de certains domaines (qui parfois peuvent devenir de futurs employeurs) … mais surtout, ce qui nous manque en France, ils encouragent le travail en équipe, à distance, préparant leurs étudiants au Télétravail, à faire avancer des projets sans avoir de réels contacts avec des partenaires.

C) Un MBA Virtuel

Les diplômes : ils sont une référence pour les employeurs, et parfois une question d’honneurs pour les étudiants .
Le plus en vogue en ce moment est le Master of Business Administration. Standard de Hautes Etudes aux Etats Unis, il prend une ampleur considérable dans la tête des employeurs français qui y voient une preuve de capacité de managment, de prise de décisions rapides et efficace.
Ainsi, tout comme le master s’est développé dans les Ecoles, il s’est développé sur le web. De nombreuses universités sont officiellement disposées à vous délivrer ce diplôme.
Sur le site officiel, MBA.com, on trouve un certain nombre de données concernant les intérêt et inconvénients de l’apprentissage sur le web :
Selon eux, les nouvelles technologies ouvrent des portes aux professeurs comme aux étudiants : les universités peuvent utiliser des ressources qui résident ailleurs, à l’autre bout du monde . La vidéo-conférence, l’ e-mail, ou autre outils interactif sont autant de méthodes utilisées différemment selon les établissements, d’où la nécessité de bien analyser ses propres besoins, ses capacités d’apprentissage, ses qualités visuelles ou d’écoutes pour trouver l’université la mieux adaptée .
Avantages:
L’apprentissage à distance entraîne une rupture dans la vie professionnelle. C’est une excellente opportunité pour relancer une carrière ou l’améliorer si l’on a un besoin spécifique ( maintenir des licences professionnelles, remettre à jour un diplôme…).
Tout d’abord, cela requiert moins de temps que les autres types de formation.
Il y a plus de flexibilité géographique.
On est exposé à des étudiants plus divers, amené à travailler avec des équipes plus disparates.
Le travail scolaire peut être organisé autour du temps personnel et professionnel, ce qui s’avère une grande qualité pour des diplômes tels que le MBA qui gagnent à être à temps partiel. Mais ce peut être un réel désavantage pour des étudiant que en temps normal tireraient profit de plus de structure.

D) Les limites :

L’apprentissage à distance n’est clairement pas fait pour tout le monde , parce que cela offre un contacte vraiment limité avec les autres étudiants ou la faculté. D’autre part, les opportunités de rencontres sont réduites, ce qui, pour de individus souhaitant changer de carrière limite les reconversions de bouches à oreilles.
Les conventionnels services de placement des étudiants dans des entreprises après des masters sont très limités quand ils ne sont pas inexistants.
Peut de cours à distance sont finalement disponibles parce que les technologies et les formes d’apprentissage sont nouvelles.
Enfin, les aides financières du gouvernement accordées aux étudiants pour ce type d’études sont encore peut claires et peut fréquentes .

Les éléments décrits par le site mba.com sont finalement des élément que l’on peut attacher à n’importe quel type d’apprentissage à distance. Il s’agit de bien savoir ce que l’on en attend et d’avoir un personnalité adaptée à l’apprentissage « solo » .

Nous avons vu ici un panel de type de formations qui comportent avantage et inconvénients. La vraie frustration est de ne pas sentir la moindre modification dans le type de contenu. La plupart de temps, ce sont des numérisations de livres, textes de professeurs, mais finalement très rarement des animations, des jeux d’expérimentation.
On se sent comme au temps de Gutemberg. Il a fallu des centaines d’années avant qu’apparaisse le premier livre intelligent d’apprentissage. Aujourd’hui le problème semble être le même. Il ne s’agit pas seulement de problèmes de débits (qui sont bien évidemment un frein) mais également d’un manque de conviction. Conviction qu’un apprentissage, un transmission de savoir bien traitée peut réellement générer de très bon résultats.
Les CD-roms de langue ont connus un explosion considérable d’abord parce que les investissement étaient élevés, et ensuite parce qu’il offraient un interactivité instantanée.

PARTIE 2 :

E-FORMATION : LES ENTREPRISE

De plus en plus d’entreprise développent la e-formation. Elles veulent former elles même leur employés. Cela fait curieusement penser au cités vertes autour de gros sites industriels du siècle dernier. Serait-ce un nouvelle façon de s’accaparer ses employés ? C’est la question que pose Jacques Perriault, professeur de sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-X, « L’éclatement de la bulle Internet, les nombreux échecs dans la mise en place d’expériences de « e-learning », ont renforcé les rangs de ceux qui n’ont vu dans la « digitalisation des savoirs » qu’une utopie sans lendemains. A cette aune, la crise actuelle m’apparaît, que comme une tentative malheureuse du capitalisme pour s’emparer de la sphère du savoir. »
D’une autre façon, on peut y voir une volonté de la part des employeurs d’avoir de salariés polyvalents capables de prendre des décisions en fonction d’indicateurs plus nombreux, leur permettant aussi sans doute de se sentir plus impliqués dans l’avancée des projets.
Ces entreprises de plusieurs dizaines de milliers d’employés cherchent des moyens de formation masse les moins coûteux possibles. Sans compter que pour des entreprise qui cherchent à réduire de plus en plus leur frais et qui veulent multiplier les cas de télétravail, cette solution est des plus idéales.

1) FORMATION REINVENTEE : LE MARCHE ET SES ACTEURS

A) Les américains en tête de course

Depuis toujours, le marché de la formation aux Etats-Unis fait preuve d’un dynamisme important mais récemment, toutes les intentions se sont focalisées sur les technologies de l’internet, considérée comme une source d’économie et d’efficacité. Les expérience de Web Based Training, de classes virtuelles se multiplient, que cela soit dans le cadre de l’enseignement supérieur ou dans celui de l’entreprise. Les logiciels et les contenus de ces formations émergent de toutes part.

De nouveaux acteurs, comme les chaînes de télévision, les maisons d’éditions, les constructeurs informatiques, les acteurs de télécommunications…s’y intéresse et leur participation risque de redistribuer rapidement les cartes du marché de la formation, qu’elle soit professionnelle, universitaire ou grand public. Le Gartner Group prévoit que si 25% de la formation est aujourd’hui diffusé grâce à la technologie, et 75% grâce à la formation en salle , les parts de chacun devraient être égales prochainement. Ceci, car ce marché est en croissance malgré les évènement de 2001.

B) L’Europe, la France

Equipements, décollage du Web et du e-commerce, passage aux 35 heures, marché de la formation structurée et dynamique, compétence multimédias, tous les facteurs de succès sont réunis pour assurer le décollage de la e-formation en France.

Encore en retard sur le plan purement technologique, la France à cependant une carte importante à jouer sur le plan des programmes et des contenus où son expertise est internationalement reconnue. Pour les entrepreneurs, c’est un occasion de rebond formidable. Le réveil des acteurs traditionnels devrait accélérer le mouvement, d’autant que de nouveaux entrant frappent à la porte de ce nouveau marché.

