Aires de jeux par Griffin et Aurélia : seconde proposition.

Voici une seconde proposition d’intervention des roombots sur une aire de jeux. Nous avons décidé de changer d’axe (cf : commentaire sur notre article précédent ). Il s’agirait d’inclure les roombots non plus comme éléments structurels, mais comme éléments autorisant le mouvement de structures externes, telles que des mats, des cordes, des murs ou des filets.

IMG_4797 IMG_4800 IMG_4801 IMG_4802 IMG_4803Ci-dessus, les différentes versions de dé/re-construction d’un nouveau type de balançoire  par les roombots. Il s’agit d’une balançoire constituée, notamment, d’une structure tendue de textile. Nous pourrions utiliser sa flexibilité afin que cette structure du jeu puisse changer de fonction et devenir, par exemple, un toboggan.

Voir schémas suivants :IMG_4804 IMG_4805 IMG_4806 IMG_4807 Capture d’écran 2013-04-30 à 21.53.19 Capture d’écran 2013-04-30 à 21.54.13

En suivant la même idée, voici le fameux jeu des barreaux auxquels les enfants peuvent s’accrocher, ainsi qu’une échelle où ils peuvent grimper. Au sol, une structure mobile est attachée aux roombots par une plaque. Si les roombots lèvent la plaque, celle-ci tracte le reste de la structure. Elle transforme dans le même temps l’échelle en la continuité de la structure de barreaux.

Scénario « bar-bots »

Voici nos recherches sur les interactions possibles entre les roombots et les usagers du bar (clients, serveurs, barman). Nous avions imaginé des interactions en deux temps: les roombots réagiraient en fonction du comportement des personnes, de leur nombre, du niveau sonores… dans un premier temps. Dans un second temps ce serait soit le barman soit les clients qui pourraient venir modifier leur comportement.

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sénario roombots

Voulant donner un caractère aléatoire au mouvements des roombots, nous préférons finalement qu’ils soit le plus autonomes possible: en fonction de différents facteurs ils viendraient s’organiser dans l’espace. Nous voulons que les clients viennent pour avoir une expérience singulière et non commander an roombots et avoir un relation client-serviteurs. Pour cela nous allons définir des tendances, des ambiances qui génèrerons des agglomérats de roombots différents.

Scénario

En fonction de l’activité, du niveau sonore, du nombre de clients… les roombots viennent s’organiser dans l’espace.silhouette2

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Décor de théâtre (Hugo, Hugo, Sebastian, Louisa)

Nous imaginons un dispositif autonome d’un décor de théâtre projeté. Ce dispositif se concentre en une boîte (nid de roombots). Les pans de la boîte constituent les grilles de déplacement des roombots. Ils renferment les supports de projection et les roombots.

Scenario d'installation

Ce dispositif permet de créer un décor dynamique et reconfigurable par la mise en mouvement, l’orientation et la combinaison des différents pans de projection et par la projection elle-même.

exemple de déplacement des pans exemple de projection

La grille de déplacement s’efface par la multiplication du motif ajouré et les pans de projection se constituent d’un matériau léger.

exemple de pans ajourés 3 exemples de grilles differents

Nous travaillons sur les scénarios d’ouverture de la boîte, la géométrie des différents supports de projection et le nombre optimal de roombots nécessaires à cette installation.

Nous mettrons à jour cette article au cours de la semaine.

« Nature en ville »

« Nature en ville ».
Pierre BOURRE, Céleste DERYCKE, Anthony LOEUK.

