— ENSCI – FabLab/FabFlex

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énergies

On entame la phase d’expérimentation.

Un radiateur, un tuyau de jardin, une pompe, une batterie de voiture pour l’autonomie en extérieure.

On branche tout ça en essayant de faire circuler la chaleur du compost vers le radiateur et espérer voir l’augmentation de quelques degrés.

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Itération 1

Le tout est étanche mais le tuyau acheté est de mauvaise qualité, se tord et créer des nœuds. On observe cependant une augmentation rapide de la chaleur à l’entrée du radiateur. L’important est de chasser l’air contenu dans le tuyau pour fermer la boucle, et que l’eau circule librement le long du circuit.

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Itération 2

On fait appel à Grégoire qui s’y connait pas mal en plomberie, on revient également avec un tuyau de meilleur qualité. On a des doutes sur la puissance de la pompe. C’est une de ces pompe adapté à des circuit ouverts mais il existerait un autre type adapté aux circuits fermés. Même en siphonnant nous ne parvenons pas à chasser l’air du circuit. Nous imaginons un réservoir placer au sommet du circuit qui rempli d’eau pourrait constamment alimenter la boucle, il est accompagner d’une vanne de sortie pour que l’air puisse s’y échapper

Itération 3

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Vite fait on soude un réservoir et on assemble les vannes. Cette fois c’est la bonne, l’eau et l’air s’échappe par accoups au fur et à mesure que le circuit se rempli. On ouvre le circuit a plusieurs endroit pour s’affirmer que l’eau circule, il y une bonne pression et un débit. Partie de 17°C la température semble se stabiliser autour de 21°C au bout de 10 minutes.

 

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N’avez vous jamais mis votre main dans des déchets organiques en décomposition ?

On les trouve au bord des fermes ou bien planqués au fond des jardins. Si un jour,  vous y plongez vos mains, vous vous apercevriez qu’ils sont chauds, que cette température peut parfois dépasser les 70 degrés. Les sucres, acides aminés, amidon qui composent ces déchets biodégradable sont assimilés par les micro-organismes présents dans ce milieu. Cette réaction dégrade à la fois le déchet se transformant en fertilisant mais produit également de la chaleur, que nous nous proposons de récupérer.

 

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Dans les années 70, Jean Pain, un forestier du Sud de la France décide de créer un compost à partir des déchets issus de l’élagage des forêts. Il met en place la méthode Jean Pain, un véritable écosystème qui protège la forêt du feu, produit une eau à 60 degrés du biogaz par méthanisation et un fertilisant extraordinaire permettant de récolter en plein maquis brûlant.

 

À l’ENSCI, dans le cadre d’un atelier FABFLEX  sur les énergies alternatives nous travaillons sur un des principes de cette méthode : capter la chaleur issu du compost en décomposition pour chauffer un flux d’eau circulant.

Différentes situations et usages sont à explorer. Taille de l’infrastructure, milieux ruraux ou urbains, usages privés ou publics sont autant de paramètre pouvant faire varier la nature du projet.

Dans un soucis de réplicabilité nous nous tournons vers les techniques de plomberie. Nous mettons également en place un compost d’étude dans les locaux de l’école. Sachant que la température au cœur du compost augmente avec son volume, nous parcourons les fins de marché pour réunir un maximum de déchets.

 

Nous nous rendons également compte le temps nécessaire au développement d’un compost mûr va nous mener au delà de Juin. Nous partons à la recherche d’un compost existant dont les propriétaires nous accorderaient l’accès. Comme tout est lié dans l’univers c’est en ce moment même la semaine national du compost. Une heure plus tard, nous sommes rue Reuilly Diderot dans les jardins attenant à un ensemble d’immeubles. C’est là que nous rencontrons Jean-Jacques Fasquel, maître composteur de profession et a été le premier à installer des composts en pieds d’immeubles intramuros, nous discutons du prototype-serpentin ramené autour d’un apéro convivial

Son site : http://www.compostory.fr/

 

rencontre

 

On se donne rendez-vous le mardi suivant pour tester le prototype sur son lieu d’implantation, la maison des associations du 12e arrondissement.

 

 

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Ya de la grosse vapeur d’eau qui se dégage si on remue un peu le bac. Nous laissons le serpentin s’acclimater pour revenir y raccorder des tuyaux et un radiateur.

À suivre

Céline, Chloé, Emma, François, Paul

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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