Les Franciliens consacrent plus d’une 1h20 par jour à se déplacer

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Cette étude publiée dans la collection « Insee Île-de-France à la page » apporte des données de cadrage sur la mobilité à courte distance (rayon de 80 km à vol d’oiseau du domicile) des Franciliens qui se déplacent en comparant Paris, la petite couronne et la grande couronne. Elle offre également plusieurs éléments de comparaison avec la France métropolitaine et la Province.

Avec 3,4 déplacements par jour, les Franciliens se déplacent moins que les provinciaux mais y passent plus de temps. Les déplacements à destination du lieu de travail sont ceux qui prennent le plus de temps et les Franciliens y consacrent, en moyenne, un peu plus d’une demi-heure, contre 17 minutes en province. Les autres motifs de déplacements demandent moins de temps : 16 minutes pour les achats, 25 minutes pour les loisirs.

La voiture est le mode de transport dominant pour la majorité des déplacements professionnels et d’accompagnement, mais son usage varie d’un territoire à l’autre.

Comme en province, les habitants de la grande couronne utilisent principalement la voiture. Un sur deux se déplace exclusivement en voiture contre un sur trois en petite couronne. Les Parisiens quant à eux, moins équipés en voiture, sont à peine un sur dix à utiliser ce mode de déplacement et privilégient les transports en commun ainsi que la marche. Par ailleurs, ils renforcent leur usage des deux-roues motorisés et du vélo.

Télécharger l’étude Les Franciliens consacrent plus d’une 1 h 20 par jour à se déplacer(format pdf – 233.6 ko – 19/04/2010)

Voir également Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour aller travailler

Source

Carpool USA

CarPool-Thane

« Carpool » est une voie rapide aux abords des grandes villes américaines qu’une voiture a le droit d’emprunter s’il y a au moins un passager avec le conducteur dans la voiture. Chaque citoyen américain respecte cette condition, seul dans son 4×4 climatisé, et cette voie est fréquemment vide…

ENSCI Desis Lab @Saclay (2012)

 

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Scenarios de Vie Durable Campus de Saclay:

Services Collaboratifs entre innovation Sociale et Innovation Publique

ENSCI Paris DESIS Lab se donne pour objectifs ce semestre d’explorer des scénarios de développement local basés sur des services collaboratifs faisant le pont entre innovation sociale et innovation publique.

Le territoire périurbain du Plateau de Saclay, à 20 km au sud-ouest de Paris a été choisi pour accueillir le campus d’une université de niveau mondial avec ses écoles, ses laboratoires, ses entreprises high-tech, etc. Ce projet d’aménagement par essence top-down prévoit l’installation de plus de 100 000 chercheurs et de toutes les infrastructures collatérales, logements, moyens de transports… dans ce qui est aujourd’hui un mix péri-urbain entre territoire agricole et banlieue d’habitation.

Les objectifs de l’ENSCI Paris DESIS Lab sont d’explorer les initiatives et les dynamiques au sein des habitants du territoire aujourd’hui, les potentialités apportées par les nouveaux acteurs entrants et de co-développer avec eux des scénarios alliant qualité de vie et développement durable, intégration et collaboration au sein de ce nouveau mix de populations. Les attendus de cet exercice sont de stimuler la conversation sociale entre les parties prenantes et de décrire un panorama de services collaboratifs, impliquant les utilisateurs dans la co-production des services dont ils vont bénéficier, explorant les synergies possibles entre infrastructures publiques descendantes et innovation sociales montantes…

Ce travail s’appuiera sur le réseau DESIS, (Design for Social Innovation and Sustainability www.desis-network.org) et en particulier sur le cluster thématique Public & Collaborative.

Le DESIS Lab de l’ENSCI collaborera avec les DESIS Labs de Parsons/NYC, Politecnico/Milan, Mad Faculty/Genk, Central Saint Martin/Londres, Malmö University/Malmö, Aalto University/Helsinki engagés sur une séries de projets, conférences, recherches, publications et expositions visant à explorer comment des citoyens actifs et collaboratifs peuvent transformer les services publics.

 

LIEN

Autolib’

Autolib’ c’est le premier service de location courte durée de voitures 100% électriques en libre-service sans retour obligé au point de départ.

Une révolution de vos modes de transport qui vous apporte liberté et sérénité. Avec Autolib’, vous louez dans les 46 communes concernées une Bluecar pour circuler dans toute l’Île-de-France. Simple et écologique.

