En faisant mes recherches sur la question de notre fascination pour le numérique et de sa place allant parfois jusqu’à être sacralisée, j’ai fait virtuellement (et par le biais de mon moteur de recherche) la connaissance du philosophe Bernard Stiegler. Sa réflexion est tournée sur les enjeux des mutations actuelles et notamment sur les technologies numériques.
Il est le dirigeant depuis 2006 de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) crée par le centre Georges-Pompidou. Il est également le président du groupe de réflexion philosophique Ars Industrialis (« Association internationale pour une politique industrielle des technologies de l’esprit »).
J’ai trouvé cet article; une interview de Bernard Stiegler pour le magazine en ligne Basta! ou le philosophe évoque un certain état d’urgence à changer de modèle: « passer d’une société de consommation à une économie de la contribution, qui aurait pour pilier la révolution numérique ».
J’ai donc décidé que cet article serait mon point de départ dans ma quête à essayer de comprendre en quoi le numérique se rattache t-il à l’homme et à la technique, quels enjeux est-il capable de desservir? Est-il capable d’inventer une nouvelle société industrielle qui serait au service de l’homme?
Le numérique est-il idéalisé ? Sacré?
Voici mes questionnements…
Et ma première rencontre avec Bernard Stiegler.
Sources:
http://www.bastamag.net/article2202.html
http://www.arsindustrialis.org/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Stiegler