Il s’agit ici de micro-architectures modulables que l’on pourrait retrouver dans des chambres d’enfants à la façon des tentes d’intérieur. Parfois igloo, parfois tipi d’indiens, les roombots formeraient des structures changeantes où les enfants aimeraient jouer et se cacher.
Leur modularité serait à la base de leur structure puisqu’elle permettrait, entre autre, de tendre les tissus et de les ré-assembler pour former des portes ou des murs ainsi qu’une source d’inspiration et une stimulation des imaginaires d’enfants.
Pour des questions de format d’images, je me permets de retranscrire mes commentaires de façon claire à côté de celles-ci.
Les roombots sont fixés à une grille murale et recouverts de mousse ou toute autre matière douce et non-dangereuse. Les deux rideaux sont en tissu rigide ; le premier est séparé, le second est séparable.
Ouverture à la façon de deux portes.
Les modules de devant viennent s’attacher à l’arrière, créant ainsi un mur, une entrée et un espace « cachette ».
Le tissu séparable de l’arrière vient s’attacher aux roombots de devant, le tissu »porte » de devant vient s’attacher à l’arrière créant ainsi une seconde façon d’imaginer un espace « entrée » et un espace « cachette ».
La rotation des roombots du dessus entraîne celle des autres et cette réaction en chaîne tend les tissus des quatre faces du tipi.
L’abaissement et le rattachement des roombots au sommet du tipi crée une ouverture au niveau du toit, le tipi rapetisse et gagne en largeur.