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Tag "interaction physique"
Interagir avec le numérique via le dispositif Makey Makey de Sparkfun.
Cet outil pré programmé permet d’attribuer une fonction à un élément conducteur tel que des métaux, de l’eau voire des fruits, ainsi la première chose que l’on a cherché à tester a été de déclencher une action continu, tel qu’un jeu vidéo. Flowersticks est une autre façon de jouer, une expérience de jeu avec un élément qui ne s’y prête pas du tout, des fleurs, symbole de relaxation, calme et sereinité, qui deviennent des boutons de commande d’un jeu vidéo basé sur la rapidité d’exécution, et générateur de stress, les fameux «shoot them up » plus qu’une interaction, l’installation flowersticks invite l’intéracteur à venir tenter une expérience d’auto contrôle, de sensation tactile différente avec un mode de jeu rappelant les bornes d’arcades d’antan
     Comment jouer rapidement, tout en prenant soin de ne pas abîmer ces sticks vivant, c’est la problématique que devra résoudre l’intéracteur de ce dispositif d’interaction qui se veut avant tout ludique.
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Les supports d’interactions

Comment faire d’un objet un bon support d’interaction ? Tel est la base de ma réflexion.

En effet, un objet doit pouvoir être attrayant physiquement, avoir une bonne fonctionnalité et offrir l’ergonomie recherchée par l’utilisateur.

Cependant il est très difficile de remplir ces conditions en même temps. Et pour m’en apercevoir, j’ai décidé de faire une étude de cas sur un objet bien spécifique : la chaise que vous êtes en train de regarder !

Pourquoi la chaise ? C’est un objet abouti que tout le monde connaît et qui a engendré un certain nombre de réflexes dans notre quotidien comme s’asseoir… mais qu’on tend à faire évoluer comme le dossier pivotant, la mise en place de roulettes ou encore l’incorporation de tablettes.

Mais est-ce que les utilisateurs comprennent correctement les fonctionnalités évolutives ou ne les détournent-ils pas à leur façon ?

C’est en observant le comportement d’un certain nombre de personnes avec cette chaise que j’ai pu me rendre compte à quel point un objet, initialement conçu pour être un bon support d’interaction, peut totalement décevoir.

Je vous invite à parcourir les recoins de la chaise pour vivre l’expérience et les ressentis des sondés et vous faire votre propre avis sur ce sujet si complexe.

Je ne tirerai aucune conclusion sur cette étude non pas parce que je n’ai pas d’opinion, mais parce que c’est à chacun de faire son propre jugement.

 

Trois mots importants:

FONCTIONNALITE : Un objet fonctionnel, comme une pièce, un produit industriel ou un instrument, est un objet dont les conditions d’usage correspondent aux fonctions annoncées, pour lesquelles il a été acquis.

ATTRAIT : L’attrait physique de l’objet est très important. C’est par la vue que la personne va tisser son premier contact avec l’objet. Ces quelques secondes vont être décisives sur l’intérêt futur que va porter la personne sur l’objet.

ERGONOMIE : C’est un objet conçu pour faciliter les choses, le rendre convivial.

 

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Tablette :

 La tablette a sans doute été pensée pour que l’utilisateur puisse poser ses effets personnels dans le but éventuel de remplacer le bureau. A première vue les observateurs ont plutôt tendance à penser que la tablette permet d’y poser un plateau repas et pourrait, selon quelques rares personnes servir de bureau portatif. D’autres, en employant la métaphore de la voiture, considèrent la tablette comme une ceinture de sécurité.

Mais lorsque les personnes s’assoient sur la chaise, très vite un sentiment de gêne est provoqué par la tablette. Les utilisateurs auraient plus tendance à la mettre sur le côté et s’en serviraient plus comme accoudoir qu’autre chose.

Cependant, le mouvement de rotation de la tablette semble rassurer les utilisateurs, qui convertissent la tablette en jeu pivotant.

 Le rebord :

 Ce rebord, bien que très important pour éviter que les divers objets posés sur la tablette ne tombent, n’est globalement pas remarqué visuellement par les utilisateurs. Ce n’est que lorsqu’ils s’emparent de la chaise, en passant la main sur le plateau, qu’ils évoquent ce petit rebord. Certains ne comprennent pas pourquoi ce rebord ne se trouve pas tout autour de la table.

 

La base :   

 Voici une évolution qui permet de poser son sac pour l’avoir en permanence avec soit. Cependant cette base n’est pas du tout assimilée comme tel. En effet, certaines personnes se demandent à quoi sert ce socle : il est trop prêt du sol pour poser ses affaire. D’autres trouvent le concept très intéressant, mais lorsqu’ils s’assoient sur la chaise, ils considèrent que ce n’est pas pratique ou que nos pieds peuvent salir le sac. Finalement les utilisateurs se servent du rebord de la base comme repose pied et oublient l’idée d’y déposer leurs effets personnels.

Les accoudoirs :

Visuellement, l’ensemble des personnes sondées trouve que les accoudoirs sont disproportionnés. Et la majorité n’apprécie pas du tout leur forme. Certains pensent même qu’ils sont cassés.

 Mais en posant leurs coudes sur ces derniers, la majorité des personnes est surprise par l’ergonomie et le confort que procurent les accoudoirs.

La forme du dossier :

 La partie de la chaise qui va permettre à l’utilisateur de s’asseoir est sans doute la partie la plus remarquable. Deux écoles s’opposent : les uns trouvent la forme très peu attractive, voire même grossière et repoussante tandis que les autres y trouvent de l’originalité et ont envie de s’y asseoir. Par ailleurs le matériau utilisé n’a pas séduit énormément : certains y voient une rigidité inconfortable alors que d’autres ont un manque de confiance dû à une éventuelle fragilité du dossier.

Mais en s’asseyant dedans la plupart des utilisateurs sont surpris par le confort que procure la chaise. La flexibilité du matériau permet de s’adapter aux différentes morphologies. De plus la courbure de la chaise permet d’épouser naturellement la forme du dos et permet de se tenir droit.

 Cependant très vite, on observe que les personnes s’assoient en travers de la chaise et utilisent les formes de la chaise pour trouver de nouvelles positions.

 Les roulettes :

Bien qu’elles ne soient pas les plus imposantes de la chaise, les roulettes suscitent l’attention d’un grand nombre d’observateurs. En effet, elles provoquent l’envie de se déplacer.

Mais lorsque certains utilisateurs sont sur cette dernière, ils constatent qu’il est compliqué de se déplacer et qu’ils ne trouvent pas pratique l’agencement des roues par rapport aux pieds. L’envie d’aller vers les autres s’estompe à cause de la difficulté de mettre en mouvement la chaise.

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