En observant les essais et erreurs commises outre Atlantique, nous pouvons économiser beaucoup de temps et d’énergie, et ainsi, rattraper voir dépasser ce qui sont paris plus tôt.

C) Les points important d’une stratégie de e-formation

Avant tout, compte tenu des investissement lourds que représentent les programmes et infrastructures d’e-fomation, les partenariats semblent être la clé des ressources financières que cela nécessite. IBM vient de renouveler son accord avec les ministère de l’éducation nationale (France) : mise à disposition gratuite d’équipement informatique et de logiciels, et aide à la réalisation de projets.
Ces partenariats permettent pour les entreprises qui se penche sur le sujet :
De ne pas se dispercer en dehors de son corp de métier ;
De mutualiser les investissements ;
De conduire des projest d’envergure.

Un autre point clé est de considérer la e-formation comme un produit avec son mode de production et de diffusion. Or sa production, son développement est de loin la partie coûteuse de sa mise en place. Il faut donc très clairement considérer ce process comme une industrialisation des ressources multimédias si l’on veut s’y retrouver financièrement. Peut-être est-ce là une place que pourraient occuper des designers…
Pour cela, il faut créer des sources diverses (photos, textes, vidéos, son…), et se servir de supports multiples (PDA, ordinateurs, téléphones mobiles, console de jeux, DVD portable, E-book…).
Une ressource multimédia, si elle est bien concue n’est pas dépendante du support pour bien fonctionner et jouer parfaitement son rôle pédagogique. Cela permet de procéder à une « extrusion » de la connaissance qui se découpe à l’infini.
Toujours dans ce soucis de rentabilité, il faut penser ces ressources pour un public aussi large que possible, avec ses outils de personnalisation. Le niveau doit également pourvoir être variable d’une personne à une autre. De même, son élaboration dans différente langue est une clé de son succès.

D) Les principaux entrants de ce marché

Les SSII : elles accompagnent leur clients dans la mise en place de nouvelles technologies. Elles sont donc bien placées pour déployer avec succès de nouveaux instruments liés à la connaissance.
Les éditeurs de logiciels : déjà bien installés dans les entreprises, il en profitent pour faire de nouvelles offres.
Groupe de presse et d’édition : ils considèrent que cela fait parti de leur métier.
Sociétés d’intérim : elles doivent fournir la bonne compétence au bon moment, pour cela, elles proposent de nouveaux services permettant l’adéquation entre le profil recherché et le profil proposé.
Opérateurs télécom : réseau, téléphones mobiles, haut débit, ils sont au cœur. France Télécom avec Wanadoo Education et France Télécom Education est désormais acteur du marché.
Cabinets de conseil et intégrateurs : il n’y a qu’un pas du conseil à la formation et les cabinets ne s’en privent pas.
Editeurs Multimédias : acteurs depuis un dizaine d’année, ils franchissent le pas en mettant leur données sur internet.
Distributeurs : ils s’interrogent sur ce marché sous un angle « grand publique ». La Fnac propose déjà des formations pour les clients qui veulent se familiariser avec les ordinateurs qu’elle vend.
Chaînes de télévisions : d’une manière plus large, on peut dire que des émissions comme E=M6 sont le reflet d’une demande et ont une efficacité percutante. Arte a mis en place deux sites, BPS qui met des documents vidéos à disposition des écoles et Coté Prof qui proposent aux documentalistes ou professeurs des documents audiovisuels.
Les start up : pour certain, la e-formation constitue un nouvel Eldorado.
Les Géants : Microsoft, Oracle, Amazon, Sun Microsystem. Ils sont déjà au cœur des contenus et sont au contact des utilisateurs finaux.

E) Un outil marketing :

Lors de la vente d’un logiciel, la loi française exige une documentation. De plus en plus, on voit cette documentation disponible en ligne. Les clients peuvent être formés à distance. C’est le cas pour Schneider Electrique qui forme ainsi tous ses clients dans le monde ou remet à jours leur connaissance. Ainsi, le design de la connaissance est partie intégrante du design de l’objet.
Wanadoo a par exemple accompagné ses ventes d’abonnement d’un service d’initiation aux techniques de l’internet. Il est nommé NetExpress. Toujours en ligne actuellement, il n’y a guère que l’accès URL qui n’y soit expliqué.
Il en est de même pour les sites de courtage « e-brokers », qui, en développant des cours sur le web, font concurrence au organisme de formation professionnels.

2) UNE ENTREPRISE QUI CHANGE

L’introduction de nouvelles technologies ébranle fortement les murs étanches qui séparent parfois certains secteurs ou certaines habitudes de l’entreprise. Les technologies vont changer ce métier en profondeur comme elle ont bouleversé bien d’autre processus et autres fonctions de l’entreprise.

A) De nouvelles frontières :

Il est certain que le modèle pédagogique que nous vivons est en train de changer vers quelque chose de nouveau : la juste formation au bon moment pour chacun, selon son niveau et son mode d’apprentissage préféré. Le Web Based Training (formation à distance via les réseaux internet et intranet) a un rôle prédominant à jouer.
Malheureusement, il y de fortes réticences, pas tellement de la part des clients ou des utilisateurs finaux mais de la part des responsables de formation eux-même qui héritent d’une culture de la formation liée à des supports papiers ou à des relations humaines professeurs étudiants. Pour mettre en place de tels les entreprises en donne maintenant la responsabilité à d’autres corps de métiers.
Un lourd problème est lié à l’investissement : en effet, c’est un investissement largement profitable, mais à long terme. Et la disponibilité de fond pour ce type de développement est faible. C’est pourquoi il semble légitime que ce type de responsabilité soit plus en amont dans l’entreprise.
Cette exigence est évidente compte tenu des fonds investis : chez Renault par exemple, tout projet de e-formation est encouragé si il est prouvé au préalable que le retour sur investissement est effectif en moins d’un an.

En fait, la recherche de rentabilité ne doit pas seulement prendre en compte la formation au sens stricte, mais doit considérer l’entreprise comme structure apprenante, dans laquelle tout est impliqué. La seule analyse économique est sans réelle logique dans ce cas.

B) Avantage du Web Based Training

Depuis un dizaine d’année, les logiciels ou CD-Rom ont trouvé leur place. Ils ont un marché.
Toutefois, les technologies en ligne on éclairé d’un coup le paysage de la formation en lui redonnant une dimension sociale absente des dispositifs non connectés. L’avenir se situe sans doute dans les réseaux intranets ouverts vers l’extérieurs. Ainsi, autonomie et personnalisation se marrient bien avec travail collectif, partage d’idées.

