« Nature en ville »

« Nature en ville ».
Pierre BOURRE, Céleste DERYCKE, Anthony LOEUK.

Image manifeste

Jardin communautaire, ferme-mobile, roof-garden. L’idée d’une re-connection au vert semble récente et ressemble presque à une tendance. Pourtant c’est une réelle préoccupation, loin d’être une envie passagère.
Ce désir, la loi Grenelle l’appui. Ce besoin, les histoires le montrent.
À la fin du 19ème siècle, sous Napoléon III, on pense à une place plus importante à la nature dans l’espace urbain. À new-york, les voix s’élevaient pour créer un oasis, un lieu d’oxygène au milieu du béton : Central park.
Aujourd’hui, une manière de recréer le lien au vert, ne sont pas les jardins suspendus de Babylone mais presque, les murs végétaux. Au delà du côté esthétique. Le concept de mur végétal décrit des jardins ou écosystèmes verticaux, plus ou moins artificiels, conçus tantôt comme éléments de décor, dans le cadre du jardinage urbain, tantôt comme œuvres d’art utilisant le végétal, ou encore comme éléments d’écologie urbaine. Il protège le bâtiment contre l’effet corrosif des pollutions urbaines. Il peut servir de refuge ou de garde-manger pour les oiseaux, les invertébrés ou les mammifères, mais il peut également jouer un rôle en matière de microclimat, d’épuration des eaux, de régulation des crues urbaines et de qualité de l’air.
Au-delà d’avantages techniques, Il crée surtout un lien visuel et physique avec la nature. La présence du vert à un impact positif sur le bien-être émotionnel d’une personne, sur le mode d’apprentissage d’un étudiant, ou sur le rétablissement d’un patient hospitalisé à l’heure ou c’est seulement 14m2 de surface moyenne d’espace verts dont dispose chaque habitant à Paris.
Si les avantages sont nombreux, le mur végétal possède de nombreux défauts, notamment le prix. Presque 300€ le m2 dû en parti à la difficulté de mise en oeuvre. Certaines demandes spécifiques, certains murs, nécessitent des travaux spéciaux ou des supports particuliers, comme par exemple pour un accès difficile ou en hauteur, le prix des murs végétaux pourra alors être supérieur à 1000€ le m². Le prix inclus un lourd système d’arrosage automatique intégré et le suivi régulier de l’installation pendant un an. L’autre problème c’est la mort des plantes dû à une impossibilité de phototropisme.

L’idée du projet, c’est de rendre le mur végétal plus « vivant », permettre aux plantes de se déplacer à l’aide des roombots suivant les conditions climatiques. Cela créera aussi une composition dynamique liée à cette météorologie pour susciter intérêt et balade visuelle. Par l’agencement de plaque tramées, nous pensons que cette mise en oeuvre sera moins fastidieuse et moins onéreuse que les solutions existantes. Sur cette trame, nous imaginons que les roombots pourront y évoluer afin d’assurer les déplacements pour une maintenance basique et dans des endroits où seuls des roombots peuvent y évoluer. Pour la maintenance experte, c’est le jardinier-berger qui appellera, sur le toit, les modules nécessitant des soins particuliers.

Exemple de scénarios :


Scénario phototropisme

scénario climatique

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Références liens/ images :

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbioville/bioville.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-nature-en-ville.html
https://agence-energie.com/images/loi-grenelle-2-12-juillet-2010.pdf
http://www.projetdeterritoire.com/index.php/Nos-publications/Revue-T-comme-territoires/N-2-Dossier-Nature-en-ville
http://www.interfacereconnect.com/fr/2013/02/07/sydney-une-communaute-florissante/
http://anous.fr/archives/paris/601/
http://www.murvegetalpatrickblanc.com/
http://www.murmurevegetal.com/mur-vegetal/principes-mur-vegetal
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/06/les-toits-verts-se-multiplient-dans-les-villes-francaises_3155246_3244.html?xtmc=insecte_en_ville&xtcr=1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phototropisme
http://www.riverparkfarm.com/RiverparkFarm/Default.htm
http://www.paysage-en-herbe.com/actualites/index.php/2006/05/04/8-le_mur_vegetal_a_nu

Une réflexion au sujet de « « Nature en ville » »

  1. L’idée générale séduit beaucoup: des plantes qui se déplacent sur la façade selon la météo et les conditions climatiques. Peut-être conviendra-t-il de la développer en tant que telle, inspirée par le workshop sur les roombots. Par contre, comme application des roombots en tant que tel, c’est plus problématique: d’une part, comme le système est purement basé sur des translations et des basculements à 90 degrés, il existe probablement des systèmes de rails beaucoup plus efficaces. D’autre part, le mouvement du roombots pour se déplacer le long de la grille risque d’envoyer quelques mottes de terre en direction du trottoir en dessous. Les capacités spécifiques du roombots ( assemblage, reconfiguration en 3d, etc. ) ne sont pas assez exploitées ici pour justifier leur emploi. Mais encore une fois, l’innovation est aussi l’ouverture à de nouvelles perspectives inattendues.

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