Sésame de Saclay

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Sesame

Par Gwenole GASNIER –

« Sesame partage et rend accessible tout ce que contient le campus ».Le campus est constitué de divers établissements, institutions, entreprises et constitue un extraordinaire gisement de documents, d’équipements, de services… Comment faciliter l’accès à l’ensemble de ces ressources au plus grand nombre ?

Sesame propose de mettre en commun tout ce que contient le campus (livres, publications, objets, savoirs, compétences, lieux, équipements, services…) et de le rendre accessible à tous en constituant un système d’échange ouvert et communautaire. Chacun est libre d’y déposer ce qu’il souhaite pour augmenter et faire vivre l’ensemble des éléments qui peuvent s’échanger et circuler. Sesame est constitué d’une interface web de recherche pour «trouver» et «partager» ainsi que d’une « carte blanche » qui signe l’échange et permet d’accéder à l’ensemble des services du campus. C’est une carte caméléon tantôt carte d’étudiant, badge d’accès ou carte de visite, tantôt clé, carte de paiement, carte de membre ou de fidélité pour l’accès aux services.

Le projet connecte les éléments du réel, au-delà de l’écran. Les ressources du campus sont démultipliées par un jeu de mise en relation qui repose sur la mutualisation et la rencontre.

« Nouvelle urbanité » par Alice Mareschal (projet de diplôme de l’ENSCI )

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Projet de diplôme : Vers une urbanité hybride

directeur de projet : FRECHIN Jean-Louis

Le plateau de Saclay, dans le sud de la région Ile-de-France, a été choisi pour accueillir un cluster-campus dédié à la science. Ce plateau est aujourd’hui une zone immense, essentiellement agricole et très fragmentée. Dans un tel contexte, comment favoriser l’émergence d’une pratique collective, transversale de la pensée scientifique, une dynamique du «faire- ensemble» ? Comment créer de l’urbanité sans urbaniser ?Il s’agit d’aborder ces enjeux avec un système qui articule des éléments physiques et numériques pour générer une dynamique de liens, de relations entre les gens et les choses. Mailler le territoire avec des balises, à la fois signes et symboles du territoire, des lieux dédiés au « faire-ensemble », et des condensateurs de l’activité numérique locale. Ce maillage est flexible, évolutif, et à échelle humaine.

Waldo: où est Charlie le chercheur?

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Waldo

Par Lucile PICON

L’envergure du campus, autant que la multiplicité des connaissances qui y sont générées, nécessite de savoir se situer et de situer son savoir dans l’espace et dans le temps.

L’outil permet aux membres du campus de connaître l’étendue des activités se déroulant sur le territoire, de le faire parler. En se promenant sur le site, on peut questionner les façades des bâtiments grâce à la réalité augmentée et découvrir les structures présentes, leurs spécialités, les personnes qui y travaillent ainsi que les réflexions en cours. Il est également possible d’interroger le territoire et d’y localiser précisément un lieu, une personne ou des ressources se rapportant à un thème donné.

Au-delà de l’espace du campus, dans le cadre d’un travail de recherche, Waldo permet aussi de situer un sujet dans différents champs disciplinaires (sciences pures, littérature, art, économie, etc.) pour en élargir le spectre d’interprétation et en saisir l’évolution. Ainsi Waldo permet une approche plus transversale de la connaissance en mettant côte à côte divers domaines de savoirs.

Des particularités du covoiturage dynamique

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Image : Les freins au covoiturage selon le MIT

Garantir le trajet de retour

Comme l’indique Benoît Reynaud-Lacroze, « tant que l’on est pas capables de garantir le retour et de convaincre les salariés que c’est une réalité, on aura toujours un ratio de quatre conducteurs pour un passager ». C’est là que réside toute la complexité du covoiturage dynamique : les conducteurs sont toujours plus enclins à vouloir offrir des sièges contre rétribution, qu’à laisser leur voiture au garage pour covoiturer, sans avoir la garantie que leur hôte du matin pourra effectuer le même trajet le soir venu.

Les usagers ne doivent pas être entièrement dépendants du service mais peuvent avoir la possibilité de se retourner vers une solution alternative.

Lieux aménagés et points de rendez vous

Le covoiturage, et le covoiturage dynamique amènent un questionnement quant au lieu de rencontre du/des passagers et du conducteur.

« Le Conseil Général de l’Isère a choisi de matérialiser ces points relais – essentiellement les arrêts de bus – en arrêts de covoiturage », pointe Matthieu Jacquot. En Suisse, l’expérimentation Carlos a permis entre 2002 et 2005 aux habitants de la région du Mitteland, via des bornes interactives, de donner une visibilité au covoiturage directement dans la rue. 
Le Certu suggère enfin la possibilité d’implanter des logiciels dans des bornes existantes, telles que les bornes taxis dans les villes.