CONCLUSION

L’impact des nouvelles technologies sur la formation est donc profond et durable. Les grandes entreprises mènent une veille technologique intense s’appuyant sur toutes les ressources de l’information et de la communication.
Il est d’abord essentiel de comprendre que le regard que l’on porte sur le métier de la formation doit désormais changer. Ainsi, le leader de la formation professionnelle pour adulte dipsose de 100 000 élèves. Chiffre incroyable, mais ridicule comparé à la taille du marché et de la demande. En France, il y a 14 millions d’actif. Il est difficile de croire que ces derniers n’ont pas besoins de formations, de remise à niveau.
Global English a levé 200 millions de francs (32 millions d’euros) pour développer un site d’apprentissage de l’anglais à distance. Chiffre impressionnant là encore, mais les investisseurs avaient conscience d’un marché d’1 milliard d’individus !
La France ne pourra faire jouer la carte de l’exception culturelle : nos entreprises se mondialisent à grande vitesse, et sous la pression de fusions acquisitions, elles désirerons que leurs effectifs soient formés partout dans le monde en conséquence de cela.

En somme, nous arrivons doucement dans l’ère du « consommateur de savoir ».

Publié dans Enjeux et usages des TIC (février-juin 2003) | Laisser un commentaire

La géolocalisation

La géolocalisation utilise les BTS (antennes auxquelles sont connectés les portables lorsqu’ils fonctionnent). Le système localise la BTS par laquelle le portable est pris en charge, accède à une base de données spéciale et localise ainsi l’utilisateur à 500m près, dans les villes. Dans les zones rurales, la précision sera plus faible du fait du nombre moins important de BTS.

Les services:
-Orange propose des services à ses abonnés utilisant la géolocalisation. On peut obtenir des infos pratiques en fonction de l’endroit où on se trouve: restaurants, cinéma, hôtels, services d’urgence… les plus proches.
-France Télécom R&D a expérimenté à Marseille auprès de 170 utilisateurs, des jeux interactifs sur téléphone mobile basés sur la géolocalisation. C’est la position géographique des mobiles de chacun des joueurs qui est déterminante dans le scénario du jeu. Deux types de jeux ont été testés, utilisant de manière différente la géolocalisation. Le premier, jeu de piste culturel pour grand public entraîne les joueurs dans différents quartiers de la cité phocéenne. En répondant à des questions liées à ce lieu, le joueur recueille des indices pour résoudre l’énigme finale et marquer des points. Chaque réponse l’amène à se rendre dans un autre quartier pour l’étape suivante. La géolocalisation sert alors à vérifier qu’il se trouve bien dans la zone géographique pour répondre à l’enigme qui l’attend. Le deuxième est un jeu d’aventures spatiales proposant plusieurs missions. Le joueur choisit un personnage: marchand, pirate ou cow-boy. Pour s’ouvrir de nouveaux univers, les joueurs sont appelés à ce déplacer dans la ville. Leurs déplacements conditionnent alors la richesse du jeu en multipliant ses possibilités.

La sécurité:
-Un nouveau service est en cours de développement. Il s’agit d’un service qui permet aux parents de localiser leur enfant, grâce à leur téléphone mobile. Les parents sont ainsi plus rassurés car ils « gardent un oeil » sur leur enfant.
-On a réussi à retrouver des skieurs prisonniers sous une avalanche grâce au signal faible du mobile d’un des skieur qui l’alumait de temps en temps sans pouvoir téléphoner.

L’ethique?:
Avant d’être localaisé, l’opérateur demande une autorisation à l’utilisateur. Les services liés à la géolocalisation augmentent de plus en plus, et la police l’utilise aussi pour ses recherches, dans ce dernier cas, on ne demande pas d’autorisation. Ainsi, la géolocalisation peut être associée à une sorte d’espionnage de l’utilisateur par l’opérateur.

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La convergence des technologies et des savoir-faire.

CONVERGENCE DES FONCTIONS SUR UN OBJET
L’apparition des objets mobiles a lancé la convergence des fonctions sur un objet, le téléphone portable en est un des plus grands exemples, à la base fait pour communiquer, il est également devenu, répertoire, montre et parfois réveil, calendrier, console de jeux, lecteur de MP 3, lecteur de vidéo, appareil photo, accès Internet, etc. …L’objet simple à fonction unique n’existe plus, les objets mobiles sont devenus de véritables couteaux suisses.
De plus le mariage d’Internet et de la téléphonie mobile ne fait qu’accroître ce phénomène et nous arrivons parfois à une gadgetisation des objets et à quelques aberrations.

Le téléphone portable.
Avec l’introduction des premiers radios téléphones mobiles, il est devenu possible de communiquer depuis sa voiture ou de tout autre endroit. L’avènement de la deuxième génération de téléphones mobiles permis une explosion de l’utilisation de ces terminaux. On ne téléphone plus vers un lieu pour demander ensuite quelqu’un (la maison, la maison de campagne ou la société), mais on téléphone directement à une personne. L’arrivée d’une nouvelle génération de téléphones mobiles va réellement dépasser l’usage téléphonique de ces terminaux pour y intégrer les données et même la vidéo.

Le mariage d’Internet et du téléphone portable
Le téléphone portable et Internet, c’est un peu une grande histoire d’amour (convergence fixe/mobile/internet…).
Les nouveaux téléphones et ceux qui arrivent dans les mois à venir servent à beaucoup plus de choses que simplement composer un numéro et parler à quelqu’un. Ils intègrent les toutes dernières technologies qui leur permettent de naviguer sur Internet et d’y faire des achats, de déclencher votre four à distance, traduire instantanément ce que vous dit votre correspondant anglais ou même regarder la télé.
La révolution du numérique et l’explosion du Web contribuent au rapprochement de technologies jusque-là différentes, autour de normes de transmission et de diffusion communes.

La dérive des TIC sur d’autres objets, exemple.

Le nouveau slip de chasteté

Giuseppe Cirillo est italien et docteur en sexologie. Il a déjà mis au point plusieurs inventions concernant le domaine la vie sexuelle. Sa dernière trouvaille : la nouvelle ceinture de chasteté. Il s’agit d’un slip, un sous-vêtement avec un capteur équipé d’une minuterie qui se déclenche dès l’ouverture du slip.
 » Le téléphone de ma femme sonnera si mon slip reste ouvert plus de 5 minutes. Elle va alors m’appeler pour me demander :  » Alors ? Mais que se passe-t-il ?  »
Et si je lui réponds de cette façon :  » je suis désolé, je suis en plein travail « … Elle saura alors qu’il se passe quelque chose de louche.  »

La surveillance automobile Facelab : ne dormez pas, vous êtes filmé !
Un des principaux dangers en voiture, c’est l’endormissement. Grâce à ce nouveau système de surveillance, fini le dodo en auto. Deux caméras surveilleront en permanence la taille de l’iris et le clignement des paupières. En cas de clignements trop fréquents, l’automobiliste est prévenu qu’il risque de tomber dans les bras de Morphée et qu’il doit s’arrêter.

