cartes de jean françois et liens

Classification pÈriodique des techniques de visualisation
http://www.visual-literacy.org/periodic_table/periodic_table.html

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Travel-time maps (isochrones)
http://www.mysociety.org/2006/travel-time-maps/

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Anamorphose du mÈtro londonien
http://www.tom-carden.co.uk/p5/tube_map_travel_times/applet/

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Time machine du Spiegel
http://einestages.spiegel.de/page/TimeMachine.html

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Treemap des informations
http://newsmap.jp/

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Treemap des actions gÈolocalisÈes
http://finviz.com/map.ashx?t=geo

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Treemap temporelle des gÈants de la finance pendant la crise financiËre
http://www.nytimes.com/interactive/2009/09/12/business/financial-markets-graphic.html

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The source, London Stock exchange – sculpture dont les ÈlÈments varient avec la bourse anglaise
http://www.mediaarchitecture.org/the-source-london-stock-exchange/

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Motion design
http://graphism.fr/visualisation-de-donnes-sur-ipad-par-joel-lazano

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Dataviz
http://www.visualcomplexity.com/vc/
http://infosthetics.com/
http://www.informationisbeautiful.net/

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Datavisualisation papier
http://graphism.fr/infographies-de-papier-mais-en-volume-interactives

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Livres
http://usshop.gestalten.com/data-flow.html
http://usshop.gestalten.com/data-flow-2-161.html
http://www.informationisbeautiful.net/2009/the-visual-miscellaneum/
http://www.amazon.fr/Envisioning-Information-Edward-R-Tufte/dp/0961392118/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1330597162&sr=8-2
http://www.amazon.fr/How-Lie-Maps-Mark-Monmonier/dp/0226534219/ref=sr_1_1?s=english-books&ie=UTF8&qid=1330597197&sr=1-1

quelques intentions… aussi

Les avantages du numérique :

  • La prise en compte du temps / temps réel
  • La capacité à évoluer, de ne pas être un résultat figé
  • L’interaction, le « feedback » sur les actions entreprises
  • La capacité d’adaptation, au contexte, à l’utilisateur
  • La capacité à enrichir le monde physique par des « méta-données », des informations complémentaires
  • Le changement de point de vue possible
  • Multiplication infinie d’un document et actualisation temps réel sur chaque instance
  • … ?

Positionnement proposé :

Je pense que nous pouvons nous concentrer sur le SDRIF (la carte synthèqe), d’une part parce qu’il y a déjà bien des choses à faire avec, que c’est un défit de conception de réussir cette synthèse, et d’autre part parce que c’est l’élément central, et que chaque concept développé pour cette carte pourra être adapté aux autres cartes.

Le problème est que ce SDRIF montre tout et donc rien, et s’adresse à tout le monde et donc personne. De plus, il n’apparaît qu’en fin de concertation comme résultat figé du travail effectué mais ne reflète pas l’échange nécessaire à son élaboration dans le temps. Il n’est jamais utilisé comme support de réflexion. Si tout le monde doit travailler à partir de ce même schéma directeur, à partir de la même base, chacun cherche à y retrouver quelque chose de différent, plus local, plus précis, plus orienté.

Nous pouvons donc tenter l’élaboration d’un support matériel comme base, éventuellement en relief, éventuellement mobile, ou avec un traitement permettant d’en faire un hologramme, etc :

> Elaboration d’une base qui propose déjà plusieurs lectures

Puis l’élaboration d’un support numérique, à travers un Smartphone ou un matériel dédié  pour un accès beaucoup plus personnel à la carte, centré sur ses préoccupations locales, et, pour une carte moins figée, qui s’élabore avec le temps, dès les premières concertations.

Il faudra que la carte puisse exister seule, avoir une vraie valeur de carte dans sa dimension purement matérielle et soit en même temps vraiment augmentée par le numérique et les jeux d’interaction et d’influence possibles entre les deux.

En somme :

Passer d’un outil de consultation et de contestation à un outil de concertation et d’élaboration collective du SDRIF.

Quelques intentions…

Étudiant zélé (sinon fayot), je me permets de donner ici les quelques traits que je retiendrais pour ce projet cartographique.

Au commencement des choses, il me semble que la carte est avant tout un artefact qu’on a créé afin de se donner une représentation d’un territoire que la vue seule ne permettait plus d’appréhender. Il est d’ailleurs curieux de constater combien l’histoire de la cartographie se conjugue avec une certaine histoire de l’emprise de l’homme sur son territoire. Au premier stade, la carte permet de circuler sur ses terres. Premier niveau de maîtrise, qui est rapidement complété par l’utilisation de la carte comme arme : pour le militaire, il va s’agir d’identifier le potentiel ou les difficultés que recèle le territoire pour son armée, afin de l’utiliser contre son adversaire. Deuxième niveau d’asservissement du territoire, rapidement complété lui aussi par l’utilisation de la carte comme outil d’aménagement du territoire. A ce stade, la carte vient utilement enrichir l’arsenal des outils qui nous rapproche de l’idéal cartésien d’un homme « maître et possesseur de la nature. »

A l’heure où la surexploitation des ressources entraîne un questionnement radical sur notre rapport à la nature, il s’agirait donc de détourner la carte de sa mission première, outiller l’homme dans sa lutte contre la nature, pour tenter de représenter un territoire qui vit (cours d’eau, vents et saisons, etc), qui existe par lui-même, et qui finalement donne à voir un autre rapport entre l’homme et son territoire, un rapport qui sorte de la traditionnelle dichotomie maître-esclave.