Image manifeste

Jardin communautaire, ferme-mobile, roof-garden. L’idée d’une re-connection au vert semble récente et ressemble presque à une tendance. Pourtant c’est une réelle préoccupation, loin d’être une envie passagère.
Ce désir, la loi Grenelle l’appui. Ce besoin, les histoires le montrent.
À la fin du 19ème siècle, sous Napoléon III, on pense à une place plus importante à la nature dans l’espace urbain. À new-york, les voix s’élevaient pour créer un oasis, un lieu d’oxygène au milieu du béton : Central park.
Aujourd’hui, une manière de recréer le lien au vert, ne sont pas les jardins suspendus de Babylone mais presque, les murs végétaux. Au delà du côté esthétique. Le concept de mur végétal décrit des jardins ou écosystèmes verticaux, plus ou moins artificiels, conçus tantôt comme éléments de décor, dans le cadre du jardinage urbain, tantôt comme œuvres d’art utilisant le végétal, ou encore comme éléments d’écologie urbaine. Il protège le bâtiment contre l’effet corrosif des pollutions urbaines. Il peut servir de refuge ou de garde-manger pour les oiseaux, les invertébrés ou les mammifères, mais il peut également jouer un rôle en matière de microclimat, d’épuration des eaux, de régulation des crues urbaines et de qualité de l’air.
Au-delà d’avantages techniques, Il crée surtout un lien visuel et physique avec la nature. La présence du vert à un impact positif sur le bien-être émotionnel d’une personne, sur le mode d’apprentissage d’un étudiant, ou sur le rétablissement d’un patient hospitalisé à l’heure ou c’est seulement 14m2 de surface moyenne d’espace verts dont dispose chaque habitant à Paris.
Si les avantages sont nombreux, le mur végétal possède de nombreux défauts, notamment le prix. Presque 300€ le m2 dû en parti à la difficulté de mise en oeuvre. Certaines demandes spécifiques, certains murs, nécessitent des travaux spéciaux ou des supports particuliers, comme par exemple pour un accès difficile ou en hauteur, le prix des murs végétaux pourra alors être supérieur à 1000€ le m². Le prix inclus un lourd système d’arrosage automatique intégré et le suivi régulier de l’installation pendant un an. L’autre problème c’est la mort des plantes dû à une impossibilité de phototropisme.

L’idée du projet, c’est de rendre le mur végétal plus « vivant », permettre aux plantes de se déplacer à l’aide des roombots suivant les conditions climatiques. Cela créera aussi une composition dynamique liée à cette météorologie pour susciter intérêt et balade visuelle. Par l’agencement de plaque tramées, nous pensons que cette mise en oeuvre sera moins fastidieuse et moins onéreuse que les solutions existantes. Sur cette trame, nous imaginons que les roombots pourront y évoluer afin d’assurer les déplacements pour une maintenance basique et dans des endroits où seuls des roombots peuvent y évoluer. Pour la maintenance experte, c’est le jardinier-berger qui appellera, sur le toit, les modules nécessitant des soins particuliers.

Exemple de scénarios :


Scénario phototropisme

scénario climatique

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Références liens/ images :

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbioville/bioville.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-nature-en-ville.html
https://agence-energie.com/images/loi-grenelle-2-12-juillet-2010.pdf
http://www.projetdeterritoire.com/index.php/Nos-publications/Revue-T-comme-territoires/N-2-Dossier-Nature-en-ville
http://www.interfacereconnect.com/fr/2013/02/07/sydney-une-communaute-florissante/
http://anous.fr/archives/paris/601/
http://www.murvegetalpatrickblanc.com/
http://www.murmurevegetal.com/mur-vegetal/principes-mur-vegetal
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/06/les-toits-verts-se-multiplient-dans-les-villes-francaises_3155246_3244.html?xtmc=insecte_en_ville&xtcr=1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phototropisme
http://www.riverparkfarm.com/RiverparkFarm/Default.htm
http://www.paysage-en-herbe.com/actualites/index.php/2006/05/04/8-le_mur_vegetal_a_nu

Aires de jeux, Griffin & Aurélia

Nous avons réfléchi à la mise en place d’un nouveau type d’aires de jeux modulables et mouvantes. Pour ce faire, nous avons d’abord pensé à de nouveaux mouvements associés à des matériaux souples – du tissu, par exemple – pour trouver des idées avec matériaux ressemblants. Ici, on voit comment les roombots pourraient venir se brancher aux grilles pour venir tendre le tissu.

