Si transition écologique rime avec progrès social.

Durant ce cours j’ai souhaité observer les changements sociaux qui s’opèrent lorsque l’on parle de Transition écologique. Mon envie était d’aller creuser les relations qu’entretiennent inégalité et écologie.

C’est déjà en 1972 qu’Indira Gandhi, seul chef d’état présent au sommet de Stockholm nous enseigna que « la pauvreté et le besoin sont les plus grands pollueurs ». La pauvreté conduit dans le monde à des dégradations environnementales insoutenables mais rendues nécessaires par l’urgence sociale de survire.

Ce cours était l’opportunité pour moi d’embrasser une question sous plusieurs angles afin de construire mon propre cheminement. Nos crises écologiques sont des questions sociales, elles doivent se comprendre grâce aux inégalités de revenus et de pouvoirs. Elle se résoudront par des principes de justices et aux moyens de bonnes institutions.

C’est avec ces premières idées qu’après plusieurs recherches que j’ai découvert le travail d’Éloi Laurent, économiste et professeur à Sciences-Po. À ces lectures j’ai compris encore un peu plus que l’économie ne se résume pas à la gestion du capital physique ni à la croissance du PIB par habitant. Il y a de nouveaux indicateurs de développement humain et de soutenabilité environnementale, qui se logent à la frontière entre l’économie et l’écologie.Cela rentrait en résonance avec ce que m’avait appris Jacques Francois-marchandise sur le BNB ( Bonheur National Brut ) , un nouvel indicateur de richesse créé par le Bhoutan, petit pays d’Asie du Sud. Ce nouveau critère s’appuie sur quatre piliers : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, la bonne gouvernance et le développement économique responsable et durable.

Je me suis arrêté sur son texte « écologie et inégalité » sur lequel j’ai juxtaposé mes dessins. Le dessin était pour moi une façon d’assimiler ce texte et j’espère le rendre plus accessible.J’imagine que ce travail pourrait donner forme à des conférences dessinées, pour s’adresser à des publics différents.

Dans ce texte Éloi Laurent questionne les croisements d’enjeux environnementaux et sociaux. C’est un voyage en plusieurs parties où il est question des pays en développement où la pauvreté rime avec dégradations environnementales. On apprend à prendre du recul sur certaines situations pour saisir l’ensemble des acteurs politiques et d’enjeux diverses et exigence social.Eloi Laurent nous explique ce qu’est la « justice social » , «l’inégalité environnemental » en conclusion propose l’ouverture d’un dialogue possible entre les exigences social et environnementale. C’est une approche social-écologique nécessaire. Débutant ce cours très peu optimiste sur le pouvoir de renverser nos modèles actuelles je me rends compte que la clés pour résoudre ces questions écologiques doivent être éclairés sous le jour des réalités sociales, et des inégalités . L’articulation des crises écologiques et des inégalités doit nous faire envisager ce problème comme un écosystème, un maillage de différentes acteurs, d’enjeux ainsi que de territoire.

Bonne lecture.

LIEN ARTICLE ////  http://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2009-2-page-33.htm

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