skal
pour zoé
la nouvelle réalisation de Podvaal. Le studio de design russe a présenté un concept qui consiste à lire l’heure en utilisant trois bracelets séparés.
Le concept est baptisé Revolve et il repose sur l’utilisation de trois bracelets indépendants. Le premier affiche uniquement l’heure, le second les minutes et le dernier s’occupe des secondes. Chacun des trois possède un affichage numérique sur toute sa circonférence. Le bracelet qui indique l’heure présente les 12 chiffres (de 1 à 12) tandis que les deux autres présentent 60 chiffres (de 00 à 59). Les trois bracelets sont magnétiques et peuvent être portés dans n’importe quelle configuration. Côté design, Revolve peut être orné de différents matériaux, du bois au métal. Par contre, on ignore comment ces trois bracelets se synchronisent à la seconde près. Utilisent-ils la technologie sans fil ou doit-on tout simplement les régler un par un ?
Revolve demeurant un concept, on ignore également s’il va être alimenté grâce à l’énergie solaire ou avec des piles.
L’artisanat et les nouvelles technologies.
OBJET UNIVERSEL – DESIGN UNIVERSEL
et pourquoi pas le corps humain ?
http://market-king.com/technologie/la-telecommande-numerique-next-generation-le-corps-humain/
Lors des Techdays 2011, Microsoft a officiellement présenté l’expérience “Skinput”, qui transforme le corps humain en une surface tactile pour le mettre en interaction avec une machine…
Comment ça fonctionne ? Il fallait y penser mais c’est plutôt simple : le dispositif capte le son émis lors d’un contact entre la main et la peau du bras par exemple. On peut donc interagir directement avec la machine via son propre corps.
Skinput s’affiche sur la peau sous forme d’une interface intuitive retransmise par un mini projecteur et qui fait office de menu de commande. Les capacités d’utilisation sont multiples et variées : jeu vidéo, présentations professionnelles/commerciales, produits nomades…
gestes numériques
Cette vidéo ( de piètre qualité puisque j’ai du la réduire pour la publier ) est le résultat d’une expérience menée sur une trentaine de personnes. Leur a été demandé de mimer des gestes en rapport avec l’univers numérique et donc le sujet de notre atelier comme allumer, éteindre, réduire, stop etc.
Le compte rendu écrit de l’expérience et de mes recherches vous sera communiqué bientôt !
les bricolages domestiques
I . DEFINITIONS
AMATEUR : nm
1 . Personne qui a une préférence marquée ou exclusive pour un genre de choses .
Personne qui est susceptible de se laisser tenter par quelque objet et de l’acquérir : Un antiquaire qui attend l’amateur.
2. Personne qui s’adonne à une activité artistique, sportive, etc., pour son plaisir et sans en faire profession, par opposition au professionnel : Faire du théâtre en amateur.
3. Péjoratif. Personne qui manque de compétence, de qualification dans ce qu’elle fait, ou qui exerce une activité sans y apporter l’application ou l’assiduité désirable ; dilettante, fantaisiste : Travail d’amateur.
BRICOLAGE : nm
1. Le bricolage est une activité manuelle qui consiste à aménager, à améliorer, à réparer, à rénover certains objets ou certaines parties d’un bâtiments. On utilise souvent le terme de bricolage pour les travaux fait à la maison.
2. Installation, réparation de forture
PROFESSIONNEL,ELLE : nom, adjectif
A. Qui a rapport à une profession. Obligations professionnelles.
B. 1 . Personne qui pratiqu une activité comme métier. Musicien Professionnel.
2. Personne qui exerce son métier avec une compétence toute particulière.
BRACONNAGE : nm
Pratique illégale de la chasse et de la pêche soit parce que l’espèce est protégée, soit les périodes de chasse ne sont pas respectées, soit sans permis, soit dans un domaine privé ou soit par des moyens non autorisés
UNIVERSEL:
1.Qui concerne l’Univers, le cosmos : Gravitation universelle.
2.Qui s’étend sur toute la surface de la terre : Domination universelle d’une superpuissance.
3.Qui embrasse la totalité des êtres et des choses : Une valeur universelle.
4. Qui s’applique à tous les cas : Remède universel.
5.Se dit de certains instruments ou appareils à usages multiples : Robot universel.
Informatique.Se dit d’un calculateur numérique dont la programmation lui permet de traiter toutes sortes de problèmes.
SINGULIER :
Littéraire. Qui est unique, particulier, ne concerne qu’un seul individu : Toute vie est singulière.
1. Qui attire l’attention par son caractère étonnant, étrange, curieux : Un homme singulier qui n’a pas fini de nous surprendre.
