Vitesse , mobilités et étalement urbain : le cercle vicieux ?

par Marie-Christine ZÈLEM

Si la voiture, le train et l’avion sont le produit d’une histoire technologique d’amélioration fonctionnelle, en tant que moyens de transports, ils imposent des choix en matière d’aménagement du territoire et de gestion des énergies. En retour, ils se transforment au gré de l’évolution de l’environnement urbain, mais aussi en fonction du contexte socio-économique. Les modes de transport ne sont qu’un élément d’un système plus vaste dans lequel, hommes, aménagement de l’espace, technologies pour se déplacer et réseaux de communication sont en étroite interdépendance. Cette interdépendance est largement entretenue par la croyance générale en la technique salvatrice. C’est pourquoi l’équation transports-énergie-pollutions ne revêt pas de caractère véritablement préoccupant tant les consommateurs, tout comme les politiques, font confiance aux ingénieurs pour mettre au point des solutions qui évitent de se priver de l’automobile ou de l’avion, symboles forts du progrès.

Mais du fait de l’étalement urbain, l’interdépendance transports-urbanisme représente une difficulté centrale face au développement constant de la mobilité urbaine. Comment expliquer les déterminants de cette mobilité ?

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