Depuis mars 2012, situé au Rond Point des Champs-Elysées, les nombreux touristes et passants peuvent désormais faire une pause numérique sous un abris décoré d’un toit végétalisé appelé l’Escale Numérique de JC Decaux désigné par Mathieu Lehanneur en partenariat avec la Mairie de Paris :
Un concentré de services par catégories sur un écran tactile géant, en Anglais ou en Français, vous permettra de profiter des bornes wifi gratuites, d’y travailler, d’y recharger votre téléphone ou votre ordinateur portable via des prises USB installées sur les sièges, de vous situer et vous diriger sur le réseau RATP, de connaitre la programmation culturelle parisienne, de partager vos avis sur les hôtels et restaurants des alentours, de découvrir le quartier via des parcours tout tracés, de vous informer en direct via les news de l’AFP, de vous divertir via des jeux interactifs, d’apprendre les gestes de 1 er secours via Sauvons une vie.
ZoomZoomZen, c’est le premier service de géolocalisation collective, temps réel, gratuit et sans inscription. ZoomZoomZen est une application pratique et ludique qui vous servira sans doute plusieurs fois par jour, dès que vous vous voulez voir du monde, même à la dernière minute, même à beaucoup, même si tout le monde ne se connaît pas.
Mesurer le débit de la circulation d’une rue en se basant uniquement le bruit atmosphérique fournirait plus de précision et viserait à terme à améliorer l’urbanisme.
Le designer de foursquare Matt Healy a sorti cette semaine une nouvelle infographie montrant les déplacements des utilisateurs par leurs check-ins, entre novembre et décembre 2010 aux Etats-Unis.
Les déplacements en bleus sont ceux effectués en avion (deux check-ins dans des aéroports différents dans la même journée). Ceux en rouge sont ceux effectués en train (deux différentes gares dans la même journée). Enfin, les traits blancs symbolisent les transports en voiture (basés sur les check-ins sur les routes et autoroutes).
Cette infographie montre l’incroyable importance de foursquare dans le quotidien des américains. A quand une telle infographie pour la France, deuxième plus gros pays utilisateur de foursquare en Europe ?
Cette étude publiée dans la collection « Insee Île-de-France à la page » apporte des données de cadrage sur la mobilité à courte distance (rayon de 80 km à vol d’oiseau du domicile) des Franciliens qui se déplacent en comparant Paris, la petite couronne et la grande couronne. Elle offre également plusieurs éléments de comparaison avec la France métropolitaine et la Province.
Avec 3,4 déplacements par jour, les Franciliens se déplacent moins que les provinciaux mais y passent plus de temps. Les déplacements à destination du lieu de travail sont ceux qui prennent le plus de temps et les Franciliens y consacrent, en moyenne, un peu plus d’une demi-heure, contre 17 minutes en province. Les autres motifs de déplacements demandent moins de temps : 16 minutes pour les achats, 25 minutes pour les loisirs.
La voiture est le mode de transport dominant pour la majorité des déplacements professionnels et d’accompagnement, mais son usage varie d’un territoire à l’autre.
Comme en province, les habitants de la grande couronne utilisent principalement la voiture. Un sur deux se déplace exclusivement en voiture contre un sur trois en petite couronne. Les Parisiens quant à eux, moins équipés en voiture, sont à peine un sur dix à utiliser ce mode de déplacement et privilégient les transports en commun ainsi que la marche. Par ailleurs, ils renforcent leur usage des deux-roues motorisés et du vélo.
« Carpool » est une voie rapide aux abords des grandes villes américaines qu’une voiture a le droit d’emprunter s’il y a au moins un passager avec le conducteur dans la voiture. Chaque citoyen américain respecte cette condition, seul dans son 4×4 climatisé, et cette voie est fréquemment vide…
Services Collaboratifs entre innovation Sociale et Innovation Publique
ENSCI Paris DESIS Lab se donne pour objectifs ce semestre d’explorer des scénarios de développement local basés sur des services collaboratifs faisant le pont entre innovation sociale et innovation publique.
Le territoire périurbain du Plateau de Saclay, à 20 km au sud-ouest de Paris a été choisi pour accueillir le campus d’une université de niveau mondial avec ses écoles, ses laboratoires, ses entreprises high-tech, etc. Ce projet d’aménagement par essence top-down prévoit l’installation de plus de 100 000 chercheurs et de toutes les infrastructures collatérales, logements, moyens de transports… dans ce qui est aujourd’hui un mix péri-urbain entre territoire agricole et banlieue d’habitation.
Les objectifs de l’ENSCI Paris DESIS Lab sont d’explorer les initiatives et les dynamiques au sein des habitants du territoire aujourd’hui, les potentialités apportées par les nouveaux acteurs entrants et de co-développer avec eux des scénarios alliant qualité de vie et développement durable, intégration et collaboration au sein de ce nouveau mix de populations. Les attendus de cet exercice sont de stimuler la conversation sociale entre les parties prenantes et de décrire un panorama de services collaboratifs, impliquant les utilisateurs dans la co-production des services dont ils vont bénéficier, explorant les synergies possibles entre infrastructures publiques descendantes et innovation sociales montantes…
Ce travail s’appuiera sur le réseau DESIS, (Design for Social Innovation and Sustainability www.desis-network.org) et en particulier sur le cluster thématique Public & Collaborative.
Le DESIS Lab de l’ENSCI collaborera avec les DESIS Labs de Parsons/NYC, Politecnico/Milan, Mad Faculty/Genk, Central Saint Martin/Londres, Malmö University/Malmö, Aalto University/Helsinki engagés sur une séries de projets, conférences, recherches, publications et expositions visant à explorer comment des citoyens actifs et collaboratifs peuvent transformer les services publics.
