Concept-Abribus | Observation 2 : L’objet | 21.03.12

Bastille, le 21 Mars. Qui est ce nouvel Abribus ? On décrit les éléments qui l’appartient, on le teste, on se familiarise avec ce projet. On observe la forme, les matériaux, les usages qui sont proposés, le banc, le toit, les écrans et leur contenu.
10h20

Matinée ensoleillée, il fait très beau !

Focus sur notre objet
L’Abribus est constitué d’une borne (a) d’information et de l’abri, c’est à dire l’ensemble de la structure (b).

Sur la borne (a) sont imprimés les itinéraires de deux bus (86 et 87) et la carte du quartier.
« L’abri » (b) est composé de cinq éléments.



Le toit et l’élément structural (colonne) d’un côté sont constuits en une forme unique. Un écran de projection photographique à l’interieur et un espace d’affichage à l’exterieur s’appuient sur cet élément.

À l’intérieur on voie un banc d’attente, qui permet à trois ou quatre personnes de s’asseoir. Une pièce de verre relie ce banc avec le toit et en même temps sert de dossier pour ceux qui sont assis.

De l’autre côté, on observe le deuxième élément de la structure, une colonne sur laquelle se trouve un grand écran tactile à l’intérieur et deux petits écrans tactiles à l’éxterieur à une hauteur différente.

Vers le haut on voit un écran en trois facettes qui montre le temps d’attente des bus et les titres concernant l’actualité, visible des deux côtés (extérieur – intérieur). Les titres des informations apparaissent en mouvement au dessus de l’annonce du temps d’attente. Le nom de la station est annoncé aussi, « Bastille Rue St. Antoine », mais ce n’est pas visible à cause de la réflection du soleil.

 

 

 

 

 

La distance entre cette colonne et le banc crée une entrée, et permet l’accés par l’arrière.

Si quelqu’un est assis sur le banc, en attendant le bus, il voit à sa droite une série d’images anciennes et contemporaines de la ville de Paris et à sa gauche un écran tactile assez grand, sur laquelle il peut intervenir. Nous avons testé cet écran et nous avons remarqué que :

  • la taille ne permet pas d’avoir une vision globale de l’information pour la personne qui se positionne devant l’écran.
  • chaque fois qu’on touche un « bouton » on ne voit pas une réaction directe, parce qu’il faut attendre le chargement de l’information choisie. Comme la barre de chargement est très en hauteur, l’utilisateur focalisé sur le bouton a l’impression que le service tactile ne fonctionne pas.

À l’extérieur et sur la même colonne ont voit deux écrans tactiles, au début on ne comprend pas pourquoi ils se trouvent à des hauteurs différentes. En parlant avec une de responsable de communication de Derichebourg on a appris que l’écran en bas s’adresse aux personnes handicapées, mais il est disponible pour tout le monde. On ne fait pas attention au signe graphique pour les handicapes, c’est l’écran qui nous attire. De plus, le contenu des deux écrans est different pour le moment. Par exemple on a trouvé l’application « Mapping Job » seulement sur l’écran de droite.

L’apparition d’écran caractérise intensivement notre objet, l’Abribus. Les réactions des gens varient. On a discuté avec des passants, des utilisateurs de l’abribus par rapport à l’usage des dispositifs et on a recupéré diverses opinions :

  • Un homme de 50 ans s’est approché de l’Abribus par curiosité pour la nouveauté, il a trouvé l’utilisation pas très compliquée. « …Ce n’est pas pareil entre les deux écrans, ce n’est pas intéressant si on ne zoome pas et c’est idiot d’avoir un écran pour les handicapés, parce que ça les marginalise plus »
  • Deux jeunes filles disent que c’est génial de pouvoir connecter leur iPhone à l’Abribus!
  • Deux hommes ont exprimé leur satisfaction pour les écrans tactiles et leurs services, ils ont trouvé pratique est agréable le dispositif.
  • Beaucoup d’enfants se sont arrêtés pour quelques instants, juste pour jouer en touchant les écrans.

En géneral on a observé des gens (ceux qui attendaient le bus, des passants, des touristes..) plutôt hésitants, mais curieux pour découvrir cet « intelligent » mobilier urbain, ils prennaient des photos, ils testaient les applications, ils jouaient, ils observaient cette nouveauté. C’est sûr qu’il attire l’attention, les gens ont envie de l’expérimenter, ça se voit par les nombreuses taches de doigts sur les écrans, que l’on peut distinguer quand le fond devient noir!

Ce contenu a été publié dans 01_OBSERVATIONS DE TERRAIN, Concept-Abribus (75004) par Chrysanthi Kastani. Mettez-le en favori avec son permalien.

A propos Chrysanthi Kastani

Architecte diplômée en Grèce à l’Université de Patras, 26 Ans. Dans le cadre du Mastère Création et Technologie Contemporaine à l’ENSCI, je participe au cours "Anthropologie et design". Nous sommes perdus dans le tissu urbain, parmi les points de repère, les réseaux de transports, la mobilité et les symboles (bâtiments, enseignes, publicité..) de la ville, à une échelle qui change constamment. En cherchant et observant des objets particuliers, des lieux urbains stratégiques, nous pouvons remarquer les comportements et le flux des usagers et alors créer une nouvelle cartographie pour la ville, plus anthropocentrique.

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