Transformer les voitures en vélo

Et si le cycle ultime de réincarnation d’une voiture aboutissait au vélo? C’est le projet de Carma, collectif lisboète qui milite pour la libération des âmes des voitures coincées dans ces carcasses d’acier. Après avoir désossé une voiture vouée à l’abandon, leur mission consiste à réaliser un vélo en recyclant un maximum de pièces. Mais ils ne s’arrêtent pas en si bonne voie: afin de nous libérer vraiment des voitures, ils doivent parcourir autant de kilomètres sur ce vélo que la voiture aura roulé dans sa vie. Pour leur premier modèle, ce sera donc 159’768 kilomètres à compenser, sans fuel, à la seule force des mollets et de la volonté.

Mais pas tout seul, l’idée est aussi basée sur le partage: ce vélo n’est pas à vendre et chacun et chacune pourra l’emprunter et faire un bout de route avec lui.

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LORSQUE DES ÉTUDIANTS DE L’ECAL S’INTÉRESSENT AU VÉLO

Des étudiants en design industriel de l’ECAL (l’Ecole cantonale d’art de Lausanne) se sont penchés sur les accessoires pour vélos et présentent le résultat de leurs recherches dans cette vidéo. Frein-câble, guidoline tressée, garde-boue très original, ces prototypes seront également à découvrir à l’occasion du salon de design d’intérieur de Milan (Salone Internazionale del Mobile de Milan) du 9 au 14 avril 2013.

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LE TRANSPORT À LA DEMANDE, UNE OFFRE FLEXIBLE EN PLEIN ESSOR

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Apparus dans les zones rurales pour répondre aux besoins de personnes isolées ou à mobilité réduite, les transports à la demande (TAD) se développent tambour-battant dans les milieux urbains. Cet essor est notamment lié à l’extension des périmètres de transport urbain à des communes de moins en moins denses et à la volonté des collectivités locales de créer une offre adaptée aux besoins de déplacements des personnes.

Contrairement aux services classiques de transport en commun, le TAD est un mode de transport public ou privé « personnalisé » qui fonctionne sur réservation d’un véhicule, en général des voitures, des vans ou des minibus. Ce service n’emprunte donc pas un itinéraire fixe, ni ne respecte un horaire précis. Il concerne un nombre réduit de personnes (entre 1 et 20 utilisateurs) et il est accessible à tous publics ou à des abonnés au profil libre (Autolib’ par exemple) ou spécifiques (pour les personnes à mobilité réduite, personnes âgées…). Sa tarification est en général fixe.

Plus d’infos

Liens sur le sujet:

– Un article du Figaro sur les voitures jaunes
– Une information sur le programme européen Leader
– Le site Internet d’Eco Cab
– Un dossier sur le transport à, la demande du Certu
– Le site Internet de l’autorité de New York sur le service Livery
– Le site Internet du service Collecto de Bruxelles
– Le site internet de la STIB de Bruxelles
– Allobus, un service de transport collectif à la demande dans le Grésivaudan ( région de Grenoble)
– Office de tourisme de Paris/ services du transport à la demande

Vitesse , mobilités et étalement urbain : le cercle vicieux ?

par Marie-Christine ZÈLEM

Si la voiture, le train et l’avion sont le produit d’une histoire technologique d’amélioration fonctionnelle, en tant que moyens de transports, ils imposent des choix en matière d’aménagement du territoire et de gestion des énergies. En retour, ils se transforment au gré de l’évolution de l’environnement urbain, mais aussi en fonction du contexte socio-économique. Les modes de transport ne sont qu’un élément d’un système plus vaste dans lequel, hommes, aménagement de l’espace, technologies pour se déplacer et réseaux de communication sont en étroite interdépendance. Cette interdépendance est largement entretenue par la croyance générale en la technique salvatrice. C’est pourquoi l’équation transports-énergie-pollutions ne revêt pas de caractère véritablement préoccupant tant les consommateurs, tout comme les politiques, font confiance aux ingénieurs pour mettre au point des solutions qui évitent de se priver de l’automobile ou de l’avion, symboles forts du progrès.

Mais du fait de l’étalement urbain, l’interdépendance transports-urbanisme représente une difficulté centrale face au développement constant de la mobilité urbaine. Comment expliquer les déterminants de cette mobilité ?

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Parking Radioguidé.

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Nice déploie un système de stationnement intelligent. Fondé sur des capteurs intégrés dans la chaussée et reliés à des horodateurs, il guide les automobilistes vers les places libres les plus proches en surface ou en sous-sol. Objectif: réduire le trafic lié à cette recherche (25%).

Les horodateurs sont aussi des points de paiement sans contact et des bornes d’information sur les transports collectifs. L’ensemble de la ville devrait être couvert en deux ans. D’autres initiatives mixant internet mobile et géolocalisation sont menés çà Lyon, Issy-les-Moulineaux (ParkSense) ou Toulouse (Lyberta).

Source: Enjeux, Les Echos, mars 2012.