Un avantage possible du covoiturage dans le trafic? Des voies réservées, principe qui existe déjà aux Etats Unis et qui va être testé dans la ville de Bordeaux sur une portion d’autoroute

Covoiturage dynamique et intermodalité

« Tout l’enjeu est de dire que ce n’est pas une solution concurrente mais complémentaire des transports en commun. Il faut favoriser une articulation entre les lignes de transports régulières urbaines et le covoiturage dynamique », prévient Matthieu Jacquot.

. « Le covoiturage dynamique doit se penser en complément d’autres modes et de façon intégrée », ajoute Léa Marzloff.

source

 

 

Carpool USA

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« Carpool » est une voie rapide aux abords des grandes villes américaines qu’une voiture a le droit d’emprunter s’il y a au moins un passager avec le conducteur dans la voiture. Chaque citoyen américain respecte cette condition, seul dans son 4×4 climatisé, et cette voie est fréquemment vide…

ENSCI Desis Lab @Saclay (2012)

 

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Scenarios de Vie Durable Campus de Saclay:

Services Collaboratifs entre innovation Sociale et Innovation Publique

ENSCI Paris DESIS Lab se donne pour objectifs ce semestre d’explorer des scénarios de développement local basés sur des services collaboratifs faisant le pont entre innovation sociale et innovation publique.

Le territoire périurbain du Plateau de Saclay, à 20 km au sud-ouest de Paris a été choisi pour accueillir le campus d’une université de niveau mondial avec ses écoles, ses laboratoires, ses entreprises high-tech, etc. Ce projet d’aménagement par essence top-down prévoit l’installation de plus de 100 000 chercheurs et de toutes les infrastructures collatérales, logements, moyens de transports… dans ce qui est aujourd’hui un mix péri-urbain entre territoire agricole et banlieue d’habitation.

Les objectifs de l’ENSCI Paris DESIS Lab sont d’explorer les initiatives et les dynamiques au sein des habitants du territoire aujourd’hui, les potentialités apportées par les nouveaux acteurs entrants et de co-développer avec eux des scénarios alliant qualité de vie et développement durable, intégration et collaboration au sein de ce nouveau mix de populations. Les attendus de cet exercice sont de stimuler la conversation sociale entre les parties prenantes et de décrire un panorama de services collaboratifs, impliquant les utilisateurs dans la co-production des services dont ils vont bénéficier, explorant les synergies possibles entre infrastructures publiques descendantes et innovation sociales montantes…

Ce travail s’appuiera sur le réseau DESIS, (Design for Social Innovation and Sustainability www.desis-network.org) et en particulier sur le cluster thématique Public & Collaborative.

Le DESIS Lab de l’ENSCI collaborera avec les DESIS Labs de Parsons/NYC, Politecnico/Milan, Mad Faculty/Genk, Central Saint Martin/Londres, Malmö University/Malmö, Aalto University/Helsinki engagés sur une séries de projets, conférences, recherches, publications et expositions visant à explorer comment des citoyens actifs et collaboratifs peuvent transformer les services publics.

 

LIEN

Autolib’

Autolib’ c’est le premier service de location courte durée de voitures 100% électriques en libre-service sans retour obligé au point de départ.

Une révolution de vos modes de transport qui vous apporte liberté et sérénité. Avec Autolib’, vous louez dans les 46 communes concernées une Bluecar pour circuler dans toute l’Île-de-France. Simple et écologique.

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C’était d’abord une rumeur, voire une légende urbaine. « Je ne monterai jamais dans une Autolib’. Elles doivent être sales, ces voitures », me confiait à l’automne Michèle, Parisienne, 55 ans. Quelques semaines plus tard, Michel Hagège, rédacteur en chef de la lettre mensuelle Infrastructures et mobilité, qui vit dans les Hauts-de-Seine et utilise régulièrement le service de voitures partagées, attirait mon attention sur l’état de l’habitacle des « Bluecar » de Bolloré. « Des papiers par terre, des sièges maculés, parfois une porte qui grince bizarrement ; l’environnement dans lequel on pénètre ne fait pas envie, et cela risque d’aller en se dégradant », lâche le journaliste.

Le constat est partagé par plusieurs utilisateurs. Aucun abonné ne se plaint vraiment de l’état de la carrosserie, parfois cabossée, mais pas vraiment conçue pour attirer les regards. En revanche, l’intérieur du véhicule est plus problématique. « Les voitures sont souvent crades, un peu déglinguées, sans parler des pannes de toutes sortes », raconte Lucas Delattre, un abonné parisien. « J’ai parfois retrouvé des canettes de bière, des papiers gras, des restes de repas », témoigne un autre habitué, qui vit dans le sud des Hauts-de-Seine.

