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Kinect & Robotique ABB

Présentation

L’idée directrice de notre projet AP était d’imaginer un mobilier dont la production serait industrielle mais qui permette à l’utilisateur d’intervenir dans le processus de création sans en modifier la chaîne .

Cette intention se concrétise dans le service AP de Kinect que nous avons conçu: Il permet ainsi à chacun de composer une assise d’extérieur unique ,et à son goût, par assemblage itératif de tubes PVC.

Grâce à une camera qui capte et reconnaît les mouvements, chaque utilisateur peut modifier les proportions des éléments qui composent l’assise et ainsi en remanier le dessin.
La technologie innovante d’un produit de loisir est alors au service d’un process industriel.
La puissance du processus de fabrication réside dans fait qu’il n’impose pas une forme , et permet une multitude de possibilités : la chaîne de production n’a pas besoin d’être modifiée, pour chaque nouvelle forme demandée.

Ce projet tente donc une rupture avec le processus industriel « classique » qui vise à fabriquer en grande quantité un seul et même objet .

Les assises sont entièrement réalisées par accumulation de tubes PVC, de longueur variable.Les tubes permettent de laisser les eaux s’écouler et rendent  ces assises particulièrement adaptées à l’extérieur.

Ces élément de base sont assemblées par deux bras robotisés ;
l’un ,donne la cotes de découpe puis prélève et positionne les éléments, l’autre réapprovisionne en tubes , et soude à l’ultra-son.

Par Charlie Lavie

Présentation Vidéo- Projet AP – Assise Paramétrique

Visuel

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Démarrage des Expérimentations matières sur le Projet Kinect et Robotique

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Un bras robot , malgré ses immenses qualités et les possibilité qu’il nous offre, présente aussi beaucoup de contrainte . Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la puissance de calcul d’un ordinateur n’est pas infini, et donc , qu’avec le temps qui nous est imparti, intérêt à optimiser voir simplifier au maximum les mouvements du robot, ainsi que l’interface, sans pour autant nous limiter , mais en restant lucide sur nos moyens.

Par ailleurs la communication homme / machine semble être un problème récurant et une problématique importante.

Je pense que nous avons un gros travail à faire sur cette question, notamment avec kinect, en cherchant un bon compromis entre la simplicité et l’intuitivité.

Paradoxalement, il semblerait que ce qui est intuitif pour l’homme soit d’une complexité infinie pour les capteurs d’une machine.

Par ailleurs, l’Homme semble créer le robot la plupart du temps à son image, comme un hommage à la complexité du corps humain, sans jamais y parvenir complètement.

Faut il alors rester dans cette lignée pour être en adéquation avec l’opinion générale que les gens ont de la robotique , ou bien au contraire proposer une hypothèse en rupture avec l’ existants , à savoir une utilisation du robot pour ses qualités propres et justement pour ce qui le distingue de l’Homme.

 

Guillaume ANDRE

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En partenariat Microsoft. Les experimentations robotisées du FabLab sont réalisées avec HAL / Robot programming &control, Thibault Schwartz 2012. Avec la participation de Félix Agid (EZCT Architecture & Design research) l’ESBA TALM, co directeur du programme de recherche ‘synthetic’ (www.synthetic-lab.net)

 

Durant notre phase d’expérimentation, nous nous sommes intéressés à deux matériaux : la limaille de fer et la cire.

Nous sommes partis d’un constat simple, le robot mis à notre disposition ne permettait pas d’exercer de fortes pression sur la matière. Nous avons donc cherché à utiliser des matériaux dont la mise en forme nécessiteraient le moins de force possible.

   Nous avons donc fait différents tests sur la cire, pour trouver des moyens de la couper, de l’assembler ou encore de la graver sans avoir à forcer. La technique qui nous est alors apparu comme la plus logique était celle de formage à chaud. La cire fondant à basse température se coupe très facilement à l’aide de fils chaud, est facilement gravable avec un fer à souder et peut facilement se souder lorsque l’on vient la chauffer puis la poser sur un autre morceau. On peut ainsi facilement réaliser divers objets en venant tailler un bloc   de cire ou en assemblant plusieurs petits modules entre eux pour  ensuite les utiliser dans la production d’objets à la cire perdue.

 Même si les performances de notre robot aurait pu nous permettre de  réaliser des objets précis, il existe des imprimantes 3D à dépôt de cire qui peuvent être beaucoup plus précises. L’intérêt de mettre en forme la cire à l’aide du robot peut donc être mise en doute même en prenant compte de la plus grande rapidité d’exécution que peut fournir le robot. En effet notre projet n’a plus grand intérêt s’il nous permet uniquement de réaliser (avec moins de précision) ce que peut faire une autre machine.

 

Notre deuxième piste consiste à mettre en forme un mélange de résine et de limaille de fer à l’aide d’aimants. Ce mélange mis en présence d’un champ magnétique se déforme et permet d’obtenir des formes aléatoires difficile à obtenir avec d’autres matériaux. Le fait de mélanger la limaille à une résine permet de garder ces formes magnétiques et de les figer dans le temps et ainsi d’en faire des objets.

L’utilisation du robot pourrait nous permettre de mettre en forme et de garder la forme obtenue le temps que la résine sèche. Structurellement parlant, le composite, résine/limaille de fer est très intéressant, surtout lorsqu’il est mis en forme par un aimant; la limaille de fer s’oriente en fonction du champ magnétique et l’on peut ainsi choisir la direction dans laquelle la résistance structurelle se fera.


Dans le cas optimal nous pourrions créer en une seule fois à partir d’un certain volume de composite à l’état liquide, un objet auto-portant, ce qui permettrait de n’avoir qu’une seule étape dans le processus de production. L’idéal serait de trouver un moyen de contrôler le séchage de la résine (photosensibilité, UV, catalyseur, température…)

 

A la suite de nos expériences, nous avons constaté que cette matière épousait parfaitement la forme sur laquelle elle était déposée, et par ailleurs facilement démoulable donnant deux traitements distincts, à savoir, un côté lisse à la forme définie (moule/contreforme), et un côté aléatoire aux formes minérales. Nous pourrions ainsi imaginer des objets dont l’état de surface est parfaitement lisse en cas de besoin (ex: contenants).

 

 

Plusieurs hypothèses s’offrent à nous dans l’utilisation de ce principe :

– L’utiliser comme aspect de surface

– L’utiliser pour ses qualités structurelles

– Déplacer la matière au sein même d’un moule pour obtenir des effets de motif par exemple

– Le contraste , transparence (ou non ) de la résine/ opacité de la limaille de fer, nous a paru très intéressant pour travailler la lumière.

 

 

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