culture et réseaux

Quels bouleversements introduit l’idée de culture virtuelle ? La culture depuis toujours, c’est appuyée sur la matière ,à travers l’objet pour exister et perdurée. la remise en cause faite par le numérique ,et plus particulièrement par Internet de cette relation savoir/matière est récente ,mais pose déjà des questions capitales sur notre relation à la culture (quel accès ? ,pour qui ? ,par qui ?).

Quels enjeux ?

La culture réseau est-elle destinée ,à être une sous-culture parallèle ,ou est-elle seulement destinée, à être une banque de donnée numérique du savoir planétaire.
L’on peut s’interroger également ,si l’enjeux est de créé une source d’accès supplémentaire, ou au contraire d’engendrer une source unique ( cela poserait alors la question de qui y aurait accès).si la reponse est de créé un accès supplémentaire , en quoi alors celui-ci proposerait quelque chose de plus , en quoi est-il intéressent.

ARCHITECTURE DU RESEAU CULTUREL.

La culture en ligne en est pour l’instant à ses prémisses, et n’a pas encore fait l’objet d’un réel effort de hierachisation des sources ,et des données fournis par celles-ci . le Ministère de la culture et de la communication tente de créé un site se voulant unificateur, en proposant une multitude de liens hypertextes vers des sites culturel . la question que pose ce type de site est celle de la sélection des liens fournis. Les sites choisit sont le plus souvent se d’artistes reconnus ou d’institutions culturelles ayant déjà une existence matérielle. Tout cela servant donc à faciliter l’accès (de choses déjà accessibles au paravent ) à une infime partie d’individus.
Il faut savoir ce que l’on veut que soit la « culture réseau » .

Car cela est la partie émergente de la culture en ligne . la plus grande source de culture que l’on trouve sur le réseau , n’est pas celle contenue dans les quelques sites centralisateurs , celle-ci n’étant simplement qu’une numérisations de notre culture. La culture la plus intéressante est celle créé ,et nourrit directement sur le réseau ,sans passer préalablement par la matière.Est-ce alors de la culture ?

LA CULTURE INTERNET.

La culture Internet est ce que l’on peut définir par l’ensemble de phénomènes engendrés par le réseau ,et créés sur le réseau . Ces phénomènes sont source de sociétés ,de nations n’ayant aucun lien géographique ,seulement un lien au travers de mêmes « coutumes ».
Cela ouvre de nouvelles perspectives de communication (relation dynamique qui intervient dans un fonctionnement d’échange ).

http://www.allquality.org/
Nous sommes une communauté de pratique dédiée à la qualité et au management. Nous avons un esprit ouvert et global. Les membres de la communauté, principalement francophones représentent 15 pays différents.
Les Membres forment la communauté et la font vivre par leur participation. Nous mettons à leur disposition tous les outils pour que chacun puisse jouer son rôle : ACTEUR DE LA QUALITÉ. Pour nous ce ne sont pas des mots dépourvus de sens : forums de discussion, section emplois et carrières, babillard, boîte aux lettres personnelle, newsletter, personnalisation du portail, poster des nouvelles, annuaire des membres et des profils, voir quels autres membres s’intéressent aux même sujets que vous et les contacter… etc., etc.

La communauté mise en place forge ça propre culture virtuelle :
-artistique
-intellectuelle
– social

La création de culture virtuel, pose des questions face à la réalité .Puisque la culture est la base de toutes communications , comment les individus de ces communautés vivent-ils leur aller/retour du virtuel au réel ,d’une culture a une autre. Exit-il des liens entre les deux ,sont-elles totalement distinctes ,l’une peut-elle prendre le pas sur l’autre.
La majorité de ces individus passent facilement d’une à l’autre , mais nous sommes encore au prémisse de ces cultures (elles ne sont pas assez abouties pour que l’on puisse s’y enfermer).

UNE SECONDE CULTURE (culture numérique)

a- deux sortes de culture

lors de recherches d’ordres culturelles sur le réseau ,l’on remarque assez rapidement que le résultat est souvent maigre ,et loin de nos attentes .cela s’explique par deux choses :

-les sites privés de la culture

si le réseau regorge de sites totalement gratuit , l’on s’aperçoit que les sites de qualités mis en place ,abordant la notion de culture ,sont rarement gratuits . le fait de passer en ligne ,rend l’accès à la culture payant. Devant la demande ,et voyant que le secteur public ne régissait que très faiblement, c’est le secteur privé qui a mis en place la culture numérique ( et donc payante).le ministère de la culture ,après tout ses efforts pour ,que l’accès à la culture soit gratuite et la même pour tous laisse le réseau vide ou presque de sa trace ( car malgré un site colossal et bien construit celui-ci est peu médiatisé, fort complexe et donc visité.)

-une culture bas de gamme ou une réel culture ?

la plus grande majorité des sites ,et les plus visités ne sont pas ceux concernant l’art ,l’écriture ,ou le cinéma ; ceux qu’on a l’habitude d’appeler culture. Pourtant l’on peut définir par culture ,chaque chose utile à un groupe de personne, comme un ensemble des formes acquises dans une société . le réseau nous interroge ,sur ce qu’est réellement la culture .est-ce vraiment ce qui se trouve dans nos bibliothèques ? l’on peut penser à une culture bas de gamme, mais ne serait-ce pas la réelle culture ; celle qui est remise à jour tous les jours, celle que les gens prennent du temps pour consulter , et publier .

3 choix pour la culture de réseau :
-une culture bas de gamme
-une réelle culture
-une culture qui n’existe pas

-b une culture de réseau qui n’existe pas

la culture réseau n’a aucune existence, si elle n’est pas une réelle culture a part entière .
En aucun cas la numérisation de quoi que se soit ,est générateur de culture. Puisque pour l’instant ,le réseau n’est qu’un moyen d’accès supplémentaire ,à des chose déjà existante ,et que rien ne semble se construire réellement l’on ne peut pas encore véritablement parler de « culture réseau »

Ce contenu a été publié dans Enjeux et usages des TIC (février-juin 2003). Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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