Tout ne tient qu’à cela et aux croyances de l’homme.
Nous voulons dans un premier temps constamment améliorer l’homme, lui attribuer de nouveaux outils techniques afin de lui apporter un certain confort mais surtout afin de le rendre multitâches, polyvalent, performant, le rendre plus efficace, plus habile plus rapide dans un monde ou il faut produire toujours plus et de plus en plus vite.
L’humain devient-il alors l’homme machine, l’homme gogo gadgets, le surhomme, le superhéros?
Parlons des NBIC qui sont à l’origine de tout cela. La convergence entre l’informatique, les nano-technologies, la biologie et les sciences cognitives. Elles travaillent sur l’amélioration des capacités humaines. Egalement le DARPA qui est une agence pour les projets de recherche avancée de défense. Elle développe et recherche des projets utilisant les nouvelles technologies et qui est destinée aux militaires. Elle à notamment crée l’arpanet (étendu au grand public et qui est internet) c’était à l’origine un outil pour l’armée Américaine. Beaucoup de projets très avancés voient le jour et qui sont destinés à améliorer les conditions des militaires sur le terrain et d’avoir des outils de plus en plus performants. Ils ont réussi a piloter un hélicoptère par la pensée, ils font actuellement des recherches sur les applications de la mémoire holographique afin de stocker des données importantes dans des hologrammes, ce qui permet d’utiliser le volume d’un support et non plus une surface comme le cd, ou le dvd… Des avancements considérables sont donc réalisés et répondent à des besoins stratégiques de guerre. Seulement, dans un autre contexte est ce que cela à encore un sens? Faut-il réellement penser à faire muter l’humain. A qui cela profitera t-il? A tout le monde ou seulement à une élite qui à les moyens de se payer ce genre d’amélioration et d’extension du potentiel humain?
Cela ne nous amènera t’-il pas à vouloir toujours plus, à gagner encore un peu plus de temps, plus de confort de vie, à être amener à faire des sacrifices de vie?
Sommes nous au bout des réelles possibilités humaines? Notre au corps nous sera t-il bientôt plus utile. Allons nous pouvoir nous détacher de notre envelope corporelle qui nous empêche d’aller bien au-delà. Car l’esprit est plus fort que le corps, et ce corps nous freine perpétuellement dans nos quêtes et élans de devenir bien plus qu’un simple mortel.
J’ai découvert le livre la vie vivante, de Jean-Claude Guillebaud qui est journaliste et essayiste. Il est assez inquiet à propos de ses recherches et avancées des NBIC, cependant il s’interroge et donne un sens à ce pourquoi nous portons des espoirs à entrer dans l’ère posthumaine ou transhumaine.
Il dit que “nous avons peur de ce que nous sommes et nous sommes haineux envers notre propre corps et notre condition de mortel. Nous voulons alors une nouvelle forme d’incarnation”.
L’ère numérique nous mêne hors du temps et nous propulse dans la programmation. Il y a alors une totale dématérialisation qui se crée. Un effacement de la matière et du palpable. Nous sommes propulsés dans un monde de codages, inter activité ou tout est déconstruit.
L’humain encore bien réel devient alors un problème.
Mais ces avancées et cette idée du transhumanisme montre alors que l’homme est une matière bien malléable. Avec de bons outils (la technique), il devient un être hybride qui serait donc capable de dépasser sa condition qu’on lui avait alors réservé jusqu’à maintenant.
– http://www.lavie.fr/culture/livres/jean-claude-guillebaud-l-homme-une-experience-ratee-04-03-2011-14605_30.php
– www.strategie.gouv.fr/system/files/2012-19-12-sciencefiction_0.pdf