Une écharpe communicante.

Elle embarque avec elle une paire d’écouteurs située dans l’encolure, un micro, idéalement placé pour dialoguer bien au chaud, et enfin à l’extrémité, un écran tactile surmonté d’une webcam. Le tout relié par ondes radio à Internet.
Une écharpe high-tech donc, pour beaucoup de services : envoi d’e- mail et navigation classique pour consulter tous types de fichiers : photo, vidéo, audio. La webcam et le micro permettent eux de dialoguer en direct avec d’autres porteurs en visioconférence, histoire de réchauffer nos relations…

La souris téléphone (Tel Mouse)

Cette souris d’ordinateur fonctionne comme toutes les autres, sauf qu’avec celle-ci on peut également téléphoner !
Le clavier du téléphone est directement intégré à la souris. Pour prendre la ligne, il suffit d’appuyer sur un petit bouton et de composer le numéro… Et en plus, vous pouvez continuer à travailler tout en téléphonant. Attention, il est pour le moment interdit de faire venir cette souris téléphone en France car elle n’est pas agréée par France Télécom. Cependant, ce type de souris devrait bientôt être disponible en France.

Le téléphone oreillette (Go chat)

Cette oreillette permet à la fois d’écouter le correspondant et de lui parler car elle dispose d’un micro incorporé. C’est très pratique car on garde les mains libres et pendant la conversation, on peut sans problème continuer à travailler…

Lishin

Cet accessoire de mode féminin permet d’envoyer des messages. Équipé de deux écrans, dont l’un en miroir pour se repoudrer et recevoir des images. L’autre écran sert à envoyer des messages écrits à la main. Un micro est subtilement incorporé dans le stylet. L’extérieur est en tissu moelleux.

Les vêtements communicants permettant de faire des rencontres
Chacun des vêtements (pantalon, jupe, sac, tee-shirt…) comporte un code barre qui est en quelque sorte votre numéro d’identité. Ce numéro est visible par tout le monde et si une personne veut entrer en contact avec vous, il n’a qu’à se connecter au site du fabricant, Skim.Com. Une fois sur le site, il entre votre code et peut alors vous envoyer un mail ou un message sur votre téléphone portable. Libre à vous de lui répondre ou d’en faire autant quand vous croisez quelqu’un qui porte la même marque que vous.

Les bijoux high-tech

Ne croyez pas que cette femme est folle parce qu’elle parle, en apparence, seule. Même si elle n’a pas de kit main libre, elle parle pourtant au téléphone. Son écouteur, c’est sa boucle d’oreille et le micro du téléphone est logé dans son pendentif. Pour composer les numéros, elle utilise ses bagues. L’une lui sert de joystick, tandis que l’autre lui permet de visualiser les numéros.
Les garçons aussi ont droit à leur bijou high-tech : une montre qui offre toutes les fonctions d’un agenda électronique et qui, en plus, peut s’utiliser sans les mains et uniquement avec la voix.
Et oui, téléphoner avec son collier, et consulter ses messages sur sa montre, voici venu le temps des « cyber-joailliers » !

Les objets ménagers

Le micro-onde

Un jour peut être, votre micro-onde sera connecté à Internet et ce sera une vraie révolution dans votre cuisine. Votre micro-onde pourra par exemple vous proposer des recettes. Autre nouveauté, grâce à son lecteur de code barre, il commandera instantanément les produits dont vous avez besoin, le tout via internet. Votre micro-onde vous permettra aussi de consulter votre compte en banque et d’effectuer des virements. Enfin grâce à la reconnaissance vocale, il pourra enregistrer les e-mails que vous lui dicterez les mains dans la pâte…. Ce micro onde n’est pas encore en vente, ce n’est pour le moment qu’un prototype.

Le robot aspirateur

Ce robot aspirateur est capable non seulement de faire le ménage, mais aussi de vous servir l’apéritif ! En effet, ce robot peut porter des plateaux et les amener à destination sans aucune casse. Par ailleurs, ce robot peut passer l’aspirateur tout seul. En effet, il fonctionne grâce à un capteur qui le relie à votre ordinateur dans lequel les plans des pièces de l’appartement sont mémorisés. Ainsi, l’aspirateur sait où les obstacles sont placés dans la pièce. Vous pouvez donc soit piloter l’aspirateur depuis votre ordinateur via la souris, soit programmer des parcours qu’il effectuera seul.

Le lave-linge

Un lave-linge nouvelle génération qui va considérablement simplifier la vie de tous ceux qui veulent gagner du temps. En effet, ce lave-linge peut être déclenché à distance grâce au téléphone portable. Ainsi, il vous suffit de téléphoner pour que votre machine à laver se mette en route lorsque, par exemple, vous partez de votre travail. Autre nouveauté, vous pouvez surveiller sur internet l’avancement du cycle de lavage de la machine, pour cela il suffit de vous rendre sur le site internet et d’indiquer la mot de passe de votre machine.

Le lave-vaisselle

Ce lave-vaisselle dernier cri est intelligent. Tout d’abord, tous les boutons ont disparu, et font place à un écran digital. Ensuite, l’ordinateur présent dans le lave-vaisselle est capable de connaître le nombre de couverts à laver et donc la quantité d’eau à fournir. Pratique pour faire des économies…Enfin, l’ordinateur analyse régulièrement l’eau du lave-vaisselle. Ainsi, il se rendra compte de la saleté de l’eau et adaptera la durée de lavage. Ce lave-vaisselle n’est pas encore en vente puisqu’il n’est qu’au stade de prototype.

La maison du futur

À Vilvoorde dans la banlieue bruxelloise, on peut depuis 5 ans visiter une maison d’un genre nouveau. Sur 300 m 2, ces habitations utilisent les dernières innovations technologiques et techniques de pointe.
Première innovation : la porte du garage qui peut à loisir être opaque ou transparente. C’est possible grâce à des cristaux liquides emprisonnés dans le verre qui réagissent au courant électrique.
Passage obligatoire : la cuisine, non seulement esthétique mais surtout pratique. Le plan de travail est anti-choc, anti-tâche, anti-rayure, et résiste aux produits chimiques. Et bien évidemment toute la cuisine est entièrement gérée par ordinateur : gestion des courses, proposition de menu selon les ingrédients présents dans le frigo…

À partir de l’ordinateur, on peut piloter toute la maison. Plus besoin de se déplacer pour ouvrir les stores du salon. La maison elle-même aurait pu tout aussi bien décider d’ouvrir les rideaux en fonction des données d’ensoleillement qu’elle collecte grâce à des capteurs météorologiques.
Dans la chambre, les lits ne sont pas envoûtés mais bio dynamiques. Ils sont censés reconstituer les sensations intra-utérines. Et permettent de mieux récupérer.
Très sympathique la baignoire jacuzzi pour deux personnes que l’on peut mettre en route par téléphone avant de rentrer chez soi et qui nettoie et désinfecte ses canalisations dès qu’on la vide.