Autolib’ c’est le premier service de location courte durée de voitures 100% électriques en libre-service sans retour obligé au point de départ.
Une révolution de vos modes de transport qui vous apporte liberté et sérénité. Avec Autolib’, vous louez dans les 46 communes concernées une Bluecar pour circuler dans toute l’Île-de-France. Simple et écologique.
C’était d’abord une rumeur, voire une légende urbaine.« Je ne monterai jamais dans une Autolib’. Elles doivent être sales, ces voitures », me confiait à l’automne Michèle, Parisienne, 55 ans. Quelques semaines plus tard, Michel Hagège, rédacteur en chef de la lettre mensuelle Infrastructures et mobilité, qui vit dans les Hauts-de-Seine et utilise régulièrement le service de voitures partagées, attirait mon attention sur l’état de l’habitacle des « Bluecar » de Bolloré. « Des papiers par terre, des sièges maculés, parfois une porte qui grince bizarrement ; l’environnement dans lequel on pénètre ne fait pas envie, et cela risque d’aller en se dégradant », lâche le journaliste.
Le constat est partagé par plusieurs utilisateurs. Aucun abonné ne se plaint vraiment de l’état de la carrosserie, parfois cabossée, mais pas vraiment conçue pour attirer les regards. En revanche, l’intérieur du véhicule est plus problématique. « Les voitures sont souvent crades, un peu déglinguées, sans parler des pannes de toutes sortes », raconte Lucas Delattre, un abonné parisien. « J’ai parfois retrouvé des canettes de bière, des papiers gras, des restes de repas », témoigne un autre habitué, qui vit dans le sud des Hauts-de-Seine.
L’odeur du kebab. Grand consommateur de trajets, Stéphane Riot n’est pas aussi sévère. Mais il se souvient de cette fois, « la seule en un an », où il a « eu la ‘joie’ de récupérer une véritable poubelle, canettes de coca, sac de frites, et la bonne odeur du kebab froid ! », s’exclame-t-il. « Quand j’ai vu la position du siège, très incliné, je me suis imaginé le gars voulant épater sa copine en l’emmenant faire un tour dans Paris », raconte-t-il. En gros, un peu comme dans la vidéo ci-dessous, réalisée par Le Petit journal de Canal Plus…
Tabac froid. Les utilisateurs regrettent aussi les persistantes odeurs de tabac, alors même que le groupe Bolloré interdit à ses clients de fumer dans les voitures. Habitant de la Seine-Saint-Denis, mon co-auteurLudovic Bu Locko, qui ne fume pas, se souvient de ce trajet mémorable entre Paris et son domicile. « En arrivant chez moi, je sentais la cigarette des pieds à la tête », dit-il. « Je ne sais pas si les Autolibs sont sales, car je les prends plutôt la nuit », mais « les rétros sont souvent cassés et je subis parfois des odeurs de clope », témoigne un Twitto, nicolas.
Le service Autolib’, qui présente ses voitures comme « propres » car elles n’émettent pas de CO2 au moment où elles se déplacent, est conscient du préjudice que pourrait lui porter une flotte de véhicules à la propreté douteuse. « Le sujet est extrêmement important ; nous sommes attentifs au service rendu à nos clients », indique Julien Varin, responsable de la communication de l’opérateur. La concurrence est sévère. La plupart des loueurs de voiture proposent à leurs clients des véhicules quasiment neufs, nettoyés de fond en comble et sentant le frais. L’autopartage, ou partage de voitures, qui se développe lentement, parie sur une flotte régulièrement renouvelée et maintenue en bon état. Enfin, le partage entre particuliers, proposé par CityzenCar, Drivy ou Livop, repose sur l’échange de voitures individuelles, ce qui suppose des clients moins exigeants.
Geste commercial. Lorsqu’un abonné d’Autolib’ signale un véhicule dégradé ou sale, « on envoie immédiatement un ‘ambassadeur’ (le nom donné aux employés) pour le nettoyer », précise M. Varin. En fonction de l’état de l’habitacle, le locataire précédent, présumé responsable, est prévenu, « de façon à attirer son attention ». Et si la voiture se révèle vraiment répugnante, « on peut même faire un geste commercial » en faveur du client lésé, poursuit M. Varin. Le responsable de la communication précise en outre que les voitures livrées depuis quelques mois sont équipées de sièges en plastique, plus facilement lavable que le tissu qui recouvre les sièges des premiers véhicules.
Service excellent. Les abonnés d’Autolib’ ne semblent pas vraiment affectés par la saleté ordinaire. Pas de quoi se désabonner. « Ça reste toujours bien plus propre que le métro. Je n’ai jamais eu de souci majeur de saleté », souligne @baptistealex. « Pour le reste, Autolib’ fait parfaitement le job, qu’il s’agisse de la qualité du moteur, de l’équipement ou du service », précise M. Hagège. Mais le journaliste s’inquiète : « les femmes à qui j’ai parlé d’Autolib’ confirment qu’elles hésitent à monter dans une voiture sale », assure-t-il. Les femmes plus sensibles que les hommes à la propreté ? Cela demande à être vérifié. Il n’empêche qu’Autolib’ mise sur une clientèle féminine. « Je suis persuadé que, dans un an, nous aurons environ la moitié de clientes », assure M. Varin. Aujourd’hui, 69% des abonnés demeurent des hommes. Dont un certain nombre de Monsieur Cracra.