2. Qui est tel à un point très élevé : Il a fait preuve d’une singulière présence d’esprit.
3. Se dit d’un point d’une courbe ou d’une surface qui n’est pas ordinaire ni régulier, tels les points stationnaires ou anguleux, les points d’inflexion ou de rebroussement.
4. Se dit du sujet unique et irremplaçable d’une proposition dans la logique classique (par exemple « Louis XIII » dans la proposition « Louis XIII a pris La Rochelle »).
II. ARTICLE
Je me suis intéréssée au thême des Bricolages Domestiques et à la problématique suivante : Est ce que la réparation par soi même des produits achetés est un mouvement voué à se développer ou est ce une hérésie de designer de penser que tout le monde veut réparer ses objets ? Cela pose des questions plus profondes sur la société de consommation et sur le refus ou non du consommateur, plus ou moins conscient de cette manipulation, par les industriels mais également orchestré par lui même, de participer à une nouvelle logique de consommation.
Pour revenir aux définitions et à la différence entre amateur et professionnel, Lévi Strauss parle de la différence entre le bricoleur et l’ingénieur dans «La Pensée Sauvage». L’ingénieur est , selon lui, extérieur au monde auquel il impose son projet. De plus il crée son projet avec des outils et un cadre déjà établi.Au contraire, le bricoleur fait avec les moyens du bord, son objet. Il agence autrement des morceaux déjà là : il doit faire à partir de ce qu’il y a déjà. Il recueille et conserve des éléments dans le logique que « cela peut toujours servir ». Le bricoleur, enfin, peut prendre plaisir dans le simple assemblage qu’il réalise alors que l’ingénieur, qui a au préalable tout calculé pour que “ça marche”, n’ éprouve généralement de véritable plaisir qu’à cette condition. Un contentement plus difficile pour le professionnel mais que l’on ne peut juger de plus complet …
Les émissions sur France Culture, consacrés au pratiques amateurs, m’ont donner un autre angle de vue sur ce sujet.
On nous raconte l’histoire du cinéphile, Georges Bolon qui a crée en 1977 le Festival International du court Métrage de Clermont Ferrand, qui est devenu aujourd’hui l’une des références européennes dans le domaine du cinéma. Il en sera à sa trente quatrieme édition en janvier prochain et cette aventure est parti d’une association d’amateurs. Georges Bolon expliquait ainsi que pour son cas, «c’est l’expérience qui fait professionnel». La passion additionnée à la répétition et à un savoir faire accumulé d’années en années l’avait éduqué bien mieux qu’aucunes formations.«L’on apprend en marchant», dit-il.
C’est également parce qu’ils était les premiers à le faire qu’ils sont devenus professionnels. Le facteur de la primeur sur une activité donne donc son caractère professionnel.
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4345607
J’ai débuté cette recherche par la lecture du Tome 1 des Inventions au quotidien, Arts de Faire, de Michel De Certeaux. Dans cet ouvrage, l’auteur s’applique à montrer la création culturelle dans la banalité de la vie quotidienne. Il s’est intéressé aux espaces et aux frontières par lesquels l’individu échappe à ce que l’on attend de lui, détourne les objets, les codes et les usages.Il parle du cadre qui représente le gouvernement et les règles pré établies de la société dans laquelle nous vivons et montre comment l’individu se sert de ces contraintes afin de créer ses propres «manières de faire».
Michel De Certeaux fait dès le début de son ouvrage une distinction très claire entre stratégie et tactique.
« J’appelle « stratégie » le calcul des rapports de forces qui devient possible à partir du moment où un sujet de vouloir et de pouvoir est isolable d’un « environnement ». Elle postule un lieu susceptible d’être circonscrit comme un propre et donc de servir de base à une gestion de ses relations avec une extériorité distincte. La rationalité politique, économique ou scientifique s’est construite sur ce modèle stratégique.
J’appelle au contraire « tactique » un calcul qui ne peut pas compter sur un propre, ni donc sur une frontière qui distingue l’autre comme une totalité visible. La tactique n’a pour lieu que celui de l’autre. Elle s’y insinue, fragmentairement, sans le saisir en son entier, sans pouvoir le tenir à distance. Elle ne dispose pas de base où capitaliser ses avantages, préparer ses expansions et assurer une indépendance par rapport aux circonstances. » ( p. 156)
En insistant sur cette nuance, j’imagine que De Certeau veut nous faire comprendre que tout système, si fermé et oppressif soit-il, comporte des failles : la tactique devient dès lors cet « art de faire » qui « joue » sur les failles du système sans sortir du cadre. Des marges de manœuvre créent des espaces de liberté pour les personnes inititiant ces pratiques . L’auteur donne d’ailleurs, au chapitre 2, un exemple concret appliqué à certains jeux, comme les échecs. Pour gagner, il faut avoir conscience des règles afin d’être capable de mettre au point des tactiques contournant et sse jouant de ses règles..
