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Valeur du travail et de l’activité – compte rendu phase d’interviews

Valeur du travail et de l’activité – compte rendu phase d’interviews Posted on 2 décembre 2020Leave a comment

Ces expériences d’interviews apportent de l’épaisseur et une dimension humaine au sujet, nous donnant des d’avantages d’outils pour le traiter.

Le cadre de l’interview peut créer un climat favorable à ce que les personnes se confient sur leur état de vie.
Ce sont des retours plus ciblés et intimes, là où, souvent, on a une vision très systémique.

C’est une manière forte de rentrer dans la réalité du sujet. 

On se rend compte que les réalités sont bien plus multiples que ce que l’on imaginait, sur ce sujet.


On se fait une base, une sous-couche d’expériences humaines pour confirmer, contredire ou réorienter notre projet.

On part donc sur une phase d’entretiens axée sur le moment de rédaction du Contrat d’Engagement Réciproque (contrat d’engagement, lié au suivi de l’allocataire sur tout son parcours). Au fur et à mesure, on réalise que cela nous pousse à redéfinir ce que signifie travail actif, à questionner son évolution ainsi que les points de tensions qui existent entre un travail non rémunéré (activité bénévole) et un travail rémunéré (emploi). Qu’est ce qui définit la valeur financière d’un travail ? Comment des tâches identiques peuvent dans un cas être payée et dans nu autre non ?

Oui une webradio c’est pas énorme mais je passe beaucoup de temps dessus et j’y convoque tout un tas de compétence qui sont normalement valorisées en entreprise : du web, du community management, de la curation de contenu, du graphisme ou de la gestion de données ” (Juan)

“Pour moi, quand tu fais quelque chose pour la société, […] si ce que tu fais est utile et apporte quelque chose à quelqu’un, ou permet de contribuer d’une manière ou d’une autre à la société, et bien cette activité mérite d’être rémunérée.” (Arthur)

Notre point d’entrée dans ce projet est accès sur une minorité (catégorie des travailleurs non salariés). Comment ce qui nous interpelle dans les modes de vie de cette minorité, peut illustrer la mutation du monde du travail ?

“Je pense que je porte différentes casquettes à différents moments […] le fait de faire des échanges entre ces statuts, c’est ça qui permet d’être stable avec qui on est et de toujours apprendre à se redécouvrir.” (Tanguy)

Ces nouvelles activités, ne sont-elles pas traductrice d’un réel besoin (social, environnemental…) ? Et donc essentielles pour le bien-être de la société…

Alors vient la question de ce qu’est un emploi, et peut naître l’envie de revaloriser de nouvelles formes d’activités, nécessaires dans autre chose que la création d’un PIB. 

“Le gain financier devient celui des dépenses évitées par la prévention” (Jérôme)

Le manque d’emploi en France n’est-il pas une opportunité pour créer du travail dans ces nouvelles branches d’activités ?

Tout ça soulève la grande question de l’opacité du système administratif, créant parfois une phobie administrative, qui peut engendrer une uniformité des modes de vie. Cela pose question sur la responsabilité de l’Etat dans le non-recours des personnes en difficulté.

Sidonie & Alix

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