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C’était d’abord une rumeur, voire une légende urbaine. « Je ne monterai jamais dans une Autolib’. Elles doivent être sales, ces voitures », me confiait à l’automne Michèle, Parisienne, 55 ans. Quelques semaines plus tard, Michel Hagège, rédacteur en chef de la lettre mensuelle Infrastructures et mobilité, qui vit dans les Hauts-de-Seine et utilise régulièrement le service de voitures partagées, attirait mon attention sur l’état de l’habitacle des « Bluecar » de Bolloré. « Des papiers par terre, des sièges maculés, parfois une porte qui grince bizarrement ; l’environnement dans lequel on pénètre ne fait pas envie, et cela risque d’aller en se dégradant », lâche le journaliste.

Le constat est partagé par plusieurs utilisateurs. Aucun abonné ne se plaint vraiment de l’état de la carrosserie, parfois cabossée, mais pas vraiment conçue pour attirer les regards. En revanche, l’intérieur du véhicule est plus problématique. « Les voitures sont souvent crades, un peu déglinguées, sans parler des pannes de toutes sortes », raconte Lucas Delattre, un abonné parisien. « J’ai parfois retrouvé des canettes de bière, des papiers gras, des restes de repas », témoigne un autre habitué, qui vit dans le sud des Hauts-de-Seine.

L’odeur du kebab. Grand consommateur de trajets, Stéphane Riot n’est pas aussi sévère. Mais il se souvient de cette fois, « la seule en un an », où il a « eu la ‘joie’ de récupérer une véritable poubelle, canettes de coca, sac de frites, et la bonne odeur du kebab froid ! », s’exclame-t-il. « Quand j’ai vu la position du siège, très incliné, je me suis imaginé le gars voulant épater sa copine en l’emmenant faire un tour dans Paris », raconte-t-il. En gros, un peu comme dans la vidéo ci-dessous, réalisée par Le Petit journal de Canal Plus…

 

Tabac froid. Les utilisateurs regrettent aussi les persistantes odeurs de tabac, alors même que le groupe Bolloré interdit à ses clients de fumer dans les voitures. Habitant de la Seine-Saint-Denis, mon co-auteur Ludovic Bu Locko, qui ne fume pas, se souvient de ce trajet mémorable entre Paris et son domicile. « En arrivant chez moi, je sentais la cigarette des pieds à la tête », dit-il. « Je ne sais pas si les Autolibs sont sales, car je les prends plutôt la nuit », mais « les rétros sont souvent cassés et je subis parfois des odeurs de clope », témoigne un Twitto, nicolas.

Le service Autolib’, qui présente ses voitures comme « propres » car elles n’émettent pas de CO2 au moment où elles se déplacent, est conscient du préjudice que pourrait lui porter une flotte de véhicules à la propreté douteuse. « Le sujet est extrêmement important ; nous sommes attentifs au service rendu à nos clients », indique Julien Varin, responsable de la communication de l’opérateur. La concurrence est sévère. La plupart des loueurs de voiture proposent à leurs clients des véhicules quasiment neufs, nettoyés de fond en comble et sentant le frais. L’autopartage, ou partage de voitures, qui se développe lentement, parie sur une flotte régulièrement renouvelée et maintenue en bon état. Enfin, le partage entre particuliers, proposé par CityzenCar, Drivy ou Livop, repose sur l’échange de voitures individuelles, ce qui suppose des clients moins exigeants.

Geste commercial. Lorsqu’un abonné d’Autolib’ signale un véhicule dégradé ou sale, « on envoie immédiatement un ‘ambassadeur’ (le nom donné aux employés) pour le nettoyer », précise M. Varin. En fonction de l’état de l’habitacle, le locataire précédent, présumé responsable, est prévenu, « de façon à attirer son attention ». Et si la voiture se révèle vraiment répugnante, « on peut même faire un geste commercial » en faveur du client lésé, poursuit M. Varin. Le responsable de la communication précise en outre que les voitures livrées depuis quelques mois sont équipées de sièges en plastique, plus facilement lavable que le tissu qui recouvre les sièges des premiers véhicules.

