Escale numérique | Brève étude comparative | 05.04.12

Champs-Elysées, le 5 Avril. On visite l’Escale numérique, installée au rond point des Champs-Elysées. Ce projet, développé par la même entreprise que le Concept Abribus, présente des éléments similaires. Les deux projets essaient d’intégrer l’utilisation des dispositifs informatifs tactiles dans le cadre d’usages comme attendre le bus debout ou assis, ou faire une pause assis aux points de la ville assez fréquentés par des passants.
Croisement des rues Franklin D. Roosevelt et Champs-Elysées, le 5 avril.

Il fait froid et humide.

On arrive au rond point des Champs-Elysées pour observer l’installation d’un autre projet de JC Decaux, l’escale numérique. Il s’agit d’un espace sous un toit, sur lequel il y a des plantes et sous lequel il y a 5 chaises, un panneau avec un écran tactile.

Le lieu où l’escale numérique est installée est aussi fréquenté par les passants que la place de la Bastille. Il y a beaucoup de voitures, de bruit et de piétons. Le caractère se diffère quand même par rapport à certains matériaux.  L’abribus, installé sur le trottoir, utilise les matériaux qui caractérisent le mobilier urbain de JC Decaux, les écrans, le verre, la couleur gris. L’escale est installée sur le sable à côté du jardin sur le rond point, à côté des arbres, on voit des couleurs claires, béton, bois et nature.

On s’assoit sur les chaises et on commence à observer l’escale. Une femme est déjà assise, elle parle au téléphone, elle a placé ses pieds sur la chaise devant elle. Étant assis, on peut tourner les chaises vers la direction qu’on désire, pour croiser des amis par exemple.  En même temps il y a une petite surface qui sert de table liée à la droite de la chaise.

On a rencontré des employés de JC Decaux qui étaient en train de tester et nettoyer l’écran de l’objet. Ils nous ont dit :

– Il y a une semaine et demie que l’objet a été posé.

– Il a des sorties pour recharger le portable ou l’ordinateur. Une sur l’écran et une pour chaque siège, total 6 sorties. On trouve que c’est un peu difficile de distinguer les sorties qui se trouvent sous chaque siège. À l’Abribus, les sorties sont plus distinguées parce qu’elles sont concentrées dans un point visible, à hauteur de l’utilisateur.

 

 

 

 

 

 

 

 

– La lumière du toit est électrique à LED, il n’y a pas de système solaire comme à l’Abribus.

– Les matériaux utilisés sont : carbone, métal et bois pour les huit colonnes, béton moulé pour les cinq sièges, cinq tablettes en acier, pvc pour le toit.

– Ils viennent tous les matins vers 06h00 pour le nettoyage de l’écran et plusieurs fois par mois pour arroser les plantes.

– Il existe une connexion Wi-Fi.

Il s’agit d’un dispositif agréable pour se reposer, qui sert comme le banc qui est à côté. Près d’espace vert. Il se trouve au milieu d’un endroit très touristique et central, un point très stratégique, voilà pourquoi il s’agit d’un pôle d’attention populaire.

4 enfants jouent avec l’écran et sa mère dit : « Stop! Allez on y va! » Groupes de touristes arrivent pour se reposer, pour faire une pause. Ils mangent, ils boivent, ils pique-niquent. Même si il n’y a pas assez de sièges dans l’escale, les gens utilisent la barrière du petit jardin.

L’escale semble plus amicale et plus ludique que l’Abribus, car il n’y a pas d’angoisse, pas de temps d’attente pour le bus. Les sièges sont remplis très vite grâce à la popularité de ce lieu. En revanche, le banc de l’Abribus n’est pas toujours utilisé. Les gens choisissent d’attendre debout pour le bus.

On observe aussi une différence de temps passé aux deux lieux. Le temps passé à l’Abribus dépend du bus que les gens attendent et c’est ce temps qui va leur permettre de s’asseoir, d’essayer les écrans, observer l’objet etc. Pour les passants, leur arrêt à l’Abribus est rapide, c’est juste une pause spontanée qui dure quelques secondes. Au contraire, on voit que les gens qui utilisent l’escale y restent pour longtemps. Puisque près du rond point il y a un manque de commerce (café, resto..) et d’endroits pour se reposer, l’Escale Numérique devient utile et réussit à attirer les nombreux passants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les deux éléments – l’écran et les sièges – paraissent antagonistes. L’intérêt de s’asseoir semble plus fort que l’intérêt de jouer avec les écrans. Les sièges sont plus utilisés que l’écran – ce qui est similaire à ce qu’on a observé avec l’écran de l’Abribus. On pourrait dire que chaque projet communique une position pour le corps qui soit augmente la possibilité d’utiliser un écran tactile (Abribus) soit la diminue (escale numérique).

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