L’histoire

La première pierre de cette maison du futur en Belgique a été posée le 1er août 1993. Le Japon, les Etats Unis, et les Pays Bas possédaient déjà leur maison du futur, un projet est en cours à Paris. Ce complexe est censé évoquer les conditions de vie, de logement et de travail des prochaines décennies.
Sur 300 m 2, elle est conçue pour un foyer avec un enfant.

C’est en fait un laboratoire d’idées pour améliorer la qualité de vie qui présente les matériaux, les produits et les techniques de pointe dans le secteur du bâtiment :
* Domotique et gestion intelligente des bâtiments.
* Stylique fonctionnel et futuriste.
* Appareils ménagers et de chauffage écologiques et peu gourmands en énergie
* Nouveaux systèmes de peintures et de revêtements
* Banques de données externes, télédiagnostics, téléshopping, traitement des eaux
* Énergie solaire
Pas moins de 140 entreprises ont participé au projet. 30 Km de câbles ont été nécessaires pour mettre en place le système domotique.
Cette maison a coûté la modique somme de 8 millions de dollars (soit moins de 50 millions de Francs).

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Accès à tous / accès pour tous ?

Paul Jouan

-Qui sont les principaux usagers et qui sont les acteurs des technologies du net ?
Qui parle à qui ?
-Comment consomme-t-on ces technologies ?
-À quel niveau peut-on parler de disparité social ? La présence de nouvelles technologies dans l’espace domestique ainsi que dans les domaines professionnels n’est pas sans conséquences sur nos modes de vie et nos usages.
La notion de démocratie entre en jeu au moment où l’on aborde la question de l’accès pour tous. Qui sont utilisateurs ? dans quel cas l’apparition de nouvelles technologies creusent les écarts sociaux-culturels ou au contraire contribuent à les réduirent ?
Les utilisateurs de nouvelles technologies sont-ils ciblés ? ,Je me pose la question de savoir à qui s’adresse les créateurs de ces nouvelles technologies l’accès est-il réservé à une élite ?

APPROCHE GLOBALE : Quelle typologie d’usager d’Internet ?

Alors que la publicité nous matraque à coup d’offres d’accès gratuits, accès illimités et haut débit on remarque qu’il existe malgré tout une consommation inégale d’Internet. Laurence Caby parle d’un « fossé qui sépare les compétences techniques et compétences sociales » on note qu’un contexte social limité est plus favorable à l’émergence de l’innovation et que les contextes sociaux quelle affecte ultérieurement. Cependant lorsque la technologie devient accessible à tous , ce fossé doit être comblé.

Pour rentrer dans les détails il est important de savoir que la plus part des internautes ont moins de cinquante ans, la majorité sont des hommes , mais l’écart homme / femmes tend à diminuer : l’accès professionnel se faisant de plus en plus fréquent . On remarque qu’en ce qui concerne l’éducation le niveau d’étude est déterminant quant à l’utilisation du net ,80% des internautes ont au moins le bac. Il existe un écart marquant entre le secteur industriel et celui de service .Les actifs représentent les deux tiers des internautes .
La cinquantaine semble constituer une rupture dans l’univers des accédants cette rupture est identifiable aussi au niveau des retraités.
Internet est devenu l’objet d’usages fréquent ,sont utilisation fait partie intégrante de la vie quotidienne , on remarque d’ailleurs que le net est devenue un outil que l’on utilise aussi bien dans la sphère privée que professionnelle : il s’intègre totalement dans la vie sociale.
Il y à effectivement une fracture territorial Internet ,le critère urbain /rural est nécessaire mais loin d’être suffisant pour comprendre les disparités évidentes territoriales de connexion Internet.

ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION DU NET :

On consomme de plus en plus internet aussi bien dans la sphère domestique que professionnel et les industriels l’on bien compris. Les limites de l’accès au réseau sont sans cesse repoussées par des innovations , celles-ci n’étant pas forcément accessibles à tous mais qui poussent en général à consommer plus.L’apparition du WI-FI par exemple permet aux usagers de ne plus etre limités en thèrme d’espace ainsi que dans le temps. L’UMTS est prévu pour etre développé sur tout le territoire , alors que le WI-FI lui est limité à une couverture partielle, notamment aux grandes villes , ces deux moyens sont complémentaires, tout le territoire est finalement couvert.
L’accès permanent engendre de nouveaux usages , n’importe ou n’importe quand quasiment ,le consommateur est conditionné par les possibilités qui lui sont offerte , de plus la qualité du service est inchangée ,elle est identique à la consommation en fixe. Une véritable révolution en terme d’accès ,mais loin d’étre sans conséquences sur nos modes de vie .La communauté des internautes s’est enrichie depuis son ouverture au grand public , elle répond maintenant à une très forte demande de services aux consommateurs et contribue à améliorer la qualité des services , en tèrme de rapidité , diversité,contenue etc… Une nouvelle dimension est apparue avec l’arrivée du net , « une consommation interplanétaire »est maintenant possible : il n’est pas plus difficile d’acheter quelque chose à l’autre bout du monde qu’à son voisin de palier ,en pratique , les frontiéres géographiques ne sont plus considèrées . On remarque d’ailleurs que la liberté principale engendrée par l’accès à un réseau mondial ,et ce pour quoi les individus se connectent le plus, est la communication : le mail.
Il est envisageable de garder contact en temps réel avec des proches dans le monde entier, la distance devenant quasiment impalpable .

LES LIMITES D’UN TEL SYSTÈME :

La société à découvert de nouvelles formes de violence et de menaces remettant en question le « bon fonctionnement » du réseau , comme par exemple : le piratage ,ou certaines personnes prennent le contrôle du système à leur profit détournant des informations de plus haute importance ou encore des sommes astronomiques d’argent via le système .Les virus sont des attaques qui touchent directement au système dans le but de génèrer un disfonctionnement , les conséquences de ces actes sont souvent la perte de document ou le blocage total d’un système . Le contrôle de l’information diffusée sur le net est entrain de changer ce qui était la force du réseau mondiale ,à la base considèrée comme une nouvelle forme de liberté , mais on remarque au contraire qu’ actuellement la démocratie en ligne recule.

Publié dans Enjeux et usages des TIC (février-juin 2003) | 3 commentaires

L’éducation et la formation à distance

Nouvelles technologies, enjeux et usages.

Enseignement et formation à distance.

Formation à distance: situation éducative dans laquelle la transmission du savoir ou l’activité d’apprentissage est faite hors de la situation présentielle entre les différents acteurs, la notion de « distance » représentant une dispersion géographique ou temporelle des participants.