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On pourrait ensuite rajouter un des jeux bien connu : les « toiles d’araignées », structures tendues d’escalade.

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Ici, le même jeu avec un ajout de mats entre les roombots.

 

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Ceci est la version déployée d’une sculpture où les enfants pourraient venir grimper et regarder le paysage depuis les balcons. Chaque « branche » serait mouvante. Les roombots seraient plus grands qu’un enfant.

Les balcons ainsi que les barrières peuvent se connecter et se déconnecter selon les moments.

 

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Ceci est une variante qui laisse une seconde idée de la façon dont l’aire peut se replier et se déployer. Il s’agit d’une version plus petite et simplifiée de l’aire de jeux avec un escalier et une « nacelle » qui peut monter et descendre grâce aux mouvements de rotation de plusieurs roombots.

 

Enfin, nous avons réfléchi à la question du lieu public modulable de façon plus globale où un même lieu pourrait changer selon les besoins sociaux. Ici, sur une même place, les éléments d’un marché pourraient devenir ceux d’une aire de jeux, par exemple.

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Lieux évolutifs

( scénarii Matthieu, Céphise, Chloé)

Nous nous sommes intéressés aux lieux semi-public et plus précisément aux bars, cafés, restaurants. A la fois lieux de restauration, d’échange, de passage, de rencontre, de divertissement ou de repos, ce sont des environnements ayant besoin de modularité. Ils doivent pouvoir se modifier en fonction du type de client, de l’affluence, des moments de la journées, des activités qui s’y déroulent… Entre privé et public, ces lieux doivent pouvoir s’adapter à de nombreuses situations sans pour autant avoir tout les inconvénients liées aux espaces publiques ( vandalisme, intempéries…).

Cartographie du lieu

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Les roombots dans des lieux semi-privé:

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Quel pourrait être le rôle de modules roombots dans de tels lieux? Nous nous sommes intéressés  à la concentration puis la dissémination dans l’espace de modules lumineux et sonores ainsi qu’au volume qu’occuperait un tel agglomérat de roombots dans une pièce, à la forme qu’elle aurait…

Deux pistes nous sont apparues:

Celle d’une greffe, d’une extension de l’architecture qui viendrait se fragmenter et se disséminer en plusieurs modules sonores et lumineux. Sont intégration dans la pièce pourrait se faire grâce à des modules passifs fixés aux roombots (comme des miroirs qui viendraient par la suite orienter la lumière).

 

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Quelques références:

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Dans notre seconde piste, les roombots feraient partie intégrante de l’environnement. Leur retrait modulerait les volumes de la pièce créant alors du mobilier. Contrairement aux premières idées de mobiliers en roombots, du mobilier créer par leur absence permettrait de ne pas avoir à tenir compte de leur faible résistance. En libérant ces espaces, les modules roombots viendraient, comme dans la piste précédente, créer des pôles lumière et son.

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Le son et la lumière seraient soit des éléments passifs que les roombots iraient chercher eux qui se « plugerait » sur eux soit des éléments directement intégrés à un ensemble de quatre roombots.

Quelques références:

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Voici un premier débroussaillage de notre axe (greffe, lumière, son, mobilier/ parois modulables).  Il parait difficile de « vider » des grands espaces de roombots alors nous allons nous orienter vers une structure qui évolue tout au long du service en fonction de l’envie des clients.

Pourquoi ne pas repenser l’environnement mais aussi les services qui y sont liés, la façon d’appréhender et de vivre ces espaces? Il serait intéressant de voir la technologie roombots comme le vecteur d’un questionnement sur notre façon de consommer et de vivre dans ces lieux où le client aurait la possibilité de modifier lui même son environnent (création d’un interface associé?).