Le « milieu », selon Maria Montessori

« Les tables, les chaises, ou les petits fauteuils que j’installais dans la maison des enfants étaient très légers et transportables. si l’enfant faisait tomber bruyamment une chaise il avait la preuve évidente de sa propre maladresse.

L’enfant avait l’occasion de se corriger »

Maria Montessori, Pédagogie scientifique, la maison des enfants, op. cit., p.82.

« Des meubles proportionnés à l’enfant et qui n’étaient pas une reproduction en mi niature des chaises d’adultes, mais proportionnées à l’enfant. »

Maria Montessori, Pédagogie scientifique, la maison des enfants, op. cit., p.35.

La maîtresse selon Montessori

« Il faut la personnalité de la maîtresse disparaisse et que seul l’objet sur lequel elle veut attirer l’attention de l’enfant reste en évidence. La maîtresse observera alors si l’enfant s’intéresse à l’objet présenté, comment il s’y intéresse, pendant combien de temps, etc. ; et elle aura soin de ne jamais oublier de suivre celui qui n’a pas semblé ’intéresser à sa proposition. Si donc la leçon préparée dans sa brièveté, sa simplicité et sa vérité n’est pas comprise par lui, la maîtresse doit en tirer deux avertissements : 1° ne pas insister en répétant sa leçon ; 2° ne pas faire comprendre à l’enfant qu’il s’est trompé ou qu’il n’a pas compris ; car cela risquerait d’arrêter — pour longtemps — cette mystérieuse impulsion à agir qui est à la base de tout progrès. »

Maria Montessori, Pédagogie scientifique, la maison des enfants, p.44

La précision : un jeu

« Le but extérieur — verser de l’eau — intéresse moins que de la verser sans toucher le bord du verre avec la bouteille, et sans verser la dernière goutte sur la nappe. Le mouvement générique est une fonction brute ; mais si un motif de perfectionnement se glisse en lui, il augmente de valeur. »

Maria Montessori, Pédagogie scientifique, la maison des enfants, op. cit., p.70— 71.

Apprendre a verser est un bon exercice d’habileté, de développement des muscles et de la motricité fine.

La lois des contrastes

« Pour chaque objets permettant la stimulation du sens (liquides chaud/froid, corps pesants/lourds…) ils doivent être présenté à l’enfant « en commençant par leur extrêmes, puis remmené à des moyennes presque imperceptibles : ainsi, de l’eau à 0° et 80°, on passera à l’eau de 10° et 60°, de 20° à 50°, de 30°à 40° etc… »

(Citation de Séguin, A. Michelet, les outils de l’enfance I, P43).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On présente à l’enfant deux éléments contraires avant de montrer les différentes nuances. Ici, LA TOUR DE ROSE, outil pédagogique conçu par Maria Montessori, pour un apprentissage de notions de grandeur.

L’auto-éducation de Montessori

Le matériel Montessorien à la caractéristique de permettre l’auto-éducation, c’est-à-dire par l’éducation par l’erreur.

L’encastrement de solide: L’enfant cherche à encastrer chaque plot dans un trou. Puisqu’il a vu, au debut, que tous les plots peuvent se placer dans les trous, s’il en reste un qui ne rentre pas, ça veut dire qu’il s’est trompé quelque part. Le materiel permet une auto correction. Le principe est « d’aider l’enfant à faire seul »