Formation ouverte à distance: l’apparition du qualificatif « ouvert » introduit des notions supplémentaires. Il caractérise des situations qui offrent une plus grande accessibilité, une plus grande souplesse ou flexibilité dans leur mode d’organisation pédagogique.

La formation à distance existe depuis plus d’un siècle, avec les cours par correspondance. Les années 60 ont vu naître d’ambitieux programmes où la télévision devait devenir le nouveau média incontournable de formation. Aujourd’hui les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) génèrent un développement de systèmes de formation via internet.

Un dispositif de formation à distance est avant tout une conception pédagogique, qui s’appuiera sur des processus d’apprentissage. Il comprendra des ressources, exercices, évaluations, interactivité en ligne, etc…et permettra des contacts apprenants/formateurs.
 

Le e-learning à les possibilités d’un impact immense : un mélange de formation traditionnelle, de formation à distance et d’utilisation d’outils technologiques accessibles peut permettre de façon rentable, de rendre accessible toute la formation à tout le monde.
En e-formation, il est possible d’utiliser l’ensemble des stratégies pédagogiques issues des grands courants théoriques et d’intégrer les possibilités offertes le réseau internet. il n’existe donc pas, à proprement parler, de pédagogie spécifique à la e-formation.

Ce qui a changé, ce sont les immenses possibilités de l’interactivité, l’accessibilité de l’information et des objets d’apprentissage, la modélisation des connaissances, la scénarisation…Si pour certain Internet n’est qu’un média de plus, il se distingue par ce que c’est le seul qui offre la possibilité d’intégrer tous les autres.

A qui est destiné l’enseignement à distance ?
L’enseignement à distance est destiné aux publics qui ne peuvent assister régulièrement aux cours pour de multiples raisons :
  > personnes en activité professionnelle
  > en recherche d’emploi
  > retraités
  > chargés de famille
  > détenus
  > personnes éloignées des sites universitaires ou résidant à l’étranger
  > personnes handicapées…

Cependant, la formation à distance se marginalise elle même…

La FAD touche au mieux 25 % de la population.
Pour quelles raisons les 75 % d’autres n’y sont pas intéressés, les bases de cette étude sont déjà connues : 100 % y sont intéressées, mais 75 % ont connu un échec avant même de commencer, ce qui a tout à voir avec l’accessibilité, et le matériel nécessaire:

Des ordinateurs à 300 $
Une connexion internet pour l’envoi et la réception des informations

Tout le monde sait qu’un ordinateur ne fonctionne pas quand il y a trop de sable ou de poussière ou que le courant est trop irrégulier. Cela implique plusieurs conditions pour qu’une technologie fonctionne.

les solutions du e-learning
Les Campus numériques, une autre façon de répondre aux besoins de formation 

Dans un contexte de concurrence internationale accrue, les ministères de l’Éducation nationale et de la Recherche, soucieux de préserver l’excellence de l’enseignement supérieur et de le moderniser, ont lancé successivement, en 2000, 2001 et 2002, des appels à projets pour la constitution de « Campus numériques français ». 

L’objectif majeur des appels à projets est d’arriver à construire une offre nationale de formation ouverte et à distance (FOAD) de qualité et  compétitive sur le marché international.  Avec le développement de l’éducation tout au long de la vie, les besoins de l’Enseignement Supérieur se sont extrêmement diversifiés. 

partenaires pour les projets de campus numériques

– CNED présent dans 19 projets
– 50 entreprises
– 48 associations

ment Le campus numérique : 

a) permet le choix de l’espace-temps

L’intégration des TIC permet  d’accéder à la formation à partir de lieux proches ou distants selon des temps et à des rythmes choisis par l’apprenant et tout au long de sa vie.

b) renforce la qualité des contenus

La mise en place d’une logique inter-établissements et l’ouverture à des partenariats publics/privés ainsi qu’à des établissements étrangers renforcent la qualité des contenus et des services rendus aux étudiants.

c) offre souplesse et adaptabilité

– Les projets s’appuient sur une ingénierie de formation innovante, conçue de façon modulaire, afin de permettre des parcours individualisés. 

– L’accent est mis sur l’individualisation des formations et de la relation enseignant-enseigné, la valeur ajoutée étant dans la communication interpersonnelle et les ressources humaines plus que dans les technologies, les parcours de formation deviennent flexibles.

– A travers messagerie, forums ou chats, l’étudiant peut être en contact rapidement avec un enseignant, un tuteur ou d’autres étudiants suivant la même formation.

Tous les grands champs disciplinaires sont concernés par cette nouvelle offre de formation : 
– Sciences et Techniques : 18 %
– Tic et ingénierie de formation : 8 %
– Médecine et santé : 15%
– Droit, Économie, Gestion : 8%
– Sciences humaines et sociales : 9% 
– Pluridisciplinaires : 7 %

 

l’enseignement à distance au sein d’une entreprise:

« Pour faire face aux évolutions des technologies, une entreprise se doit d’assurer une actualisation et une avancée permanente de ses employés, la formation constitue l’ensemble des connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour maîtriser une technique ou un métier .

L’ apprentissage à distance, se décline sous plusieurs formes, selon les modes d’apprentissage choisis et les outils utilisés:
Ces services ne mènent pas pour l’instant à des diplômes, mais ils offrent tout de même de bonnes bases. Entre 7000 et 8000 personnes utilisent ces ressources par mois actuellement.

L’auto-formation avec tutorat à distance:

L’apprenant peut faire appel à un tuteur en cas de difficulté. Celui-ci intervient en différé et communique avec l’apprenant par chat, e-mail ou forum d’échange.
Avantage : l’interactivité de la formule. Le coût réduit du tuteur virtuel pour l’entreprise.
Inconvénient : le tuteur n’intervient pas en temps réel. La formation n’est pas véritablement personnalisée (le tuteur n’est qu’un appui à la formation, c’est le logiciel qui définit le parcours de chaque apprenant).

La classe virtuelle en temps réel

La formation se fait en direct et de manière personnalisée. Un tuteur dialogue avec l’apprenant en temps réel, via chat, forum ou vidéo/visioconférence. Le tuteur fixe une plage horaire pour réunir les apprenants autour d’un forum en ligne. Il propose des travaux dirigés et répond aux questions. La classe virtuelle permet de définir un parcours personnalisé. Le tuteur peut intervenir sur l’écran du stagiaire.
Avantage : tutorat en temps réel, personnalisation et interactivité.
Inconvénient : plusieurs apprenants se partagent un seul tuteur. Contraintes techniques de mise en oeuvre.

La visio-formation personnalisée

C’est la formule la plus aboutie et sans doute la plus efficace en matière d’e-learning. L’apprenant bénéficie d’un parcours personnalisé, défini par un tuteur qui intervient en direct et en image pour communiquer avec l’apprenant.
Avantage : interactivité, personnalisation et visualisation du tuteur.
Inconvénient : il faut posséder le matériel technique nécessaire (webcam, casque, carte vidéo) et une bande passante suffisamment large.