L’odeur du kebab. Grand consommateur de trajets, Stéphane Riot n’est pas aussi sévère. Mais il se souvient de cette fois, « la seule en un an », où il a « eu la ‘joie’ de récupérer une véritable poubelle, canettes de coca, sac de frites, et la bonne odeur du kebab froid ! », s’exclame-t-il. « Quand j’ai vu la position du siège, très incliné, je me suis imaginé le gars voulant épater sa copine en l’emmenant faire un tour dans Paris », raconte-t-il. En gros, un peu comme dans la vidéo ci-dessous, réalisée par Le Petit journal de Canal Plus…

 

Tabac froid. Les utilisateurs regrettent aussi les persistantes odeurs de tabac, alors même que le groupe Bolloré interdit à ses clients de fumer dans les voitures. Habitant de la Seine-Saint-Denis, mon co-auteur Ludovic Bu Locko, qui ne fume pas, se souvient de ce trajet mémorable entre Paris et son domicile. « En arrivant chez moi, je sentais la cigarette des pieds à la tête », dit-il. « Je ne sais pas si les Autolibs sont sales, car je les prends plutôt la nuit », mais « les rétros sont souvent cassés et je subis parfois des odeurs de clope », témoigne un Twitto, nicolas.

Le service Autolib’, qui présente ses voitures comme « propres » car elles n’émettent pas de CO2 au moment où elles se déplacent, est conscient du préjudice que pourrait lui porter une flotte de véhicules à la propreté douteuse. « Le sujet est extrêmement important ; nous sommes attentifs au service rendu à nos clients », indique Julien Varin, responsable de la communication de l’opérateur. La concurrence est sévère. La plupart des loueurs de voiture proposent à leurs clients des véhicules quasiment neufs, nettoyés de fond en comble et sentant le frais. L’autopartage, ou partage de voitures, qui se développe lentement, parie sur une flotte régulièrement renouvelée et maintenue en bon état. Enfin, le partage entre particuliers, proposé par CityzenCar, Drivy ou Livop, repose sur l’échange de voitures individuelles, ce qui suppose des clients moins exigeants.

Geste commercial. Lorsqu’un abonné d’Autolib’ signale un véhicule dégradé ou sale, « on envoie immédiatement un ‘ambassadeur’ (le nom donné aux employés) pour le nettoyer », précise M. Varin. En fonction de l’état de l’habitacle, le locataire précédent, présumé responsable, est prévenu, « de façon à attirer son attention ». Et si la voiture se révèle vraiment répugnante, « on peut même faire un geste commercial » en faveur du client lésé, poursuit M. Varin. Le responsable de la communication précise en outre que les voitures livrées depuis quelques mois sont équipées de sièges en plastique, plus facilement lavable que le tissu qui recouvre les sièges des premiers véhicules.

Service excellent. Les abonnés d’Autolib’ ne semblent pas vraiment affectés par la saleté ordinaire. Pas de quoi se désabonner. « Ça reste toujours bien plus propre que le métro. Je n’ai jamais eu de souci majeur de saleté », souligne ‏@baptistealex. « Pour le reste, Autolib’ fait parfaitement le job, qu’il s’agisse de la qualité du moteur, de l’équipement ou du service », précise M. Hagège. Mais le journaliste s’inquiète : « les femmes à qui j’ai parlé d’Autolib’ confirment qu’elles hésitent à monter dans une voiture sale », assure-t-il. Les femmes plus sensibles que les hommes à la propreté ? Cela demande à être vérifié. Il n’empêche qu’Autolib’ mise sur une clientèle féminine. « Je suis persuadé que, dans un an, nous aurons environ la moitié de clientes », assure M. Varin. Aujourd’hui, 69% des abonnés demeurent des hommes. Dont un certain nombre de Monsieur Cracra.

Vélib’

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Vélib’ est le système de vélos en libre-service de Paris disponible depuis le 15 juillet 2007. Mis en place par la Mairie de Paris, il est géré par le groupe industriel JCDecaux qui décline à cette occasion une version parisienne de son système Cyclocity. Par extension, « vélib’ » désigne le vélo lui-même.

Disponible, dans un premier temps, uniquement dans Paris, le système a été déployé, à partir de début 2009, dans trente communes de la petite couronne pour atteindre progressivement le chiffre d’environ 20 000 vélos répartis sur 1 208 stations dont 238 en proche banlieue. Comptant environ 224 000 abonnées à l’année, mi-2012, qui représentent 76 % des usagers, Vélib’ a été utilisé pour plus de 119 millions de trajets entre mi-juillet 2007 et fin octobre 2011. En moyenne, environ 110 000 locations sont effectuées chaque jour avec un maximum de 135 000.

Plus d’infos ici.