Séance 06

Mercredi 18 avril. Regards critiques.

Nous avons accueilli deux chercheurs de l’ENSA ParisBelville qui nous ont présenté leurs travaux :

Nancy Ottaviano (doctorante EHESS- LAA/CNRS), « Ville sans limite ». Interroger la notion de ville collaborative

À la suite de cette présentation nous avons discuté la notion de “innovation” et l’idée de “faire la ville”. Des questions surgissent : qu’est ce qu’on fait apparaitre de la ville ? qu’est ce que est visible ? quel écart entre “visible” et “réel? la ville augmentée d’aujourd’hui nous la construisons en regardant le passé ou le futur?

Valerie Mavoungou (étudiante master ENSA Paris Belleville), « Real Time City ». Enjeux de l’utilisation des technologies numériques en temps réel dans les processus du projet urbain. 

Cette intervention a été commenté par Jean Baptiste Labrune, chercheur associé au Media Lab du MIT et Bell Labs. Le chercheur nous a parlé de la fondation du MIT et de ses orientations scientifiques. Par une série d’exemples recueillie au cours de son expérience en tant qu’ « habitant » du campus du MIT, le chercheur nous a donné son point de vue critique sur cette institution.

À l’issue de cette communication, nous avons été invité à répondre aux questions : jusqu’à quel point on peut critiquer quelque chose que l’on observe ? Jusqu’à quel point on peut être réflexif ?  À quel point le contexte dans lequel on fabrique un  projet nous permet de critiquer ce projet ?

 Labrune nous a montré des exemples de cas de projets de design, construit sur des images « crédibles » mais pourtant loin de la nature située de l’objet.

Le débat a alors porté sur les enjeux de la visibilité des expérimentations observées et sur une question précise : quelles frontières existent entre les scénarios des possibles et la réalité ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

*