4 avril – 10h00 -13h00
Débriefing en classe des observations.
Nous avons commencé la séance en répondant à deux questions que le responsable du cours a posé :
- Qu’est ce que vous vous attendiez à observer ? Quelles sont les différences avec ce que vous avez ensuite observé ?
- D’après vous, ce travail d’observation apporte-t-il quelque chose à votre pratique de designer ? Repérez-vous des liens avec d’autres cours ou ateliers de projet ?
Un étudiant affirme :
l’observation de terrain est une chose que l’on oublie souvent quand on est obsédé par la création d’un objet car on a un type d’usage en tête, qu’on imagine, et on ne pense pas souvent à la vie qu’un projet pourrait avoir après la phase de conception.
Ensuite, chaque binôme a présenté les premiers résultats de ses observations, ses perplexités sur les projets.
Nous avons discuté les différentes démarches employées.
Deux équipes sur trois commencent leurs observations par des remarques d’ordre fonctionnel, ils font des listes d’objets, des défauts techniques. Certains se mettent tout de suite dans la positions des utilisateurs, d’autres dans celle des concepteurs, ils regardent les aspects matériels. D’autres font attention au système d’objets qui entoure le projet à observer et ils décrivent l’objet dans un espace situé.
Pour nAutreville, les observations commencent ici avant l’installation de l’objet. Cette démarche permet de préfigurer des situations qui vont se vérifier après l’installation. En fait, les activités habituelles font subir des usages dérivés, voir détournés à cet objet, et le côté ludique prime sur l’utilisation à laquelle l’objet est destiné.
Pour nAutreville, les observations commencent ici avant l’installation de l’objet. Cette démarche permet de préfigurer des situations qui vont se vérifier après l’installation. En fait, les activités habituelles font subir des usages dérivés, voir détournés à cet objet, et le côté ludique prime sur l’utilisation à laquelle l’objet est destiné.
Les étudiants décrivent ensuite l’objet et ses propriétés techniques.
Certains intègrent des interactions et des rencontres inattendues dans leurs observations.
D’autres, commencent à faire des comparaisons avec du mobilier urbain plus ancien. Le binôme qui mène des observations sur la borne, constate que les gens s’orientent plus aisément vers le plan imprimé.
Certains observent les utilisateurs et leurs postures dans l’utilisation de l’objet. D’autres décrivent des situations et dans un deuxième temps recueillent l’avis des utilisateurs.
D’autres, commencent à faire des comparaisons avec du mobilier urbain plus ancien. Le binôme qui mène des observations sur la borne, constate que les gens s’orientent plus aisément vers le plan imprimé.
Certains observent les utilisateurs et leurs postures dans l’utilisation de l’objet. D’autres décrivent des situations et dans un deuxième temps recueillent l’avis des utilisateurs.
Nous avons ensuite commencé à réfléchir à comment analyser les données recueillies et les compléter avec une observation complémentaire. Plusieurs questions sont soulevées à ce sujet:
- Avez vous fait une grille d’observation?
- Quelles sont les situations ou comportement qui reviennent le plus souvent ?
- Pouvez-vous faire des regroupements par actions ou par acteurs ?
- Pouvez vous vérifier une homogénéité dans les comportements ? Les avis ? Des remarquent sur l’objet qui reviennent ?
- Pouvez vous isoler une scène très représentative et la décrire ?
Ressources bibliographiques :
A.M. ARBORIO et P. FOURNIER, L’enquête et ses méthodes : l’observation directe, Nathan, Paris, 1999. Voir le chapitre 4 : « Vers l’analyse ». pp. 60-80.