A propos A.Lk

Etudiant en design industriel.

Roombots Gardener

Roombots gardener

 

-> http://vimeo.com/68054651 <-

 

 

(cliquer sur l’image ou le lien pour voir la vidéo)

Jardin communautaire, ferme-mobile, roof-garden. L’idée d’une re-connection au vert ressemble à une tendance, pourtant c’est une réelle préoccupation des habitants des villes et des pouvoirs publics.

L’idée fondatrice du projet est de rendre les murs végétaux plus durables et vivants en utilisant des Roombots. Ceux-ci évoluent grâce à une trame installée sur la façade afin d’assurer le déplacement des room-pots. Pour l’entretien, c’est le jardinier-berger qui appelle sur le toit les plantes nécessitant des soins particuliers.
La mobilité des plantes permet aussi une recomposition dynamique qui suit les saisons et la volonté des résidants.

BOURRE Pierre, DERYCKE Céleste, LOEUK Anthony.

biorob.epfl.ch/roombots

ensci.com/blog/roombots/

« Nature en ville »

« Nature en ville ».
Pierre BOURRE, Céleste DERYCKE, Anthony LOEUK.

Image manifeste

Jardin communautaire, ferme-mobile, roof-garden. L’idée d’une re-connection au vert semble récente et ressemble presque à une tendance. Pourtant c’est une réelle préoccupation, loin d’être une envie passagère.
Ce désir, la loi Grenelle l’appui. Ce besoin, les histoires le montrent.
À la fin du 19ème siècle, sous Napoléon III, on pense à une place plus importante à la nature dans l’espace urbain. À new-york, les voix s’élevaient pour créer un oasis, un lieu d’oxygène au milieu du béton : Central park.
Aujourd’hui, une manière de recréer le lien au vert, ne sont pas les jardins suspendus de Babylone mais presque, les murs végétaux. Au delà du côté esthétique. Le concept de mur végétal décrit des jardins ou écosystèmes verticaux, plus ou moins artificiels, conçus tantôt comme éléments de décor, dans le cadre du jardinage urbain, tantôt comme œuvres d’art utilisant le végétal, ou encore comme éléments d’écologie urbaine. Il protège le bâtiment contre l’effet corrosif des pollutions urbaines. Il peut servir de refuge ou de garde-manger pour les oiseaux, les invertébrés ou les mammifères, mais il peut également jouer un rôle en matière de microclimat, d’épuration des eaux, de régulation des crues urbaines et de qualité de l’air.
Au-delà d’avantages techniques, Il crée surtout un lien visuel et physique avec la nature. La présence du vert à un impact positif sur le bien-être émotionnel d’une personne, sur le mode d’apprentissage d’un étudiant, ou sur le rétablissement d’un patient hospitalisé à l’heure ou c’est seulement 14m2 de surface moyenne d’espace verts dont dispose chaque habitant à Paris.
Si les avantages sont nombreux, le mur végétal possède de nombreux défauts, notamment le prix. Presque 300€ le m2 dû en parti à la difficulté de mise en oeuvre. Certaines demandes spécifiques, certains murs, nécessitent des travaux spéciaux ou des supports particuliers, comme par exemple pour un accès difficile ou en hauteur, le prix des murs végétaux pourra alors être supérieur à 1000€ le m². Le prix inclus un lourd système d’arrosage automatique intégré et le suivi régulier de l’installation pendant un an. L’autre problème c’est la mort des plantes dû à une impossibilité de phototropisme.

L’idée du projet, c’est de rendre le mur végétal plus « vivant », permettre aux plantes de se déplacer à l’aide des roombots suivant les conditions climatiques. Cela créera aussi une composition dynamique liée à cette météorologie pour susciter intérêt et balade visuelle. Par l’agencement de plaque tramées, nous pensons que cette mise en oeuvre sera moins fastidieuse et moins onéreuse que les solutions existantes. Sur cette trame, nous imaginons que les roombots pourront y évoluer afin d’assurer les déplacements pour une maintenance basique et dans des endroits où seuls des roombots peuvent y évoluer. Pour la maintenance experte, c’est le jardinier-berger qui appellera, sur le toit, les modules nécessitant des soins particuliers.

Exemple de scénarios :


Scénario phototropisme

scénario climatique

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Références liens/ images :

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbioville/bioville.html
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Plan-nature-en-ville.html
https://agence-energie.com/images/loi-grenelle-2-12-juillet-2010.pdf
http://www.projetdeterritoire.com/index.php/Nos-publications/Revue-T-comme-territoires/N-2-Dossier-Nature-en-ville
http://www.interfacereconnect.com/fr/2013/02/07/sydney-une-communaute-florissante/
http://anous.fr/archives/paris/601/
http://www.murvegetalpatrickblanc.com/
http://www.murmurevegetal.com/mur-vegetal/principes-mur-vegetal
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/04/06/les-toits-verts-se-multiplient-dans-les-villes-francaises_3155246_3244.html?xtmc=insecte_en_ville&xtcr=1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Phototropisme
http://www.riverparkfarm.com/RiverparkFarm/Default.htm
http://www.paysage-en-herbe.com/actualites/index.php/2006/05/04/8-le_mur_vegetal_a_nu

Pistes/ idées

imgA Un abri qui se module en fonction de la position du soleil.

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photo 2

 

Dans un contexte d’espace confiné. On peut imaginer des Roombots qui se modulent selon les besoins de l’utilisateur.

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img3

 

Il existe, à l’heure actuelle, des robots pour à peu près tout « Curiosity » pour l’exploration, les robots d’assemblage dans les usines, « Aibo » le chien orienté jeu/ loisir ou encore Roomba pour le domestique. Chaque robots, sont spécialisés dans un domaine particulier. Et si on croisait deux domaines ? L’exploration et le domestique par exemple. On peut imaginer des Roombots qui parcourraient la maison et le jardin, pour déplacer des plantes en fonction de leurs besoins. Le mouvement, presque organique, du roombot pourrait se coupler/ se fondre au déplacement des plantes. Un jour avoir un jardin à la française et le lendemain un jardin à l’anglaise pour être surpris, redécouvrir son jardin.