Concept-Abribus (+ Escale Numérique) | Synthèse personnelle de la phase d’observation

Mon observation commence, j’explore la place de la Bastille où l’Abribus s’installe. Il se situe à un point stratégique, assez fréquenté, parmi plusieurs objets du mobilier urbain. Ce nouvel abribus contient un banc sous un toit, les deux liés par une paroi en verre où se situe l’entrée. D’un côté de l’Abribus, un grand écran présente un diaporama des photos historiques du quartier avec un espace d’affichage à l’arrière plan. De l’autre côté, une borne se compose de trois écrans tactiles, une grande et deux petites à l’extérieur et en haut, on peut voir l’heure d’attente et quelques informations d’actualité qui défilent de manière continue.

Cet élément est le premier qui attire l’intérêt, soit des passants, soit des personnes qui arrivent pour attendre le bus. L’observation montre que les passants sont les plus curieux à utiliser les écrans, ils ont plus de temps à y consacrer. Par contre, si l’idée était d’ajouter de l’écriture numérique dans un abribus pour proposer une alternative à l’attente du bus, alors on remarque qu’en réalité la plupart des personnes qui attendant le bus y sont indifférentes. Cependant, ce concept permet d’attirer d’autres catégories d’usagers (habitants, touristes) vers un point que normalement ils n’ont pas d’intérêt à visiter et par conséquent de le peupler davantage.

Pour les enfants c’est le jeu, pour les adultes, c’est encore une curiosité face à l’innovation. Son grand succès est dû à un de ses services offerts : ses connectiques USB. La vrai question se posera quand la fascination fera place à l’usage quotidien et quand le contenu écrit sur l’Abribus sera vraiment valable, reconnu par ceux qui passent et ceux qui attendent. Est-ce que ces personnes en auront réellement besoin s’ils ont déjà un smartphone qui leur donnera déjà accès à ce contenu ? Un autre risque posé est aussi l’usage primaire qu’on recherche dans un abribus, un simple abri qui nous protège. Cela reste une question à se reposer en hiver…

Compte-Rendu de Eleni Chalati (PDF version du mercredi 16 mai)

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