Service excellent. Les abonnés d’Autolib’ ne semblent pas vraiment affectés par la saleté ordinaire. Pas de quoi se désabonner. « Ça reste toujours bien plus propre que le métro. Je n’ai jamais eu de souci majeur de saleté », souligne ‏@baptistealex. « Pour le reste, Autolib’ fait parfaitement le job, qu’il s’agisse de la qualité du moteur, de l’équipement ou du service », précise M. Hagège. Mais le journaliste s’inquiète : « les femmes à qui j’ai parlé d’Autolib’ confirment qu’elles hésitent à monter dans une voiture sale », assure-t-il. Les femmes plus sensibles que les hommes à la propreté ? Cela demande à être vérifié. Il n’empêche qu’Autolib’ mise sur une clientèle féminine. « Je suis persuadé que, dans un an, nous aurons environ la moitié de clientes », assure M. Varin. Aujourd’hui, 69% des abonnés demeurent des hommes. Dont un certain nombre de Monsieur Cracra.

Vélib’

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Vélib’ est le système de vélos en libre-service de Paris disponible depuis le 15 juillet 2007. Mis en place par la Mairie de Paris, il est géré par le groupe industriel JCDecaux qui décline à cette occasion une version parisienne de son système Cyclocity. Par extension, « vélib’ » désigne le vélo lui-même.

Disponible, dans un premier temps, uniquement dans Paris, le système a été déployé, à partir de début 2009, dans trente communes de la petite couronne pour atteindre progressivement le chiffre d’environ 20 000 vélos répartis sur 1 208 stations dont 238 en proche banlieue. Comptant environ 224 000 abonnées à l’année, mi-2012, qui représentent 76 % des usagers, Vélib’ a été utilisé pour plus de 119 millions de trajets entre mi-juillet 2007 et fin octobre 2011. En moyenne, environ 110 000 locations sont effectuées chaque jour avec un maximum de 135 000.

Plus d’infos ici.

Institut pour la Ville en Mouvement

LIEN

L’Institut pour la ville en mouvement souhaite contribuer à l’émergence de solutions innovantes pour les mobilités urbaines. Il associe des représentants du monde de l’entreprise à des chercheurs, mêle des universitaires à des acteurs de la vie sociale, culturelle et associative mais aussi à des villes, autour de recherches-actions, de projets réalisés en commun. L’IVM s’est donné pour mission de tester des solutions concrètes, de permettre les comparaisons internationales, de recenser les approches urbanistiques et architecturales les plus originales. Il mobilise en Asie, en Amérique et en Europe des experts et des compétences pluridisciplinaires, diffuse les connaissances et sensibilise l’opinion à l’enjeu que représentent les mobilités pour les sociétés contemporaines.

VilleFluide,startup développant des solutions de déplacements domicile-travail

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Wedrive – Votre propre réseau local de transport from Wedrive on Vimeo.

Geocar, la solution entreprises

GéoCar passe par l’usage de smartphones dotés d’outils de géolocalisation. Seule différence notable : pour ne pas accroître la fracture numérique liée à cet usage, « nous donnerons dès le départ à tout covoitureur un téléphone packagé qui sera son terminal de mobilité »

En fonction de leurs besoins, les salariés pourront choisir d’être conducteur un jour, passager le lendemain ou interroger le système qui proposera la meilleure solution au cas par cas, afin qu’en une période donnée, le maximum de personnes puissent covoiturer ensemble. « Il ne s’agit pas de covoiturage dynamique tel qu’on se l’imagine. Vous ne quitterez jamais votre domicile en tant que passager si vous n’avez pas déjà votre conducteur de retour le soir », précise Benoît Reynaud-Lacroze, l’un des associés de Ville Fluide.

L’association se fera donc automatiquement et de façon dynamique dès qu’une demande de prise en charge ou une proposition de covoiturage sera émise dans le système. L’intérêt du fonctionnement par grappe est bien d’assurer une alternative si l’un des utilisateurs se rétracte au dernier moment : « Si le conducteur réservé pour le retour fait défaut, tous les conducteurs de la grappe sont en repli derrière.  En aucun cas un passager ne se verra proposer une voiture s’il n’y a pas au minimum deux conducteurs derrière lui ».

http://www.villefluide.fr/

L’avenue Verte

Relier Londres à Paris en vélo, découvrir de nouveaux horizons au-delà de la Manche, ce rêve sera prochainement réalité grâce à l’Avenue Verte Paris/Londres. Un axe qui reliera la Tour Eiffel et the Tower of London. Ce sera aussi loccasion de découvrir dune façon originale la variété des paysages anglais et français, chacun à son rythme, en famille ou entre amis, cyclotouristes ou touristes.