De Certeaux parle de l’homme ordinaire, de Mr ToutleMonde, qui constitue l’élément premier constitutif du peuple avec une admiration touchante. « Ce héros anonyme vient de très loin. C’est le murmure des sociétés… » (1e partie, « Une culture très ordinaire» p. 11). Il insiste sur le fait que c’est l’homme né de la culture populaire qui crée des nouvelles manières de faire.
Il parle aussi des retournements de situation par le peuple et des mouvements contre culture, qui selon lui, ont été les déclencheur de changements historiques. Les figures de l’altérité l’intéresse, auquelles il attribut une valeur spirituelle forte. Selon lui, du chaos et du désordre nait la créativité et l’innovation.
Ensuite, je me suis intéréssée à rechercher des objets non démontables, qui avaient été spécialement concus pour ne pas pouvoir être réparer par l’usager même.
Ce qui m’a mené à fouiller sur le thême de l’obsolescence programmée. Sur ce sujet j’ai visionné un documentaire sur Arte VOD, « Prêt à jeter » de Cosima Dannoritze Durant 75 minutes, ce film s’attache à démontrer que l’obsolescence des produits est parfois planifiée au moment même de leur conception, afin de forcer les consommateurs à les remplacer plutôt qu’à les réparer. Nous suivons tour à tour Marcos, barcelonais, qui voit un jour s’afficher sur son imprimante un message lui indiquant qu’une pièce technique est à faire réparer.
Il se rend dès lors chez plusieurs réparateurs qui le poussent tous à remplacer son » ancienne » imprimante, prétextant que l’achat d’une nouvelle imprimante reviendrait moins chere que le remplacement de l’ancienne. Il se met dès lors à la recherche via la communauté Internet d’un moyen de réparer son imprimante par ses propres moyens. Il tombe finalement sur un site russe, qui propose de télécharger gratuitement des logiciels remettant à zéro les comptes d’un composant bloquant l’imprimante automatiquement arrivé à la 180 000ème impression.
Ce documentaire, comme l’ouvrage de De Certeaux met en lumière une communauté de personnes qui mettent en commun leurs connaissances et capacités afin de montrer une alternative à la société de consommation actuelle.
Le concept d’obsolescence programmée arrive dans les années 20 où les industriels commencèrent à raccourcir la durée de vie des produits pour accroitre la demande du consommateur. L’ exemple de l’ampoule illustre bien cette idée. Alors que les ingénieurs s’ évertuaient à allonger de plus en plus la longévité de l’ampoule, pouvant atteindre les 2500h, en 1930, un cartel reunissant les grandes entreprises d’éléctricité comme Osram, Philips fut crée afin de fixer la durée des ampoules vendues à un maxima de 1000h.
Serge Latouche : « Non pas croitre pour satisfaire un besoin, mais croitre pour croitre ». «Un produit qui ne s’use pas est une tragédie pour les affaires»
Comment les designers et les ingénieurs ont été contraints d’adopter de nouveaux objectifs dans leur métier?Comment le besoin de croissance permanent a pris le pas sur l’innovation technique d’un point de vue des créateurs et concepteurs?
A côté de produits peu durables, il est également possible de trouver des produits très durables, mais chers. Certaines marques ont fait de la durée de vie élevée leur principal argument commercial (briquets Zippo garantis à vie, piles Duracell et leur lapin qui dure longtemps, voitures japonaises ou coréennes garanties 5 ans, chaussures Church qui durent toute une vie…) ce qui montre que faire des produits à longue durée de vie n’est certainement pas rédhibitoire pour les profits, bien au contraire. Mais, la durée de vie n’est pas l’unique qualité désirable dans un produit.
http://monq.biz/article-4142 Pret+a+jeter+_+Reportage+Arte+_+Obsolescence+programme.monQ
Est ce que ces communautés suffiront pour renverser la vapeur et proposer un nouveau système de consommation?
3M technologie
reAppropriation des objets numériques au quotidien [Work in progress…]
Voici l’article (inachevé à l’heure actuelle) sur la (ré)appropriation des objets numériques au quotidien. J’ai laissé le fichier tel quel, brut de texte pour l’instant, afin que le lecteur puisse y dégager la démarche qui s’opère dans l’écriture de l’article (la version définitive aura, elle, droit à une mise en page).