LIENS

Aide aux élèves en difficulté

cours-particuliers: http://www.cours-particuliers.com/
Paraschool: http://www.paraschool.com/
CyberPapy: http://www.cyberpapy.com/
Annabac http://www.annabac.com/
Après l’école http://www.apreslecole.com/

conclusion:

Un accès à la culture pour tous, à tout moment, partout…?

On constate, que les services existants sont essentiellement des programmes de soutien scolaires ou des cours similaires à ceux des manuels scolaires traditionnels. Ces services, nécessitent le plus souvent une inscription (payante) et ne permettent, par conséquent, une consultation libre de tout engagement. Les cours en libres accès sont rares et difficiles à trouver, difficile, donc pour des écoliers non formés aux nouvelles technologies et à la navigation internet de s’y retrouver dans la masse d’informations mise à leur disposition. Attention aussi au contenus des articles ou des cours proposé, des erreurs ou des documents « dangereux » pouvant se glisser au milieu d’autres.

Ce système peut il concurrencer le mode d’enseignement de l’éducation nationale?

Pour les cycles d’études primaires, il parait difficile que ce système parvienne à supplanter le système actuel d’enseignement mis en place dans un avenir proche. Il faudrait que l’initiative d’une telle révolution soit décidée et mise en place par l’éducation nationale elle même, (permettant des programmes scolaires et des contenus de cours standards) et que cette décision soit accepté par tous.
Il semble plus envisageable d’instaurer ce genre de système dans des cycle d’études plus avancés tel que les facultés ou les cycles d’études supérieurs (requièrent une certaine autonomie).

Offre t-il une réelle liberté, ou une dépendance à une technologie?

Il est vrai que si un tel système venait à être mis en place, l’ensemble des personnes suivant ces programmes seraient alors dépandant des outils et du système informatique. Ce qui pourrait présenter certains risques, ne pouvant maîtriser tout les paramètres et les éventuels problèmes de connexions, de réseaux, d’archivages et de piratages.

Benoit Buirtsch.

Publié dans Enjeux et usages des TIC (février-juin 2003) | Laisser un commentaire

Nouvelles utilités

Au début de l’informatique, il a fallu trouver de nouvelles architectures pour concevoir ces nouveaux « objets ». Le monde « traditionnels » a largement servie de référence: la fenêtre pour le système d’affichage, la corbeille pour éliminer les dossier … L’ordinateur, le téléphone portable, appareil photo numérique, lecteur DVD, console de jeux, lecteur MP3, camera portent de nouvelles « utilités », celles de l’information. C’est l’apparition de nouveau type d’usages qui ne sont plus liés à leurs formes mécaniques .Elles ont de particulier:

-la mise en réseau,
-l’interactivité
-l’intelligence ( autonomie )
-la virtualité

Après quelques décennies, il se produit un retour d’influence du monde électronique au monde plus traditionnel. Cette influence se lie sur trois niveaux:
-dans l’outils de création
-dans les usages que propose les objets
-dans la forme des objets
Comment retrouve-t-on les particularité du numérique dans les objets simples ?

I L’influence sur l’outils de création

Le réseau : Il permet la création à distance, ce qui donne lieu à plusieurs expérience de ‘téléconception’:
L’étagère des frère Bourroulec, présentée ici, à été pensée pour être envoyée sous forme de fichier par internet et facilement fabricable ( découpe de polystyrène ) . Elle est alors réalisée directement sur place en deux jours pour accueillir leur exposition (au Japon par exemple).

l’intelligence: en fonction de programme, d’ « outils numérique  » on peut obtenir objet impossible à la simple conception mentale ou industrielle: Il existe une entreprise qui grâce à un programme aléatoire produit des tasses en série aux motifs uniques.

II L’influence sur les usages

le réseau: ce qui démarque les objets numériques, c’est aussi leur capacité à se mettre en réseau. Cependant malgré quelques contre exemples, ils utilisent tous le réseau internet de la même manière: afficher à nos yeux tous le contenu du réseau comme un ordinateur ou un téléphone WAP. Peu s’en servent d’une façon active comme pourrait le faire des réverbère en fonction de la météo par exemple… Cela est certainement due au fait qu’il faille une connexion téléphonique pour être connecté. Cela risque de changer avec le développement de Wifi ou bluetooth ; on pourrait voir toute une cuisine en réseau par exemple.
Certains objets quotidien devient des maillon de ce réseau d’information: des industriels se servent de produit comme porteur comme les Kinder qui possèdent maintenant une surprise numérique grâce à un code numérique, idem pour Cocacola… Le réseau de distribution communique alors avec le réseau de distribution.

l’inter activité: elle rend les objets numérique très attrayant et concurrence les objet communs .Certains objets simples intègrent maintenant de l’interactivité, comme l’Alova est un matériau intelligent qui prend la forme du corps puis reprend sa forme initial.

l’intelligence: dans le même ordre d’idée on demande au objet communs d’être intelligents comme le numérique: la brosse à dent Signal qui perd sa couleur quand il faut changer de brosse …

le virtuelle numérique a appris aux acteur économiques comment créer des objets à partir du virtuel. Aussi on trouve des objets physiques qui ont pour but d’incarner du virtuel comme le fait une icône; par exemple les packs d’assurance ( des assurances qui tiennent dans une boîte en carton …)

III influence sur la forme

l’interactivité: elle a nécessité la mise au point de signe comme les icônes, image très simplifié de la réalité.

Cette simplicité influence les objets physiques qui tendent à ce simplifié (ex:on s’habille facilement d’un simple signe sur un t-shirt ) mais curieusement plus machines deviennent puissantes et plus ces signes se compliquent. Prenons l’exemple de MacOS X et du dessin du disque dur :bien que se soit inutile, l’icône ressemble de plus en plus à l’objet physique. Aussi , au moment ou les objets se simplifient, se dématerialisent sous l’influence du numérique, le numérique lui se complique en prenant des propriétés matérielles( les fenêtres os ont maintenant une ombre…), peut-être pour se rejoindre ?


le virtuel: la création d’objets virtuels de synthèse à fortement influencé la production actuelle, la grande majorité des objets porte plus les marques d’un modelage 3D que de leur process de fabrication sauf quand les deux viennent fusionner dans des techniques telles que le fritage de poudre.


D’autre objet joue directement avec le virtuel comme cette lampe d’ingo Mauer ou l’ampoule n’est qu’un hologramme généré par le film de l’abat jour .

