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Les supports d’interactions

Comment faire d’un objet un bon support d’interaction ? Tel est la base de ma réflexion.

En effet, un objet doit pouvoir être attrayant physiquement, avoir une bonne fonctionnalité et offrir l’ergonomie recherchée par l’utilisateur.

Cependant il est très difficile de remplir ces conditions en même temps. Et pour m’en apercevoir, j’ai décidé de faire une étude de cas sur un objet bien spécifique : la chaise que vous êtes en train de regarder !

Pourquoi la chaise ? C’est un objet abouti que tout le monde connaît et qui a engendré un certain nombre de réflexes dans notre quotidien comme s’asseoir… mais qu’on tend à faire évoluer comme le dossier pivotant, la mise en place de roulettes ou encore l’incorporation de tablettes.

Mais est-ce que les utilisateurs comprennent correctement les fonctionnalités évolutives ou ne les détournent-ils pas à leur façon ?

C’est en observant le comportement d’un certain nombre de personnes avec cette chaise que j’ai pu me rendre compte à quel point un objet, initialement conçu pour être un bon support d’interaction, peut totalement décevoir.

Je vous invite à parcourir les recoins de la chaise pour vivre l’expérience et les ressentis des sondés et vous faire votre propre avis sur ce sujet si complexe.

Je ne tirerai aucune conclusion sur cette étude non pas parce que je n’ai pas d’opinion, mais parce que c’est à chacun de faire son propre jugement.

 

Trois mots importants:

FONCTIONNALITE : Un objet fonctionnel, comme une pièce, un produit industriel ou un instrument, est un objet dont les conditions d’usage correspondent aux fonctions annoncées, pour lesquelles il a été acquis.

ATTRAIT : L’attrait physique de l’objet est très important. C’est par la vue que la personne va tisser son premier contact avec l’objet. Ces quelques secondes vont être décisives sur l’intérêt futur que va porter la personne sur l’objet.

ERGONOMIE : C’est un objet conçu pour faciliter les choses, le rendre convivial.

 

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Tablette :

 La tablette a sans doute été pensée pour que l’utilisateur puisse poser ses effets personnels dans le but éventuel de remplacer le bureau. A première vue les observateurs ont plutôt tendance à penser que la tablette permet d’y poser un plateau repas et pourrait, selon quelques rares personnes servir de bureau portatif. D’autres, en employant la métaphore de la voiture, considèrent la tablette comme une ceinture de sécurité.

Mais lorsque les personnes s’assoient sur la chaise, très vite un sentiment de gêne est provoqué par la tablette. Les utilisateurs auraient plus tendance à la mettre sur le côté et s’en serviraient plus comme accoudoir qu’autre chose.

Cependant, le mouvement de rotation de la tablette semble rassurer les utilisateurs, qui convertissent la tablette en jeu pivotant.

 Le rebord :

 Ce rebord, bien que très important pour éviter que les divers objets posés sur la tablette ne tombent, n’est globalement pas remarqué visuellement par les utilisateurs. Ce n’est que lorsqu’ils s’emparent de la chaise, en passant la main sur le plateau, qu’ils évoquent ce petit rebord. Certains ne comprennent pas pourquoi ce rebord ne se trouve pas tout autour de la table.

 

La base :   

 Voici une évolution qui permet de poser son sac pour l’avoir en permanence avec soit. Cependant cette base n’est pas du tout assimilée comme tel. En effet, certaines personnes se demandent à quoi sert ce socle : il est trop prêt du sol pour poser ses affaire. D’autres trouvent le concept très intéressant, mais lorsqu’ils s’assoient sur la chaise, ils considèrent que ce n’est pas pratique ou que nos pieds peuvent salir le sac. Finalement les utilisateurs se servent du rebord de la base comme repose pied et oublient l’idée d’y déposer leurs effets personnels.

Les accoudoirs :

Visuellement, l’ensemble des personnes sondées trouve que les accoudoirs sont disproportionnés. Et la majorité n’apprécie pas du tout leur forme. Certains pensent même qu’ils sont cassés.

 Mais en posant leurs coudes sur ces derniers, la majorité des personnes est surprise par l’ergonomie et le confort que procurent les accoudoirs.

La forme du dossier :

 La partie de la chaise qui va permettre à l’utilisateur de s’asseoir est sans doute la partie la plus remarquable. Deux écoles s’opposent : les uns trouvent la forme très peu attractive, voire même grossière et repoussante tandis que les autres y trouvent de l’originalité et ont envie de s’y asseoir. Par ailleurs le matériau utilisé n’a pas séduit énormément : certains y voient une rigidité inconfortable alors que d’autres ont un manque de confiance dû à une éventuelle fragilité du dossier.

Mais en s’asseyant dedans la plupart des utilisateurs sont surpris par le confort que procure la chaise. La flexibilité du matériau permet de s’adapter aux différentes morphologies. De plus la courbure de la chaise permet d’épouser naturellement la forme du dos et permet de se tenir droit.

