“Concept-Abribus” : il s’agit d’un nouveau “Mobilier Urbain Intelligent” qui est installé au croisement de la rue St. Antoine et du boulevard Henri IV, dans un lieu de passage au trafic élevé, Place de la Bastille à Paris. Notre demarche avec Eleni a été développé, pas à pas, de l’extérieur, l’environnement qui borde l’abribus, vers l’intérieur de l’objet. On est parti progressivement de la grande à la petite échelle, de la ville à l’objet.
Concept-Abribus est un objet complexe fortement numérique, qui transmet une grande quantité d’information. Ce n’est pas évident de le détecter de loin, il fait partie d’une vaste hétérogénéité d’éléments urbains dans une circulation chaotique autour de la place.
- Comment Concept-Abribus est accepté et s’intègre à la vie quotidienne des citoyens, à la ville de Paris, et au réseau de bus parisien ?
- Qui et comment l’utilisent les habitants à part ceux qui attendent pour le bus 86 ou 87 ?
Ce projet contient des services pratiques et innovants, pour recharger ton portable ou laptop (port usb), trouver des informations pratiques à l’aide des application «Dis-moi où» (taxi, vélib, bars, restos, hôpitals, musées, supermarchés, concerts…) ou «Mapping Job», jouer aux quiz éducatifs, suivre une projection photographique de Paris. Enfin, la problèmatique se trouve toujours dans la communication de l’objet, la manière donc sa forme et ses services se combinent dans le but de rendre Concept-Abribus lisible, compréhensible.
- Est-ce que les gens qui attendent le bus ont assez de temps pour s’occuper, ou expérimenter tout ces services ? Après l’enthousiasme et la curiosité, quel temps pour approfondir ?
- Est-ce qu’en attendant le bus il est plus pertinent et relaxant de regarder passivement le diaporama de photos ?
- Si Concept-Abribus est destiné pour d’autres catégories de personnes à part des résidents intinérants quotidiens, est-ce qu’il y a de l’espace pour tous ? Groupes de touristes, passants, cyclistes, résidents, enfants, piétons, personnes handicapés ou agées..
- Alors, est ce que que cette «colonne numérique» avec les trois écrans interactifs peut exister de manière autonome et ailleurs à part d’un abribus ?
- Où cette diversité de services et d’usages peut être incorporée avec succès dans le Concept-Abribus ?
Le temps nous le dira…
Compte-Rendu de Chrysanthi Kastani (PDF version du mercredi 16 mai)