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Dangers et opportunités des TIC

Restitution du travail en cours le 14 avril 2003 A) DANGERS

– Connaissance/contrôle consommateurs, perte de la vie privée, invasion du marketing et de la pub, personnalisation
– Technostress
– Interconnexion homme-machine cobaye, homme bionique
– Refuge et fuite en avant; cloisonnement domestique; internet comme habitacle
– Fragilité, risques du système; pb de débit, de réseaux, de piratage; erreur peut changer notre vie
– Dépendance, esclavage vàv des outils
– Risques des mutations rapides, de l’obsolescence
– Quelles archives, quelle mémoire, quelles traces ?
– Pertes par les évolutions,…
– Contrôle de l’info
– Engouements sans besoins et sans limites ? Fascination excessive ?
– Perdre pied dans le monde réel ? Dépendance, incompétence dans le monde réel
– Fracture sociale
– Non-hiérarchisation des infos, du savoir… confusion
– Anarchie dans le monde virtuel
– Creuser l’écart nord-sud, riches-pauvres
– Passage intégral en société de services dépendante aux pays producteurs
– De moins en moins de contacts entre humains, société virtuelle
– Perte des valeurs et pratiques traditionnelles
– Surveillance accrue des individus, localisation
– Individualisme y compris dans la formation ou le travail à distance, indépendant du lieu
– Déshumanisation libérale ? (Virilio)
– Complexité d’utilisation
– Utilisation propagande
– Diffusion des contenus d’un individu
– Les machines imitent les gens

B) OPPORTUNITES

– Meilleure productivité, + de temps libre, faciliter la vie
– Ouverture sur le monde, se faire connaître, monde sans frontière
– Rapidité de la communication et de l’info
– Partage des connaissances, nlles possibilités de communication entre les gens, échange, plus de rencontres et de communication
– Mise en commun des informations
– Equilibre de l’info
– Pouvoir mieux réparti, plus étendu
– Dématérialisation du support = contenu infini et indépendant des ressources naturelles
– Effacement des distances, continuité (mail), contrôle sur n’importe quelle distance
– Développement des technologies mobiles, partout à tout moment
– Ouverture des frontières
– Accès aux meilleurs chercheurs
– Commerce ou stockage remplacés par le web, opportunité pour les pays producteurs
– Création de nouvelles frontières, nouvelles tribus
– Nouvelle architecture, nouvelles relations
– Opportunités de la déshumanisation
– Zones inexplorées du réseau, la surveillance n’est pas partout, vision libertaire/P2P
– Mise en commun des biens individuels => intérêt collectif
– Ne pas voir le réseau mais l’utilisation qu’on en fait, la représentation qu’on en a par les médias
– Liens vers d’autres machines
– Industries virtuelles (non manufacturées, intellectuelles)

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LA MATÉRIALISATION DE LA DÉMATÉRIALISATION

Plan
-Introduction
-État des lieux
a)qu’est ce qui se dématérialise ?
b)quels coûts matériels pour ces changements ?
-Quelles sont les conséquences ?
a)De manière générale…
b)Industrie de la musique en particulier
-Quelles solutions ?

1- Introduction
Grâce au numérique de plus en plus de produits se dématérialisent. Effectivement, pour un nombre de plus en plus important de produits, le contenu devient indépendant de son support « habituel ». Le contenu, numérisé, n’est plus rattaché à une forme matérielle fixe, tangible. Par exemple : avoir un album de musique ne signifie plus posséder un disque…mais avoir accès à des données numériques « immatérielles » par l’intermédiaire d’appareils variables (baladeur MP3, ordinateur…).
Le numérique a certainement cassé le lien sémantique fort qui associait un certain type de données à un certain type de support, mais peut-on parler de « dématérialisation » au sens propre ? Ce qui a réellement changé, avec cette « dissociation contenu/contenant » c’est l’émergence du concept de multi-supports. Cependant, on a toujours besoin d’intermédiaires matériels bien concrets pour acheminer et restituer le contenu, mais ces intermédiaires matériels sont divers et variables pour des données qui le sont également.

2- État des lieux
-Qu’est ce qui se dématérialise ?

Cet état des lieux n’a aucunement la prétention d’être exhaustif, mais il présente quelques exemples de domaines bouleversés par l’arrivée du numérique…(révolution numérique?)

a) Le courrier/messagerie électronique
Les messages électroniques (mail, SMS…) ont profondément changé notre façon de communiquer par l’écrit en apportant de nouveaux paramètres, nouvelles possibilités mais aussi nouvelles contraintes et problèmes…

b) La musique
Le MP3, le peer to peer sur internet ont totalement bouleversé notre perception du « produit musique » et notre façon de le consommer…

c) Les films/vidéos/(télévision?)
Avec les améliorations de puissances et capacités du numérique(et sa démocratisation surtout !), l’industrie du cinéma se retrouve face à un bouleversement du même type que celui qui frappe l’industrie du disque…

d) La photographie
Le développement de la photographie et de l’image numérique offrent de nouvelles possibilités et une nouvelle conception de l’image.

e) Les livres/journaux
Le concept du livre virtuel (e-book) apporte une alternative à l’édition traditionnelle et une nouvelle façon de percevoir le produit livre…

f)La vente à distance/l’achat en ligne
Il devient de plus en plus facile d’acheter en ligne une multitude de produits, le fait de payer sur internet se banalise il existe déjà des cartes dédiées au paiement en ligne. (billets numériques…)

-Quels coûts matériels pour ces changements ?

a) Les infrastructures et réseaux (acheminement des données)
b) Les terminaux (création/restitution des données)

-LES ORDINATEURS DE BUREAU
-LES ORDINATEURS PORTABLES
-LES PC ULTRA-COMPACTS (Sony VAIO)
-LES DISQUES DURS AMOVIBLES
-LES DISQUES DURS AVEC BALADEUR MP3 (iPod)
-LES TABLET-PC
-LES POCKET-PC
-LES PDA / PALMS
-LES SMART-PHONES (P800)
-LES TÉLÉPHONES MOBILES (GPRS / UMTS /…)
-LES BALADEURS MP3
-LES TERMINAUX NUMÉRIQUES (CanalSat)
-LES APPAREILS PHOTOS NUMÉRIQUES ?

-LES ORDINATEURS DE BUREAU
Ce sont les machines les plus polyvalentes, elles sont la base même du développement exponentiel du numérique. Aujourd’hui, en plus de l’accès internet et des applications de traitement de texte, un modèle standard gère trés bien la musique, l’image, les vidéos (DVD, Divix,…)…Créer et graver ses propres CD, DVD, télécharger et écouter de la musique où regarder un film via son ordinateur devient banal.
De plus, l’ordinateur est le noyau central sur lequel vient se greffer une multitude de périphériques numériques annexes.

-LES ORDINATEURS PORTABLES
Ils offrent les mêmes possibiltés que les ordinateurs de bureau et sont facilement transportables (de plus en plus légers, compacts, résistants aux chocs…). Par ailleurs avec le développement des technologies sans-fil (WI-FI, Bluetooth, Centrino,…) les possibilités d’usage deviennent presque sans limites…

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