 Cependant très vite, on observe que les personnes s’assoient en travers de la chaise et utilisent les formes de la chaise pour trouver de nouvelles positions.

 Les roulettes :

Bien qu’elles ne soient pas les plus imposantes de la chaise, les roulettes suscitent l’attention d’un grand nombre d’observateurs. En effet, elles provoquent l’envie de se déplacer.

Mais lorsque certains utilisateurs sont sur cette dernière, ils constatent qu’il est compliqué de se déplacer et qu’ils ne trouvent pas pratique l’agencement des roues par rapport aux pieds. L’envie d’aller vers les autres s’estompe à cause de la difficulté de mettre en mouvement la chaise.

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alexandra_r_fabflexMatériaux : pléxiglass sablé et teint en masse
base en bois ; photos : pléxiglass teint en masse, pléxiglass sablé ; test verre dichroique pour avoir un aperçu d’une teinture non uniforme

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alexandra_r_fabflexMatériaux : pléxiglass sablé et teint en masse
base en bois ; photos : pléxiglass teint en masse, pléxiglass sablé

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alexandra_r_fabflexTests : forme, echelle, lumière ; maquettes imprimées en 3d + lumière colorée

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alexandra_r_fabflexTests : forme, echelle, lumière ; maquette imprimée en 3d

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alexandra_r_fabflexObjet : lampe :
paysage – île

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alexandra_r_fabflex Forme : groupe de corps géométriques représentés en strates séparées entrelacées aux intersections

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dans la réalité comment pourrait-on retrouver les influences des couleurs les unes sur les autres comme avec les
shaders ?alexandra_r_fabflex

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Mon rendu fin janvier consistera en un projet d’illustration qui utilisera mudbox comme outil principal.

Le but est prouver le potentiel de mudbox dans l’illustration, notamment imprimée, en mettant en avant la « patte » caractéristique qu’il impressionne sur les images qu’il génère.

Cette « patte » provient essentiellement de l’orientation des textures en fonction du modèle 3d, et des ombres et éclairages calculés par le logiciel. Autour de ces deux pôles une infinité de réglages et de variations existent.

 

Voici une sélection d’expérimentations qui m’intéressent :

 

basse def vue subjective

 

basse def 8 32 avec crêtes hors des nuagestrès bass def2montagne vue subjective niveau0

montagne vue subjective2

Des montagnes mudbox.

La première image met bien en avant l’orientation des pixels en fonction du relief du modèle. Ici la texture basse définition (256×256) projetée sur une version du maillage low poly, est déformée par la démultiplication des polygones de la version haute définition du même maillage. L’éclairage sélectionné est « éclairage plat », aucune ombre ne vient modeler le relief du model, seule la couleur informe sur sa topologie. On est dans une mise en matière de la couleur puisque le pixel de la texture originelle est corrélé à un polygone et subit ses déformations (en se démultipliant en d’autres pixels en réalité évidemment), ce qui revient à faire de la peinture en 3d, au sens du médium et non d’une couche de finition à un autre objet.

Les autres vues de la scène présente des tests sur la définition des couche de peinture, et sur les ombres que génère le relief du modèle.

 

 

 

 

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scène13scène11

Mission antarctique mudbox : retrouver les briques du manoir des Croft.

Quelques déclinaisons d’ombrages d’une même scène, avec pour les trois images l' »ombrage lisse » désélectionné ce qui donne un aspect facetté à la mer et aux montagnes. Dans la première image la fonction « occlusion ambiante cavité » est sélectionnée, additionnée aux facettage toute les couleurs en sont rabattues selon un ombrage qui ressemble à celui de Gouraud. Dans la deuxième image la fonction « profondeur de champs » est activée pour donner ce flou et impose un fond gris à l’image à l’export. Enfin dans la troisième image l’option « occlusion ambiante cavité » est décochée, pour « occlusion ambiante » tout court, et bien sûr les trois images sont en « éclairage plat » ce qui évite d’avoir les effets lumineux des couches « lustre », « specular », « incadescent » du matériaux qui donne des renvoie de lumière ou autre subtilités.

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La grèce antique via la porte des étoiles.

L’arbre est projeté sur un plan et entouré d’une couche de « peinture transparente ».

 

 

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L’entrée de l’école.

Constituée de trois plant et trois photos prisent devant l’école. Seule la troisième image est en éclairage plat avec occlusion ambiante cavité. J’ai voulu comparer deux images de l’entrée : une photo, et un décors fait sur mudbox. Les deux devaient être très frontales pour être comparés. Finalement mudbox n’apporte rien de flagrant sinon des flous et des ombres louches. Et comme on peut le voir ici quelque chose de bizarre entre les fuyantes de la texture et le point de vu de la 3d, puisque la photo à été prise du premier étage d’en face.

 

 

 

 

 

 

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